Aller au contenu

serdam

Membre
  • Compteur de contenus

    7 227
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    287

Tout ce qui a été posté par serdam

  1. Mais si, on peut faire de la mousse au chocolat sans oeuf ! Suivre notre recette inratable qui va en étonner plus d'un et surtout les vegans. MOUSSE AU CHOCOLAT SANS OEUF Préparation :15 min Cuisson : 5 min Réfrigération : 2 h Ingrédients pour 4 personnes : 200 g de jus de conserve de pois chiches, 200 g de chocolat dessert noir, 4 cuil. à café de poudre de pralin (facultatif) 1 - Pour obtenir le jus de conserve, égouttez les pois chiches en récupérant le jus qui coule dans un saladier. Réservez les pois chiches pour une autre utilisation (salade, houmous, ...). 2 - Dans un saladier placé dans un bain marie, faites fondre à feu doux le chocolat coupé en morceaux. 3 - Dans un autre saladier, fouettez longuement le jus de conserve à l'aide d'un batteur électrique, comme vous le feriez pour monter des blancs en neige. 4 - Quand ils sont bien blancs, mousseux et fermes, incorporez-en un tiers rapidement au chocolat fondu pour assouplir le chocolat. Puis incorporez le reste délicatement. 5 - Versez dans des verrines, laissez reposer au frais pendant au moins 2 h. 6 - Décorez d'une cuillerée à café de pralin avant le service. Cette mousse corsée en chocolat sera délicieuse avec des petits biscuits. Cette recette magique est proposée par le site la conserve.com ! Le jus de pois chiche est composé à 90% d'eau et 10% de protéines végétales qui contiennent de l'albumine comme les oeufs (protéines animales). Les blancs peuvent être montés tout aussi bien et, cerise sur le gâteau, on ne sent pas le goût des pois chiches.
  2. Toute simple, voici une quiche épinard et feta aux airs printaniers. Une recette équilibrée et savoureuse à partager entre amis. Préparation : 15 min Cuisson : 40 min Ingrédients pour 6 personnes : 1 capsule de coeur de bouillon légumes Maggi®, 1 pâte à tarte brisée, 200 g de pousses d'épinards, 3 œufs,150 ml de crème liquide, 100 g de feta, poivre du moulin. 1 - Préchauffer le four à 220° (ther. 7-8). 2 - Laver et hacher les épinards et coupez la feta en petits dés. 3 - Poêler les épinards avec 1 cuil. d'huile et 1 capsule de coeur de bouillon légumes pendant 2 min. Battre dans un saladier les œufs et la crème. Poivrer. Ajouter les épinards et mélanger soigneusement. 4 - Dérouler la pâte dans un moule à tarte en conservant la feuille de cuisson. Y verser la préparation aux épinards et parsemer les dés de feta. 5 - Enfourner sur la grille inférieure et cuire 30 min sans chaleur tournante. Servir chaud ou tiède avec une salade d'endives par exemple. Une idée de recette de la célèbre marque Maggi® qui depuis plus de 130 est une référence de l'art et l'aide culinaire en France. Connaissez-vous l'histoire de la marque ? En 1885, Julius Maggi crée la première soupe instantanée afin de proposer aux ouvriers un plat nourrissant, rapide à préparer et peu onéreux. Le succès aidant, la marque Maggi® naît en 1886. Elle rejoindra le groupe Nestlé en 1947.
  3. Prélevée dans le Salin d'Aigue-Mortes, le fleur de sel de méditerranée est le diamant du sel. Une idée de recette pour les fêtes de Pâques où le filet mignon remplace avantageusement l'agneau. Préparation : 15 min Congélation : 30 min Cuisson : 30 min Ingrédients pour 4 personnes : 1 filet mignon de porc entre 700 et 800 g, 300 g de morceaux de pain rassis, 2 gousses d'ail épluchées 125 g de parmesan reggiano, 1 bouquet de persil,1 bouquet d'estragon,1 bouquet de ciboulette, 2 grosses cuillères de moutarde, Fleur de Sel Le Saunier de Camargue, Huile d'olive, poivre du moulin. 1 - Dans un blendeur, mixez le pain, l'ail, le parmesan et les herbes. Poivrer à votre convenance 2 - Etalez la préparation sur une feuille de film alimentaire, d'une taille suffisante pour accueillir le filet mignon. 3 - Badigeonnez entièrement le filet mignon de moutarde et le déposer au centre du rectangle. 4 - Refermez la feuille de manière à recouvrir entièrement le filet mignon de la préparation. 5 - Placez sur un plat au congélateur pendant 30 min environ. 6 - Passé ce temps, ôtez le film délicatement puis placez la viande dans un plat allant au four. Verser un filet d'huile d'olive sur la viande. Enfourner pendant 30 min à 200°C (ther. 6-7). 7 - Parsemer le filet mignon de Fleur de sel et servir chaud. La fleur de sel Le Saunier est le fruit d'une rencontre entre mer, soleil, mistral, au coeur de la Camargue. Elle est récoltée sur le Salin d'Aigues-Mortes. Ce lieu unique préserve la biodiversité en proposant un refuge à de nombreuses espèces d'oiseau.
