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nourelfi

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  1. Cela fait maintenant quatre mois qu’Android Lollipop a officiellement été lancé par Google. Comme toutes les mises à jour d’Android, ce sont les constructeurs des appareils qui décident et intègrent la mise à jour pour leurs smartphones et tablettes. Des mises à jour qui ont timidement débuté à la fin de l’année dernière et qui s’accellèrent depuis le début du mois de janvier 2015. Nous avons dressé une liste des principaux smartphones et tablettes de 2014 qui ont eu droit à cette mise à jour ou qui s’apprêtent à la recevoir. Android 5.0 Lollipop Le tableau ci-dessous est mis à jour régulièrement. Ce tableau dresse le portrait des principaux appareils, par marque, qui ont eu droit à une mise à jour vers Lollipop ou, si ce n’est pas le cas, qui indique une date de sortie évoquée par le constructeur. Notez bien que le statut des appareils ci-dessous est valable pour smartphones achetés nus. Dans le cas d’appareils achetés dans le cadre d’un abonnement avec un opérateur, il est possible que les mises à jour vers Lollipop subissent un peu de retard. Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Sony Xperia Z3, Z3 Compact, Z3 Tablet Prévue pour mars 2015 Xperia Z2, Tablet Z2 Prévue pour mars 2015 Xperia Z1 Compact Prévue pour mars 2015 Xperia Z, Tablet Z Prévue pour mars 2015 Xperia C, Xperia E, Xperia M, Xperia T Jamais Samsung Galaxy S5 Reçue (versions Exynos et Snapdragon en janvier 2015) Galaxy S5 mini Prévue pour le deuxième trimestre de 2015 Galaxy Note 4 Non reçue pour l'instant, mais déploiement imminent (mars 2015) Galaxy Note 4 Edge Non reçue pour l'instant, mais déploiement imminent (mars 2015) Galaxy Alpha Prévue mais sans date de sortie précise Galaxy S4 Non reçue en France, mais déploiement imminent (mars 2015) Galaxy Note 3 Non reçue mais prévue pour mars ou avril 2015 Galaxy Note 2 Non reçue (prévue à une date indéterminée) Galaxy S3 Jamais, tout du moins sur les versions 3G Galaxy Tab S 8.4 et 10. 5 Prévue pour mars ou avril 2015 Galaxy Tab Pro/Note 10.1 et 12.2 (2014) Prévue mais sans date de sortie précise HTC One M8 Reçue One M8 Mini Prévue pour mars One M7 Reçue (déploiement en cours) Desire EYE Prévue pour mars ou avril 2015 Desire 816 Prévue pour mars ou avril 2015 LG LG G3 Reçue LG G2 Prévue mais sans date de sortie précise LG G3S Prévue mais sans date de sortie précise Google Nexus Nexus 4 Reçue Nexus 5 Reçue Nexus 6 Reçue Nexus 7 2012 Reçue Nexus 7 2013 Reçue, y compris pour la version 4G Nexus 9 Reçue Nexus 10 Reçue Motorola Moto X 2014 Reçue Moto X 2013 Prévue mais sans date de sortie précise Moto G 2014 Reçue Moto G 4G Reçue Moto G 2013 Imminente (en cours de déploiement) Moto E Prévue mais sans date de sortie précise Moto E 4G (2015) Reçue Acer Liquid Jade S Prévue pour le deuxième trimestre de 2015 Asus Zenfone 5 4G Prévue au deuxième trimestre de 2015 OnePlus One Prévue pour mi ou fin mars 2015 Meizu MX4 et MX4 Pro Prévue pour mars ou avril 2015 Nvidia Shield Tablet Reçue Shield Prévue mais sans date de sortie précise Wiko Tous les appareils sortis en 2014 Aucune information disponible Xiaomi Mi3, Mi 2, Mi 2A, Mi 2S Prévue pour le premier semestre de 2015 Sony Sony fait figure de mauvais élève parmi les constructeurs importants de smartphone. Actuellement aucun de ses appareils n’a encore reçu la mise à jour. Le japonais communique toutefois régulièrement sur l’avancement de la mise à jour de ses produits vers Lollipop. Les sources ont ainsi été mises à disposition des développeurs et on s’attend à une mise à jour de sa gamme complète d’appareils pour mars 2015, voire avril 2015 au plus tard. La bonne nouvelle dans tout cela, c’est que cette mise à jour tardive profitera à des téléphones relativement anciens. Le Xperia Z premier du nom ainsi que le Xperia Z2 devrait avoir droit à Lollipop à quelques semaines d’intervalle. Un mal pour un bien en quelque sorte. En savoir plus : Les touches de navigation Lollipop seront un peu particulières chez Sony Samsung Le déploiement de Lollipop sur les appareils de Samsung a été pour le moins chaotique. Le premier appareil du coréen a disposer de Lollipop a été le Galaxy S5, dont la mise à jour a été déployée en janvier dernier. Samsung assure d’ailleurs un suivi exemplaire, puisqu’une seconde a été mise en ligne quelques jours après, et met le téléphone à jour