  4. Avant d'affronter l'Italie et l'Espagne avec sa sélection, Angel Di Maria est revenu sur l'élimination du PSG en Ligue des champions dans les colonnes du quotidien Olé. Et sur la déception des supporters parisiens au regard des sommes investies lors du mercato estival. I l est sans conteste l'atout numéro un du PSG en 2018. Déjà auteur de 14 buts depuis le début de l'année, Angel Di Maria a logiquement été convoqué par Jorge Sampaoli pour affronter l'Italie et l'Espagne, vendredi et mardi, en matchs de préparation pour le Mondial 2018. Avant de retrouver Marco Verratti, l'ancien du Real Madrid s'est confié dans les colonnes du quotidien argentin Olé, revenant notamment sur l'élimination du PSG en huitièmes de finale de la Ligue des champions face au Real Madrid. "Le club a souffert" de l'élimination en C1 "Ça a été un coup dur. 400 millions d'euros ont été dépensés pour recruter des joueurs et le club avait des attentes différentes avec Neymar. Il était normal que les exigences soient fortes. Le club a souffert de cette élimination", a expliqué Di Maria, qui était resté sur le banc à l'aller à Madrid (3-1). Aligné d'entrée par Unai Emery lors du retour au Parc des Princes (2-1), il n'était pas parvenu à faire la différence et avait été remplacé par Julian Draxler à un quart d'heure de la fin. "Il était évident que, après l'arrivée de joueurs importants, les supporters allaient critiquer et être déçus. Mais il faut savoir perdre et relever la tête. Maintenant, nous avons encore trois compétitions à jouer et nous voulons les gagner. Si nous y arrivons, ce sera très positif parce que la saison passée, nous n’avions pas réussi à faire le triplé", a développé l'Argentin, avant de se montrer plus mystérieux. "Il y aura un grand changement dans l'année qui vient", a-t-il annoncé, sans donner plus de détails
  5. Dans un entretien accordé à L’Equipe, Wissam Ben Yedder raconte sa joie d’avoir été sélectionné pour la première fois chez les Bleus. Mais l’attaquant du FC Séville n’a pas l’intention de s’en contenter et espère bien se faire une place dans la sélection de Didier Deschamps. Il en rêvait depuis plusieurs années. C’est maintenant sa réalité. Wissam Ben Yedder est Clairefontaine depuis lundi avec un grand sourire et un maillot de l’équipe de France sur le dos. L’attaquant du FC Séville a été convoqué pour la première fois par Didier Deschamps pour les matches amicaux face à la Colombie, vendredi au Stade de France, et la Russie, mardi prochain à Saint-Pétersbourg. Et il compte bien prouver qu’il a sa place en sélection, à moins de trois mois de la Coupe du monde en Russie. "Aujourd’hui, j’y suis. J’avais l’habitude de dire depuis des années : "Qui peut m’enlever cet espoir d’être appelé? Qui peut m’enlever l’espoir d’y rester maintenant ? Personne", explique l’ancien Toulousain dans un entretien accordé à L’Equipe. "Je suis surtout attendu dans la finition" Avec déjà 8 buts inscrits en Ligue des champions, Ben Yedder tutoie les plus grands attaquants de la planète cette saison. "C’est mon rêve d’être parmi les meilleurs, j’ai envie d’y être parce qu’avant tout, j’aime le football, explique-t-il. Me retrouver au milieu d’eux, c’est énorme mais c’est mon ambition. Je ne veux pas me fixer de limites." Au sein d’une équipe de France jeune et technique, le buteur de 27 ans estime avoir le profil pour s’imposer. Peu importe sa place sur le terrain: "Je pense qu’on peut bien s’entendre, oui. Ce sont des joueurs qui sentent le foot, qui jouent en une, deux touches de balle. Après, je ne vais pas changer, je suis surtout attendu dans la finition (…) Je me sens à l’aise dans les deux postes (avant-centre ou attaquant de soutien, ndlr). Je ressens ce besoin de toucher le ballon, de sentir le jeu, de lire le jeu. Et de finir."
  6. Eliminé dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions, le PSG n’en signe pas moins une saison canon en Ligue 1. Eurosceptique, le PSG règne en revanche en maître sur les compétitions hexagonales. Toujours en course pour confirmer son appétit dans les Coupes nationales, les Parisiens, qualifiés pour la finale, visant ainsi un cinquième sacre de rang en Coupe de la Ligue et un quatrième consécutif en Coupe de France, le club de la capitale est également très bien parti pour retrouver son trône en Ligue 1. Avec 17 points d’avance sur Monaco, et certes un match en plus, le club de la capitale peut en effet difficilement voir le titre lui échapper. Et ce sacre annoncé pourrait d’ailleurs s’accompagner de nouveaux records. Le PSG pourrait notamment améliorer le record de points qu’il avait lui-même signé il y a deux ans. Les troupes de Laurent Blanc avaient en effet terminé la saison 2015-2016 avec pas moins de 96 points au compteur. Avec déjà 83 points et encore sept journées à disputer, les hommes d’Unai Emery ne sont plus qu’à cinq victoires de ce record et peuvent même raisonnablement viser la barre des 100 points. Le record de buts dans le viseur Les Parisiens devraient encore plus sûrement battre le record de victoires sur une saison, conjointement détenu par le PSG cru 2016 et Monaco cru 2017 avec 30 victoires en 38 journées. Après 31 matches, le club de la capitale compte en effet déjà 27 victoires et ne pointe donc plus qu’à trois succès de ce record. En matière de victoires, Paris peut également espérer rejoindre Saint-Etienne et devenir la deuxième équipe du championnat à réaliser une saison parfaite à domicile. Les Parisiens en sont en effet déjà à 16 victoires en 16 journées et doivent donc encore battre Monaco, Guingamp et Rennes pour boucler leur grand chelem. Le PSG reste par ailleurs sur neuf victoires de rang en Ligue 1, un record pour le club, et peut encore également espérer faire mieux que les Monégasques qui avaient en effet terminé la saison dernière en remportant leurs 12 derniers matches. En course pour battre le record de buts sur une saison, le PSG, s’il continue à gagner, est bien moins prolifique depuis quelques sorties. Face à Angers et contre Nice, les Parisiens ne l’ont ainsi emporté que 2-1. Du coup alors qu’il leur faudrait terminer la saison avec 118 buts au compteur pour égaler la performance réussie par d’autres Parisiens, ceux du RC Paris lors de la saison 1959-60, ils n’affichent pour l’heure ‘que’ 95 buts. Les hommes d’Unai Emery devront donc inscrire 23 buts lors de leurs sept derniers matches pour parvenir à leurs fins. Difficile mais pas impossible, les Parisiens tournant à plus de trois buts par moyenne. Le PSG est en revanche bien placé pour s’arroger le record de buts à domicile puisqu’il en compte déjà 61 alors que le Racing en avait inscrit 67 lors de sa saison record.
  7. C'est enfin calé ! Selon le magazine britannique "Empire", Steven Spielberg a annoncé le début du tournage d'Indiana Jones 5 au mois d'avril 2019. La date de sortie en France est d'ores et déjà fixée au 8 juillet 2020, quelques jours plus tard aux Etats-Unis. "Je reviendrai en 2019 tourner le cinquième volet d''Indiana Jones'" "Ca vaut toujours le coup quand je travaille avec tous ces talents venus de Grande-Bretagne", a déclaré le réalisateur hier soir, lors de la cérémonie des Empire Awards à Londres. "Qu'il s'agisse des acteurs, de l'équipe, des chauffeurs, bref, de tous ceux qui m'ont aidé à faire mes films ici, et qui continueront à le faire quand je reviendrai en avril 2019 pour tourner le cinquième volet d''Indiana Jones'", a poursuivi le cinéaste. Si Steven Spielberg a révélé le début du tournage du long-métrage, le cast reste encore inconnu. Toutefois, ce qui est certain, c'est qu'Harrisson Ford participera à ce cinquième épisode et qu'il reprendra son rôle du docteur Henry "Indiana" Jones. La franchise ayant été rachetée par les studios Disney en 2012, Bob Iger, le patron du géant américain, avait assuré que le cinquième volet ne serait pas le dernier de la saga "Indiana Jones". Dans une interview accordée en 2016 au "Hollywood Reporter", le producteur avait expliqué qu'il "réfléchissait à un reboot ou un continuum", mais que "ce ne sera pas comme 'Star Wars'". "En fait, nous ferons revenir (Indiana Jones, ndlr), après nous verrons ce qui viendra ensuite. (...) J'ai eu des discussions à propos de la direction à prendre, mais je ne veux pas rentrer dans les détails", avait confié Bob Iger, martelant que "ça n'atteindra pas la proportion de l'univers 'Star Wars'." "Indiana Jones 4" plus gros succès de la saga Ce prochain volet va d'ailleurs sortir près de 40 ans après la sortie du premier épisode "Les Aventuriers de l'arche perdue", qui avait généré 389 millions de dollars de recettes mondiales. Les deux suites - "Le Temple maudit" (1984) et "La dernière croisade" (1989) - avaient engrangé respectivement 333 millions de dollars et 474 millions de dollars à travers le monde. En 2008, Steven Spielberg avait dégainé un quatrième opus baptisé "Le royaume du crâne de cristal ", qui avait été le plus gros succès de la saga avec 787 millions de dollars de recettes mondiales, même si l'accueil critique et public avait été plus mesuré.
  8. Proche d’Hatem Ben Arfa, Thomas Meunier regrette la situation du Français au PSG. Thomas Meunier n’est pas homme à garder la langue dans sa poche. Récemment interrogé par la télévision belge, le défenseur parisien n’a pas hésité ainsi à affirmer que Dani Alves bénéficiait d’un statut de "privilégié" au PSG, précisant tout juste qu’il avait travaillé durant toute sa carrière pour avoir ce statut. "Je n’ai pas toujours été récompensé de mes prestations", a-t-il regretté. De quoi l’amener à s’interroger sur son avenir dans la capitale. L’avenir d’Hatem Ben Arfa est, lui, déjà réglé. Son départ du PSG est tout du moins entendu. En fin de contrat en juin prochain, l’international espère en effet relancer sa carrière après plus d’une saison sans jouer. En froid avec l’état-major parisien, l’ancien Niçois a en effet dû se contenter d'entraînements tout au long de la saison, sa dernière apparition en match remontant à avril dernier et une rencontre de Coupe de France face à Avranches au cours de laquelle il s’était d’ailleurs fendu d’un doublé. Une situation qui n’est pas sans choquer ses coéquipiers. De passage dans l’Openspacede YouTube, le défenseur belge a donc dit tout le bien qu’il pensait d’HBA et clairement déploré sa situation. "Il prend son mal en patience. Je l’adore, je m’entends bien avec lui. C’est un super joueur. Des fois, à l’entrainement, il se fait encore plaisir, il dribble toute l’équipe après il sort, il rentre au vestiaire. C’est un peu du gâchis", a ainsi affirmé le Diable Rouge.
  9. Les ventes de burger ont dépassé, en 2017, celles du célèbre sandwich français. En 2016, elles étaient au coude à coude. Les ventes de burger, présent désormais sur la carte de 85% des restaurants, dépassent pour la première fois en 2017 en France les ventes du traditionnel jambon-beurre, avec plus de 1,460 milliard d'unités vendues, selon le cabinet Gira Conseil. "Cela fait trois ans qu'on parle d'euphorie, de folie pour le burger et là cette année on ne sait plus comment qualifier cet effet compresseur, c'est de l'hystérie: on enregistre pour 2017 1,460 milliards d'unités vendues, en croissance de 9%, une croissance phénoménale", explique à l'AFP Bernard Boutboul, directeur du cabinet Gira Conseil. Le cabinet publie chaque année ce bilan à l'occasion du salon "sandwich & snack show", qui se tiendra les 4 et 5 avril Porte de Versailles à Paris. Le burger a, selon Bernard Boutboul, cet atout "de réunir quatre produits que l'on consomme énormément en France: le pain, la viande, le fromage et la frite", avance-t-il pour expliquer cette "hystérie". "Tout ça est emmené par le service à table" En 2016, "le burger et le jambon-beurre était au coude à coude mais pour la première fois, en 2017, le premier passe largement devant le second et tout ça est emmené par le service à table", précise Bernard Boutboul. La restauration rapide "ne vend que 30% des burgers, le service à table fait en 2017 un raz-de marrée avec 70%. On se demande si le burger n'est pas en train de remplacer en France notre fameux steak-frites?", s'interroge Bernard Boutboul. Pour la troisième année consécutive, le jambon-beurre perd des parts de marché: 1,215 milliards d'unités ont été vendues mais il représente toujours 50,8% des sandwichs vendus (contre 65% de part de marché il y a 10 ans). "Il est attaqué par les pains qui ne sont pas de la baguette tels que le pain de mie, le pain polaire, aux céréales des bagels, mais aussi le pain fait avec de la pâte à choux etc", explique Bernard Boutboul. Le prix moyen du jambon-beurre s'est établi en 2017 à 2,94 euros (+0,38%). Paris reste la ville où on trouve le jambon-beurre le plus cher avec un prix de 4 euros en moyenne (+14,94%), suivi de Lyon et Bordeaux à égalité (3,34 euros). La ville où il est le moins cher est Tulle qui l'affiche à 2,48 euros, selon les chiffres du cabinet Gira Conseil. Le sandwich, au global, s'est vendu en 2017 à 2,4 milliards d'unités, enregistrant une croissance de 1,7%. Il pèse à lui seul 8,67 milliards d'euros, soit 17% du marché de la restauration rapide. La restauration rapide "bat record sur record Plus généralement, la restauration rapide "bat record sur record", selon Gira Conseil. Ce segment "atteint les 51 milliards d'euros, en hausse de 6% par rapport à 2016, +13% sur les quatre dernières années et +260% sur 13 ans, c'est l'euphorie, on n'avait pas vu une telle croissance depuis un petit moment", s'exclame Bernard Boutboul. La restauration rapide "est passée au-dessus du service à table car elle représente 60% de la restauration, et pourtant le service à table se porte bien", ajoute-t-il. "On vit en France une disparition du fast-food, de la malbouffe, l'arrivée d'une certaine montée en gamme depuis plusieurs années, du fait-maison avec des produits bruts, à des prix assez élevés", dit-il. "Même les Américains regardent ce qu'on est en train de faire sur cette restauration rapide +gastronomique+, car ils n'ont chez eux pas autant de diversification dans ce segment de restauration", affirme le directeur du cabinet.