vers la version 5.0.2 de Lollipop avec, en plus, un véritable mode silencieux. En savoir plus : Samsung Galaxy S5 : Lollipop est arrivé et voici les changements qu’il apporte Le cas des autres appareils de Samsung est un peu plus flou. On sait que le déploiement de Lollipop sur le Galaxy Note 4, Galaxy Note 4 Edge, Galaxy Note 3 et le Galaxy S4 est imminent. La ROM est actuellement déployée en Corée du Sud et dans quelques pays de l’Europe de l’Est, certainement pour la tester et devrait arriver sur les smartphones occidentaux d’ici quelques jours ou semaines. Il reste enfin quelques inconnues dans les appareils de Samsung. Le cas du Galaxy Alpha, pourtant sorti peu de temps avant le Galaxy Note 4, est à ce jour inconnu. Il serait improbable que Samsung ne le mettre pas à jour vers Lollipop mais il n’a jamais communiqué sur le statut de cet appareil depuis le début de l’année. Même remarque pour la version Mini du Galaxy S5, dont on ne sait pas quand la mise à jour arrivera si ce n’est à un vague « deuxième trimestre de l’année« . Enfin, Samsung a confirmé que le Galaxy Note 2 aura bel et bien droit à Lollipop. Mais là encore, le mystère plane quant à une quelconque date de sortie. Enfin, le Galaxy S3 n’aura jamais droit à une mise à jour vers Lollipop. Le smartphone de 2012 de Samsung n’a jamais eu droit à une mise à jour vers KitKat l’année dernière, ce qui signifie que Lollipop lui est également interdit. Le cas des versions 4G du Galaxy S3 est cependant inconnu. HTC Dès l’annonce de Lollipop, HTC avait promis de porter le nouvel OS de Google sur le HTC One (M8) en moins de 90 jours. Le pari a été plus ou moins tenu puisque la mise à jour est arrivée à la mi-janvier aux Etats-Unis et à la fin janvier en France. Mieux, Lollipop a été déployé sur le HTC One (M7) quelques jours plus tard. Pour les autres appareils, c’est beaucoup plus flou. HTC communique assez peu sur ses smartphones de milieu et d’entrée de gamme. On se doute ainsi que le HTC One Mini 2 devrait bien recevoir Lollipop, mais on ne sait pas exactement quand. Même constat pour les différents Desire, dont les modalités de déploiement de Lollipop sont encore très vagues. Le second trimestre reste toutefois une bonne estimation. LG Electronics A l’inverse de Sony, LG a été l’un des premiers constructeurs à déployer Lollipop sur son flagship, le LG G3, dès la mi-décembre en France. Un record de vitesse, que seul Motorola a égalé. Pour autant, une fois la mise à jour du G3 passée, c’est le désert de sucette sur les autres appareils du coréen. On sait déjà que Lollipop a été partiellement déployé sur les LG G2 sud-coréens, mais LG ne communique pas sur une sortie en occident. Quant aux autres appareils d’entrée et de milieu de gamme, c’est le blackout total. LG n’a rien dit à propos du G3S ni du G Flex, pourtant sorti en 2014 et de ses innombrables appareils sortis l’année dernière, pourtant installés sous KitKat. On attendra le deuxième et le troisième trimestre de cette année pour savoir ce qu’il en est. Google Nexus La gamme des Google Nexus est la plus simple : tous les téléphones et tablettes, à partir du Nexus 4 ont eu droit à une mise à jour vers Lollipop dès octobre dernier. Les appareils de Google sont toujours les premiers à bénéficier des mises à jour d’Android. Le Nexus 5 et le Nexus 6 ont ainsi été les premiers à avoir eu droit à une sucette, très vite suivi du Nexus 4 et des diverses tablettes de la gamme. Seule ombre au tableau, la Nexus 7 2013, dans sa version 4G a dû attendre la mi-janvier pour avoir droit à la précieuse mise à jour. On a vu pire. Motorola Motorola faisait partie de ces constructeurs à promettre un déploiement rapide de Lollipop sur ses appareils. Et le pari est dans l’ensemble réussi. A la mi-février, seul le Moto G 2013, le Moto E et le Moto X 2013 n’ont pas encore été mis à jour. Les autres appareils, Moto X 2014 en tête, suivi du Moto G 2014 et du Moto G 4G sont déjà sous Lollipop. Si Lollipop ne devrait pas tarder sur le Moto E et sur le Moto G 2013 (une question de jours ou de semaines), le cas du Moto X 2013 est plus problématique. Motorola a ainsi confirmé avoir rencontré des problèmes avec la partie hardware de l’appareil et ne sait pas quand la mise à jour pourra être mise en ligne. Il faudra certainement attendre quelques mois. Acer Longtemps positionnés sur l’entrée de gamme, la très grande majorité des produits Acer ne passeront pas sous