  10. Depuis l'iPhone 6s, il est possible d'utiliser « Dis Siri » avec l'écran de l'iPhone verrouillé, une fonctionnalité bien pratique qui évite de saisir son téléphone. Sur Android, aucun téléphone ne proposait la fonction jusque là, mais cette dernière débarque enfin sur le Galaxy S9. En effet, l'appareil peut répondre à l'assistant de Google, y compris si l'écran est éteint et l'appareil verrouillé. L'arrivée tardive de cette fonctionnalité serait directement liée au SoC Snapdragon 845 et sa capacité à reconnaitre certains mots sans trop impacter l'autonomie. Avec son « Dual Hotwords », la puce peut même capter automatiquement deux expressions courtes « OK Google » ou « Ok Bixby » sans devoir en choisir une seule en amont. Sur l'iPhone, peu de chance qu'Apple ouvre un jour son appareil à d'autres assistants. [Via]
  11. Les Français ont acheté en 2017 près de 356 millions de livres, soit une baisse de seulement 1 % comparé à l'année dernière. Cela représente un marché de 4 milliards d'euros d'après une étude de l'Institut Gfkpubliée à l'occasion de l'édition 2018 du Salon du Livre de Paris. Le papier n'est pas mort S'il y a quelques années, l'apparition des liseuses et des applications e-book pour smartphones et tablettes inquiétait les libraires, c'est moins le cas aujourd'hui. Les Français restent attachés au papier. En effet, ces derniers représentent encore 95 % des ventes, et génèrent près de 3.9 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Contre seulement 97 millions pour les livres numériques, en hausse de 9 % sur un an. C'est une exception comparée aux secteurs de la vidéo, du jeu vidéo ou de la musique. Sur l'ensemble des biens culturels, la vente dématérialisée est ainsi passée de 3 % à 33 % des ventes entre 2007 et 2017. Un budget de 116 euros Près de 28 millions de Français ont acquis au moins un livre neuf au cours de l'année 2017, soit 52 % de la population âgée de 10 ans et plus (en baisse de 2 points comparé à 2016). Chaque lecteur achète en moyenne près de 11 livres par an pour un budget de 116 euros. Astérix empereur des ventes Parmi les ouvrages les plus vendus en 2017 d'après Livres Hebdo, « Astérix et la Transatlantique » caracole en tête. Près de 1,6 million d'exemplaires se sont écoulés après sa sortie au mois d'octobre. Suit le roman de Raphaëlle Giordano, pourtant sorti en 2015 : « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une » avec 735.000 ventes l'année dernière. Le premier tome de « L'Amie prodigieuse » d'Elisa Ferrante : « Enfance adolescence » paru en 2016 occupe la troisième place du podium. Il s'est vendu à 519.000 exemplaires en 2017. Musso auteur le plus acheté Dans le classement par auteur, Guillaume Musso occupe la première place avec un peu moins d'1.5 million de ventes l'année dernière. Les livres de Raphaëlle Giordano, Michel Bussi et Marc Lévy suivent ensuite avec respectivement 1.2 million, 931.000 et 761.000 exemplaires achetés en 2017 par les lecteurs Français.
  12. Susan Wojcicki, la patronne de la plateforme YouTube, l’a annoncé lors d’une interview accordée à nos confrères de Wired. Baptisée « Information Cues », cette nouvelle fonctionnalité offrira la vraie version des faits exposés dans une vidéo. Par exemple, si un internaute visionne une séquence qui remet en question le fait qu’Armstrong a bel et bien marché sur la lune, YouTube affichera juste à côté la page officielle de la mission Apollo sur Wikipédia. La société ciblera seulement les théories du complot qui suscitent un énorme débat. Un choix difficile pour YouTube La plateforme fonctionne comme un système parfaitement indépendant et proposer un autre contenu constitue un changement radical. Pourtant, au lieu de modifier son algorithme et favoriser la recherche de vidéos journalistiques, elle a opté pour un site qui contient seulement du texte. Les observateurs reconnaissent les efforts de la compagnie. Cependant, certains estiment que la popularité des vidéos conspirationnistes résulterait aussi de la modération effectuée par YouTube. Celle-ci encourage les visiteurs à visionner le maximum de contenu, les œuvres «sensationnalistes » sont donc parfois mises en avant. Les récents évènements ont accéléré l’adoption de cette mesure. Après la tuerie de Parkland, une vidéo insinuait que David Hogg, un survivant à la tragédie, était un acteur. Elle a été visionnée plus de 200.000 fois avant d’être retirée.
  13. La pomme de terre primeur arrive sur les étals en avril et y restera jusqu'au 15 août. Elle est reconnaissable à sa peau très fine qui s'épluche d'un coup de doigt. Préparation 15 min Cuisson 30 min Ingrédients pour 4 personnes : 800 g de pommes de terre primeurs, 300 g de gésiers confits, 80 g de fromage de brebis, 12 tomates cerise, 8 œufs de caille, 1 oignon, 4 poignées de jeunes pousses, ½ bûche de chèvre (8 tranches), 8 toasts de pain d'épices, 1 cuil. à café de graines de cumin, quelques brins de persil plat, huile d'olive, vinaigre de noix. Plongez les pommes de terre primeurs dans une casserole d'eau salée et faites cuire 20 minutes après ébullition. Pelez et émincez finement l'oignon. Coupez le fromage de brebis en dés. Déposez les œufs de caille dans une casserole d'eau et portez à ébullition pendant 4 minutes. Passez ensuite les œufs sous l'eau froide pour les refroidir. Ecalez-les. Coupez les tomates cerise en deux. Epluchez les pommes de terre et coupez-les en cubes. Dans une poêle bien chaude, faites revenir les gésiers pendant 3 à 4 minutes jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. Dans un saladier, mélangez tous les ingrédients. Arrosez d'un filet d'huile d'olive et d'un trait de vinaigre de noix puis mélangez. Faites griller le pain d'épice. Déposez une rondelle de chèvre sur chaque tranche et saupoudrez de cumin. Déposez vos toasts sur la salade et dégustez sans plus attendre.
  14. Netflix est le plus gros service de streaming au monde… et à ce titre l’un des plus gros utilisateurs du réseau internet. Aux États-Unis, l’entreprise exploite à elle seule plus du tiers de la bande passante pour diffuser ses films et ses séries. Avec près de 120 millions d’abonnés dans plus de 200 pays, c’est devenu en quelques années seulement un colosse mondial. Le contenu à fournir est également immense : ce sont des dizaines de milliers de films et d’épisodes de série qui sont proposés partout dans le monde. Et chaque mois, Netflix ajoute des centaines de contenus à son immense catalogue. On n’a pas de chiffres récents, mais en 2013, l’entreprise stockait déjà 3 Po de contenus. Ce sont des péta-octets, cela représente 3000 To, ou bien encore trois millions de giga-octets… et ce chiffre a augmenté de façon exponentielle depuis. Tout ceci donne le vertige, mais c’est surtout la fiabilité exemplaire de Netflix qui force le respect. Mis à part chez quelques irréductibles, le service de streaming ne tombe jamais en panne et il est toujours d’une efficacité redoutable, même avec des connexions lentes ou peu fiables. Comment est-ce que Netflix est arrivé à un tel résultat ? Qu’est-ce qui se passe exactement quand on clique sur le bouton lecture d’une vidéo ? Voici un tour dans l’arrière du décor ! Avant d’appuyer sur lecture : le cloud d’Amazon On a tendance à l’oublier, mais Netflix n’a pas du tout commencé en diffusant des vidéos par internet. L’entreprise a été fondée en Californie en 1997, à une époque où l’idée de regarder une vidéo en qualité HD via sa connexion internet tenait du délire. À l’origine, la firme louait… des DVD. Avant Netflix, il y avait un autre Netflix… (Photo Juan Manuel (CC BY-NC-ND 2.0)) Par rapport à ses multiples concurrents, Netflix n’avait pas construit des boutiques partout dans le monde, les disques étaient envoyés aux clients par la poste, dans des enveloppes. Autre bonne idée qui a fait la différence dans les années 2000, un abonnement mensuel plutôt qu’un paiement à la location. Néanmoins, ce n’est pas ça qui a permis à la start-up d'être toujours là aujourd'hui, c’est plutôt son sens des évolutions et son coup de génie quand, en 2007, elle se lance dans le streaming. C’était quelques mois seulement après l’achat de YouTube par Google, un temps où personne n’avait encore réussi à proposer une offre de streaming de films et séries. À l’époque, il n’y avait pas non plus d’offre de « cloud » bien établie et Netflix a commencé par tout faire en interne. L’entreprise a ouvert deux centres de données aux États-Unis pour fournir son contenu, mais cette approche s’est avérée lente, coûteuse et surtout peu adaptée à la croissance extrêmement rapide que le service connaissait alors. Ces deux data-centers étaient déjà insuffisants à leur ouverture et il a fallu immédiatement en prévoir d’autres… la stratégie n’était pas viable. Pour ne rien arranger, Netflix a connu une très grosse panne à l’été 2008. Une corruption de leur base de données a bloqué complètement l’envoi des DVD et le service de streaming naissant pendant trois jours. Cette panne a poussé l’entreprise à changer radicalement de stratégie. Elle a abandonné dans les mois qui ont suivi son matériel pour se tourner vers un petit acteur à l’époque : Amazon Web Services, souvent connu sous le nom d’AWS. Aujourd'hui, AWS est le numéro un mondial des serveurs, de l’hébergement et du cloud, mais cela ne faisait qu’un an environ que le service existait quand Netflix a placé toutes ses données chez Amazon. C’était un pari et il s’est révélé gagnant, puisqu’AWS est toujours au cœur de son infrastructure, près de dix ans plus tard. Pourquoi AWS ? Netflix voulait s’assurer que son service ne soit jamais interrompu, même en cas de panne, et qu’il s’adapte en temps réel à la demande. L’offre d’Amazon lui a permis d’atteindre ces deux objectifs, à la fois en plaçant ses données dans plusieurs data centers dans le monde, et en augmentant régulièrement sa capacité de stockage en ajustant simplement le nombre de serveurs à sa disposition. L’entreprise a ainsi opté pour trois régions AWS, des zones géographiques distinctes où toutes ses données sont répliquées à l’identique : en Virginie du Nord et en Oregon aux États-Unis, et à Dublin en Irlande. L’idée de ce triptyque est de s’assurer qu’il y a au moins deux sources de données en fonctionnement à tout moment. Si Amazon a une panne technique dans l’un des trois data centers, les clients sont automatiquement transférés sur l’un des deux restants, en toute transparence. Pour s’assurer que cela fonctionne bien, Netflix fait des tests tous les mois en grandeur nature : le service simule l’arrêt total de l’une des trois régions pour vérifier que tout se passe correctement. Une région doit être « évacuée » en six minutes, c'est-à-dire qu’il faut six minutes pour répartir tous les utilisateurs qui étaient sur la région sur les deux autres. Ce type d’infrastructure est coûteux — Netflix paie trois fois plus pour reproduire la même architecture trois fois —, mais c’est l’assurance de garantir un fonctionnement même en cas de panne. Et si l’entreprise le voulait, elle pourrait étendre son architecture avec une ou plusieurs régions supplémentaires. Netflix pourrait ouvrir dans une toute autre région du monde, par exemple en Australie ou en Asie, et ainsi répartir davantage ses utilisateurs. La carte actuelle des data centers AWS. En vert, les régions qui seront bientôt ouvertes. Ce type d’architecture redondante est très difficile à gérer et Netflix a souvent été obligé de créer ses propres solutions pour s’assurer que toutes les données soient identiques partout, et aussi que n’importe quelle région puisse être fermée sans impact visible pour les utilisateurs. Même si c’est plus compliqué et probablement coûteux en développement, l’entreprise a économisé en passant à AWS à la place de ses propres solutions maison. Pour comprendre pourquoi, il est important de savoir comment fonctionne AWS. Contrairement à un hébergeur traditionnel, où vous louez un serveur physique ou virtuel au mois, Amazon propose des serveurs qui peuvent être activés ou désactivés en quelques secondes. Et il les fait payer à l’heure près : si Netflix doit convertir une vidéo, il peut louer un serveur puissant pendant quelques heures et le rendre ensuite. Si l’entreprise était restée sur l’idée de gérer ses propres serveurs, elle devrait payer en permanence pour des serveurs qui ne seraient pas constamment utilisé. Pour simplifier, Netflix dépend principalement de deux offres au sein d’AWS : les serveurs à la demande EC2pour les traitements des vidéos et toutes les opérations de calcul, les giga de S3 pour stocker les fichiers originaux et les versions optimisées. C’est en fait plus complexe que cela, il y a aussi des bases de données (en partie DynamoDB, en partie Cassandra) et d’autres services annexes, mais on a essentiellement ces deux éléments, le traitement et le stockage. Extrait de la grille tarifaire d’EC2 à Dublin. Notez les tarifs en heure, et non au mois. Le traitement le plus évident concerne les vidéos elles-mêmes. Quand Netflix veut ajouter un contenu à son offre, l’entreprise récupère une vidéo de base qui doit ensuite être traitée de plusieurs manières avant d’être proposée en streaming. Il y a une étape de validation, pour vérifier que la source n’est pas corrompue ou ne présente pas de défaut. Quand c’est bon, le fichier passe par un processus nommé en interne media pipeline qui implique plus de 70 outils différents et qui est totalement automatisé. La finalité est de convertir le fichier source qui peut peser plusieurs téra-octets, en fichiers plus légers, adaptés à la diffusion en streaming. Dans le jargon, on parle de transcoding et c’est une étape qui nécessite énormément de puissance processeur. C’est aussi une étape assez lente et c’est pourquoi Netflix a mis en place un processus complexe pour accélérer les choses. Chaque fichier source est découpé en de multiples morceaux et chaque serveur se charge d’un morceau pour avancer le travail en parallèle. À la fin du processus, la vidéo est reconstituée en recollant tous les morceaux. Netflix peut mobiliser jusqu’à 300 000 processeurs en même temps pour transcoder une vidéo. Cette énorme capacité de calcul, supérieure à bien des supercalculateurs actuellement en fonctionnement, lui permet d’aller vite, très vite. Une demi-heure peut suffire pour qu’un nouveau fichier soit converti et disponible au streaming. Ce processus entièrement automatisé sert régulièrement pour reconvertir la totalité du catalogue : une fois en 2015 pour réduire la taille des flux vidéo tout en améliorant leur qualité ; une fois en 2016 pour que les vidéos puissent être téléchargées et encore une fois en 2017 pour améliorer à nouveau la qualité des vidéos. Et tout ceci se fait en arrière-plan : dès que les serveurs ne sont plus autant sollicités pour fournir du contenu, ils servent à transcoder un petit morceau de vidéo. Cet aspect est essentiel pour Netflix, car cela lui permet de réduire régulièrement le poids des vidéos et donc d’économiser en frais de bande passante. L’entreprise exploite par ailleurs des techniques de pointe, par exemple pour analyser indépendamment chaque scène et ajuster ainsi la qualité en fonction de ce qui se passe. Une scène d’action nécessite un débit supérieur qu’une séquence calme pour offrir le même résultat visuellement et en travaillant ainsi plus finement, on obtient des fichiers plus légers à qualité égale, ou de meilleure qualité à poids égal. En travaillant scène par scène, Netflix a réussi à améliorer la qualité des vidéos diffusées sur les toutes petites connexions. À gauche, l’ancienne qualité ; à droite, la nouvelle. Dans les deux cas, le poids du fichier est similaire. C’est bénéfique pour Netflix qui économise sa bande passante, mais c’est aussi bénéfique pour l’utilisateur. Même avec une connexion internet médiocre, vous aurez en moyenne une meilleure qualité sur ce service que chez un concurrent qui se contente d’un seul profil pour toutes les vidéos. Cela veut dire aussi que Netflix gère énormément de fichiers pour chaque épisode ou film à son catalogue. En fonction de la vitesse de votre connexion, mais aussi du matériel utilisé pour lire la vidéo, vous aurez un flux vidéo différent. Ajoutez à cela toutes les pistes audios et les fichiers de sous-titre que Netflix doit également gérer et vous aurez vite le vertige. La deuxième saison de Stranger Things, par exemple, est composée de neuf épisodes seulement, mais elle représente au total pas moins de 9 570 fichiers. Et ce n’est qu’une seule saison d’une seule série… imaginez ce que cela représente pour tout le catalogue ! Chaque vidéo est composée d’une multitude de fichiers différents, en fonction des capacités du client de lecture, des choix de langue et de sous-titre. Pour certains épisodes de série, cela représente 1 200 fichiers (image Netflix). Mais assez parlé de la préparation, venons-en à la lecture. Un nuage très local pour distribuer les vidéos Quand vous ouvrez l'application Netflix, que ce soit sur Apple TV, sur iPhone, sur un téléviseur connecté ou même dans un navigateur web, vous vous connectez d’abord aux data centers d’Amazon. Les serveurs EC2 ne servent pas qu’au traitement des vidéos, ils ont de nombreux autres rôles, à commencer par suivre tout ce que chaque utilisateur regarde, veut regarder, peut regarder et pourrait avoir envie de regarder. Netflix personnalise l’expérience de chaque utilisateur… jusqu’aux images d’illustration qui sont différentes en fonction des goûts de chacun. Si vous aimez plutôt les comédies romantiques, l’horreur ou la science-fiction, vous verrez une image différente pour chaque série ou film. Netflix conserve un historique de tout ce que vous avez regardé et le service s’en sert pour alimenter ses suggestions. Les avis que vous pouvez laisser entrent également dans l’immense algorithme mis au point au fil des années, tout comme les éléments ajoutés par vos soins à votre liste Netflix. Les suggestions sont calculées par des serveurs, qui servent aussi à contrôler ce que vous pouvez regarder, en fonction de votre pays, mais aussi d’éventuelles restrictions parentales. Une nouveauté à venir permettra d’ailleurs à des parents de bloquer un film ou une série en particulier, et le serveur en tiendra compte également pour donner son feu vert. On a seulement parlé d’AWS jusque-là, et pour cause, le cloud d’Amazon est vraiment au cœur du fonctionnement de Netflix. Néanmoins, ce n’est pas la seule brique dans l’architecture du service : quand vous avez choisi votre vidéo et que vous appuyez sur lecture, le fichier n’est pas récupéré sur le stockage fourni par S3. Non pas que ce soit impossible, mais ce serait lent, sauf à habiter juste à côté des data centersd’Amazon. Pour offrir une bonne expérience à tous ses utilisateurs, même les plus éloignés des États-Unis et de l'Irlande où sont situés ses serveurs, Netflix utilise un content distribution network (CDN). L’idée est assez simple : placer le contenu sur des serveurs aussi près que possible des utilisateurs pour limiter les temps d’attente et diminuer la latence. Et même si la connexion directe à AWS était rapide, tous les abonnés ne pourraient pas accéder en même temps à une seule source sans congestionner les réseaux, y compris ceux énormes d’Amazon. C’est pourquoi on a recours à un CDN qui répartit la charge plus équitablement dans le monde. L’état du CDN de Netflix, courant 2016. Dans un premier temps, Netflix a essayé de développer son propre CDN, mais comme pour les serveurs, cette tentative a vite été remisée. Courant 2009, la firme a fait appel aux gros acteurs du marché, comme Akamai(numéro un mondial), Limelight et Level 3, et utilisé leur capacité de stockage et de diffusion. Cela a permis à Netflix de se concentrer sur ses algorithmes de conversion et ses outils de recommandation, mais ses besoins étaient tels que les coûts de gestion se sont envolés. Dès 2011, l’entreprise est revenue à une solution maison, mais en employant une idée plus originale et nouvelle. Les CDN traditionnels reposent sur des data centers existants, où des serveurs stockent une copie locale de ressources qui seront ainsi disponibles plus rapidement pour les utilisateurs à proximité. Avec son programme Open Connect, Netflix utilise également des serveurs qui stockent des ressources, mais l’entreprise a choisi de placer ces ordinateurs au plus près de ses clients, dans deux endroits clés du web. Les serveurs Netflix sont rouges comme le logo de l’entreprise et sont nommés en interne OCA, pour Open Connect Appliances. On en trouve tout d’abord dans les Internet Exchange Point (IXP), des points d’interconnexion sur le réseau où les fournisseurs d’accès à internet (FAI) se connectent. Pour se rapprocher encore davantage des utilisateurs, on en trouve surtout chez ces derniers. Depuis 2012, la firme propose aux FAI du monde entier d’installer ses serveurs rouges directement sur leurs réseaux. Présentation en 2016 des différents serveurs OCA installés par Netflix dans les FAI du monde entier (image @brendangregg). Netflix ne fait pas payer pour ce service, que n’importe quel FAI peut demander en remplissant un formulaire. Une étude de faisabilité est alors menée et si elle est concluante, l’entreprise américaine envoie à ses frais un ou plusieurs OCA, en fonction des besoins estimés. Le FAI l’installe dans l’un de ses centres de données et à partir du moment où le serveur est configuré par Netflix et activé, ses abonnés utiliseront en priorité les vidéos stockées sur cet ordinateur. Pourquoi est-ce qu’un FAI accepterait de stocker gratuitement des serveurs tiers qu’il ne contrôle pas, de les alimenter et de les relier à son propre réseau ? La réponse est en fait assez simple : en entrant dans le programme Open Connect, le fournisseur assure à la fois à ses utilisateurs une meilleure qualité de service, tout en réduisant ses factures en matière de bande passante vers l’extérieur. Le premier point est facile à comprendre : la vidéo étant stockée à proximité immédiate des abonnés, elle est disponible plus rapidement que si elle devait venir d’un serveur situé dans un autre pays. Pour le fournisseur, c’est aussi un moyen de réduire sa facture de bande passante depuis son propre réseau vers l’extérieur, vers les autres FAI et vers les data centers du monde entier. Il est difficile de généraliser le prix que cela coûte, mais une chose est sûre : en stockant les vidéos de Netflix sur son propre réseau, cela ne coûte plus rien au FAI, si ce n’est les frais de fonctionnement des OCA. Et certains estiment qu’ils peuvent économiser plusieurs dizaines de milliers de dollars par serveur installé, ce qui est une somme significative. Illustration de Netflix : depuis l’un de ses trois data-centers principaux (ici, celui de Californie), les vidéos sont stockées sur les OCA d’un fournisseur d’accès (ici, situé en Australie). C’est cette copie locale qui est ensuite exploitée par les clients du FAI. C’est pour cette raison que tous les FAI, ou presque, ont accepté l’offre de Netflix. En France, c’est le cas d’Orange, de Bouygues et de SFR… mais pas de Free. Les problèmes d’accès au service de streaming constatés par les abonnés sont directement liés au choix de l’entreprise de Xavier Niel de ne pas accepter les OCA, pour une raison qui n’est pas exactement connue1. Les clients de Free doivent accéder aux vidéos stockées sur un serveur hors du réseau du FAI et il y a tant d’utilisateurs de Netflix que le lien vers ce serveur est trop petit pour offrir un service correct à tout le monde. Même si certains acteurs résistent encore, c’est un coup de génie de la part de Netflix qui a réussi à casser les prix pour créer son réseau mondial de distribution. Les FAI trouvent leur compte autant que le service de streaming, ce qui a permis à Open Connect de se déployer partout et de servir exclusivement à diffuser toutes les vidéos depuis au moins 2016. À cette époque, le réseau diffusait plusieurs dizaines de térabits par seconde aux heures de pointe, et ce chiffre augmente sans arrêt. Et même si les serveurs placés chez les FAI ne disposent pas nécessairement du contenu intégral de Netflix, ils stockent le contenu le plus populaire pour s’assurer que la majorité des vidéos ne quittent jamais le réseau local. Le reste provient des OCA placés dans les IPX qui disposent en théorie du catalogue intégral du service, et en dernier recours de S3, le stockage d’Amazon qui contient l'original de tout le catalogue. Schéma explicatif fourni par Netflix, qui montre le lien entre le cloud d’Amazon (AWS) et les serveurs installés par Netflix chez les fournisseurs d’accès à internet (OCA). AWS est toujours utilisé pour gérer le client Netflix et les autorisations, mais les OCA font le plus gros du travail en termes de volumes échangés. Netflix collecte de nombreuses données sur l’utilisation de son service et l’entreprise s’en sert pour essayer de prédire les contenus qui seront les plus populaires. Elle peut le faire à l’échelle globale, mais aussi locale, en déterminant des profils par pays, voire par région à l’intérieur des pays. À partir de ces informations, les OCA stockent chaque nuit chez les FAI les vidéos les plus susceptibles d’être regardées le lendemain. L’opération est faite quand Netflix est le moins utilisé, et c’est aussi quand le réseau du fournisseur d’accès sert le moins, pour limiter au maximum l’impact des serveurs. Comment Netflix détermine ce qu’un FAI devrait stocker ? Il y a des cas évidents, comme la sortie d’une nouvelle série populaire : tous les serveurs Netflix du monde entier auront sans doute une copie de la dernière saison de House of Cards quand elle sortira, par exemple. Mais cela ne s’arrête pas aux cas les plus évidents, et la firme a mis au point un algorithme sophistiqué qui analyse les habitudes de lecture de chaque coin du monde pour stocker automatiquement les films et séries les plus susceptibles d’être demandés. Vous vous souvenez que chaque épisode de série, documentaire ou film est constitué de centaines de fichiers différents ? L’algorithme ne se contente pas de sélectionner un contenu, il charge des fichiers. C’est logique : la bande-son et les sous-titres français seront plus populaires en France qu’en Allemagne. Cela veut aussi dire que si l’iPhone est majoritairement utilisé à un endroit, l’algorithme ne sélectionnera pas nécessairement les fichiers les plus lourds. Le système est encore plus optimisé que cela. Si un contenu est jugé extrêmement populaire, il ne sera pas stocké en un seul exemplaire. Au contraire, Netflix envoie plusieurs copies, pour éviter de surcharger un serveur en répartissant la charge, et aussi pour s’assurer une redondance, même au niveau le plus local. En général, chaque FAI dispose de plusieurs serveurs OCA, et chacun est totalement indépendant. Schéma du fonctionnement d’Open Connect : à gauche, des serveurs placés sur les IPX, les principaux nœuds d’interconnexion d’internet ; à droite, deux OCA, les serveurs installés par Netflix chez les FAI, fournissent le contenu aux abonnés du FAI. Dans cet exemple, si l’un des deux OCA tombe en panne, l’autre prend le relai. Et si les deux ne fonctionnent pas, les clients accèdent alors directement au niveau supérieur. Tout est prévu pour éviter les interruptions de service en cas de problème. En cas de panne matérielle sur un OCA hébergé par un FAI, tous les autres prennent le relai immédiatement. Et en cas de force majeur, le système est conçu pour basculer automatiquement sur le serveur rouge le plus proche, soit ailleurs sur le réseau du FAI, soit dans les IPX et vraiment en dernier recours, aux serveurs d’Amazon. De la même manière, si trop de personnes se connectent à un même serveur, les utilisateurs seront automatiquement répartis sur un autre serveur. Tout ceci est possible parce que Netflix maîtrise la chaîne complète. Par exemple, toutes les applications savent gérer ces transferts transparents d’un serveur à l’autre, y compris pendant la lecture. Sans que vous le sachiez, vous changez peut-être de source à plusieurs reprises pendant les 45 minutes que dure l’épisode de votre série. Naturellement, les changements interviennent aussi si la qualité de votre connexion internet change, ce qui explique que vous passez parfois de la HD à une bouillie de pixels. Netflix s’assure que la lecture ne s’arrête jamais, quitte à réduire la qualité visuelle, mais l'application vérifie aussi que le serveur que vous utilisez à un instant donné est bien le meilleur. Et s’il détermine que ce n’est plus le cas, il en changera dans la foulée. En utilisant Netflix dans un navigateur, vous pouvez obtenir des informations détaillées sur le flux vidéo en appuyant sur les touches control option shift d. Vous y verrez notamment l’adresse du serveur utilisé (en bleu) et vous noterez qu’il y en a deux, une pour la vidéo et une pour l’audio. D’ailleurs, la qualité sonore est privilégiée en cas de chute du débit (l’image est dégradée avant le son). Pour conclure Expliquer ce qui se passe quand on appuie sur lecture dans Netflix est long et assez compliqué, mais c’est pour une bonne raison. Des serveurs d’Amazon jusqu’aux machines rouges installées directement chez les fournisseurs d’accès à internet, la firme a créé au fil des années un système complexe, mais d’une efficacité redoutable, le tout à un prix très raisonnable qui lui donne un avantage concurrentiel évident. L’approche de Netflix est originale2 et payante. Elle repose sur du matériel — les serveurs OCA sont conçus en interne —, mais la partie la plus importante est logicielle. Le service a pris une longueur d’avance grâce à son processus de conversion qui lui permet d’offrir une meilleure qualité d’image tout en réduisant sa bande passante ainsi qu'à ses algorithmes qui lui permettent de savoir à l’avance les contenus qui seront populaires. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez encore l’approfondir grâce à la politique d’ouverture de Netflix. Là où la majorité des entreprises gardent jalousement leurs secrets de fabrication, Netflix diffuse régulièrement des informations techniques, en particulier sur le Netflix Technology Blog. Le service propose aussi bon nombre d’outils utilisés en interne en open source, vous les trouverez tous sur ce site. Même si on se doute de la raison : Free demande à Netflix une contrepartie pour accepter d’installer les serveurs rouges. S’agit-il d’une contrepartie financière, ou bien d’une autre nature (par exemple, offrir Netflix via l’abonnement ?), on ne sait pas exactement. ↩︎ Mais pas unique : Google propose une solution similaire nommée Google Edge Network, anciennement Google Global Cache. Le géant de la recherche est toutefois nettement plus discret et impose aux fournisseurs d’accès à internet la signature d’un contrat de confidentialité, ce qui explique que l’on ne sache rien, ou presque, à son sujet. En France, on sait au moins que SFR a installé des serveurs sur son réseau en 2015, c’est probablement aussi le cas chez les autres FAI. ↩︎
  15. Préparation : 20 minutes Ingrédients pour 4 personnes : 100 g de Jambon de Parme, 3 petites courgettes, Jus et zeste d'½ citron, Huile d'olive extra vierge,1 petit morceau de gingembre, 120 g de yaourt grec, 4 gousses de cardamome, 4 tranches de pain rassis coupées très finement, sel, poivre. Éplucher les courgettes et les couper en petits dés. Assaisonner avec de l'huile, du sel, du poivre, du jus de citron et du zeste de citron râpé. Verser le yaourt dans un bol et ajouter une pincée de sel, des gousses de cardamome pilées, du gingembre râpé et 2 cuillerées d'huile. Couper le pain en tranches très fines, les parfumer avec du poivre fraîchement moulu et arroser d'un filet d'huile d'olive. Faire griller le pain au four à 200°C. Garnir chaque tranche de pain d'une cuillerée de tartare de courgettes, de sauce et d'une ou deux tranches de jambon de Parme. Fleuron de la gastronomie italienne, le Jambon de Parme est une appellation d'origine protégée des plus belles terres d'Emilie-Romagne. Il est reconnaissable à sa couronne ducale à 5 pointes, garantie de son élaboration et de son origine 100% naturelle, sans additif ni conservateur.
  16. L'intersyndicale CGT-UNSA-SUD-CFDT a dévoilé ses intentions de grève perlée qui devrait durer 3 mois à partir du mardi 3 avril 2018. Le conflit doit perturber la circulation des trains deux jours sur cinq pendant 36 jours. La réforme de la SNCF, voulue par le gouvernement, envisage de modifier le statut des cheminots. Rappelons que, dorénavant, les jours de grève ne sont plus payés par l'entreprise. Calendrier des jours de grève présenté par l'intersyndicale Il s'agit là d'un nouveau genre de grève qui s'étend sur une durée de 36 jours. Guillaume Pepy, directeur de la SNCF, regrette cette décision qui "va perturber la vie quotidienne de près de 4,5 millions de voyageurs". II s'est engagé à informer les usagers sur la circulation des trains dès 17 h la veille des jours de grève. Jours de grève en AVRIL : 3 - 4 - 8 - 9 - 13 - 14 - 18 - 19 - 23 - 24 - 28 - 29 Jours de grève en MAI : 3 - 4 - 8 - 9 - 13 - 14 - 18 - 19 - 23 - 24 - 28 - 29 Jours de grève en JUIN : 2 - 3 - 7 - 8 - 12 - 13 - 17 - 18 - 22 - 23 - 27 - 28 Les perturbations, dont on ne connaît pas encore l'ampleur, toucheront de plein fouet les vacances de printemps ainsi que les ponts du mois de mai. Prenez vos précautions !
  17. Une recette qui risque fort de devenir un incontournable chez moi! Je suis toujours surprise de la quantité de choses que l'on peut faire avec un filet mignon, c'est un morceau de viande délicieux que l'on peut décliner à toutes les sauces... Je n'avais encore jamais réalisé de viande séchée et c'est pourtant d'une grande simplicité, tellement simple qu'il n'y a presque rien à faire! Sauf attendre...il faut en effet être patient car la préparation pour un beau filet mignon séché comme celui-ci prendra trois semaines, mais le résultat est vraiment parfait! La recette je l'ai trouvé sur le magnifique blog de Chef Nini, appliquée à la lettre! Ingrédients: 1 filet mignon de porc 1 kg environ de gros sel 2-3 c. à soupe de sucre en poudre 3-4 c. à soupe d'herbes de Provence 1 c. à café de mélange de poivres moulus (noir, blanc, vert, baie rose...) Préparation: Le premier jour: Dégraissez au maximum votre filet mignon. Saupoudrez-le de sucre. Dans un moule à cake, versez la moitié du sel, posez le filet mignon et recouvrez-le entièrement de sel. Recouvrez d'un torchon. Réservez au réfrigérateur pendant 15 à 18h00. 15 à 18h00 plus tard: Retirez tout le sel en passant le filet mignon sous l'eau froide. Séchez-le bien. Préparez un mélande d'herbes de Provence et de poivres et recouvrez le filet de ce mélange. Placez-le dans un torchon propre, enroulez-le dedans. Repliez les extrémités du torchon et réservez au réfrigérateur pendant environ 3 semaines. 3 semaines plus tard: sortez le filet mignon du réfrigérateur et servez-le en apéritif, ou avec une petite salade verte...
×
×
  • Créer...