Lollipop. Acer fait toutefois des efforts depuis quelques mois, notamment avec sa nouvelle gamme de smartphones de milieu de gamme, les Liquid Jade. Si l’on ne sait pas si le Liquid Jade, sorti l’année dernière, aura droit à Lollipop, Acer a en tout cas confirmé que Lollipop arrivera bien durant le second trimestre sur le nouveau Liquid Jade S. Asus Les rares informations concernant la mise à jour des téléphones d’Asus proviennent de leaks. Il se murmure juste que les Zenfone de l’année dernière auront droit à une mise à jour. Concernant la France, cela signifie qu’une mise à jour sur le Zenfone 5 LTE devrait être disponible d’ici quelques mois. OnePlus OnePlus, comme beaucoup de constructeurs, a affirmé un temps pouvoir déployer Lollipop sur le One en moins de 90 jours. Las, la jeune marque n’avait pas anticipé les tensions avec les développeurs de sa ROM Cyanogen Inc. Résultat, il faudra maintenant attendre le milieu ou la fin du mois de mars prochain pour pouvoir goûter à Lollipop. Pour les plus pressés, une ROM stock est toutefois disponible sur les forums de la marque. Meizu Les constructeurs chinois n’ont pas été particulièrement bavards sur la mise à jour vers Lollipop. Meizu fait partie de ceux-ci et s’est simplement contenté pour l’instant d’affirmer qu’une mise à jour pour le MX4 et le MX4 Pro était dans les tuyaux. Sortie prévue pour mars ou avril 2015. Nvidia Nvidia est également un bon élève. Il faut dire que le fondeur américain n’a pas beaucoup d’appareil à mettre à jour. Ceci dit, il a été le premier constructeur, après Google, à avoir déployé la mise à jour et ce, dès la fin du mois de novembre 2014 sur la Shield Tablet. Le suivi a été exemplaire puisqu’un mois plus tard, une nouvelle mise à jour était disponible et faisait passer la tablette sous Android 5.0.1. Concernant la Shield (Portable), le premier produit de NVIDIA, est encore sous Android 4.4.2 (KitKat). Pour le moment, aucune mise à jour n’a été programmée. Wiko Le cas de Wiko est simple : Wiko n’a jamais communiqué sur Lollipop. Malgré son poids important dans les ventes de smartphone en France, le constructeur franco-chinois n’a donné aucune indication. On se contentera donc dire que pour l’instant, il est peu probable que ses appareils sortis l’année dernière aient un jour droit à Lollipop. L’espoir est d’autant plus mince, que les smartphones de Wiko de ce début d’année sont encore coincés sous Lollipop. Mais qui sait ? Wiko a tendance à prévenir des mises à jour quelques jours seulement avant leur déploiement. Xiaomi Le cas de Xiaomi est compliqué. Le constructeur chinois a timidement communiqué sur le sujet en novembre dernier puis n’a plus rien annoncé depuis. Aux dernières nouvelles, Xiaomi testerait sur un petit comité de bêta-testeurs une ROM sous Lollipop, réservée aux propriétaires de Mi 2. Mais on ne sait ni quand cette ROM sortira, ni sur quels appareils exactement.
  2. Nous avons profité de notre dernière journée sur place à Barcelone pour tester les performances du Galaxy S6 de Samsung de fond en comble. Nous avons pu reproduire notre protocole de test habituel pour mesurer les performances synthétiques, applicatives et vidéoludiques. On coupe court à tout suspense : le Galaxy S6 est bon, très bon même. À chaque sortie de nouveaux flagships, c’est la course aux benchmarks pour savoir lequel sera le plus puissant. Pour certains utilisateurs, ces mesures n’ont aucun intérêt. Mais pour d’autres, c’est le nerf de la guerre. Dans tous les cas, les benchmarks sont très utiles et même s’ils ne sont pas complètement fiables, ils permettent d’avoir une première approche objective avec le terminal. Nous avons donc voulu savoir ce que donnait le Galaxy S6 tout fraichement dévoilé par Samsung. Nous avons pu jouer une petite heure avec plusieurs terminaux pour tester le CPU, le GPU, mais aussi la nouvelle mémoire flash UFS. L’analyse de l’Exynos 7420 Avec le Galaxy S6, Samsung a surpris pas mal de monde. En effet, le constructeur coréen a tout simplement fait une croix sur la proposition de Qualcomm et son Snapdragon 810 pour se consacrer entièrement à une solution interne, l’Exynos 7 Octa (7420). Cela faisait très longtemps que Samsung n’avait pas proposé un flagship en une seule version. D’habitude, on a droit à une version asiatique intégrant un Exynos et une seconde dédiée à l’Europe et aux États-Unis avec un Snapdragon. Il faut en fait remonter au Galaxy S premier du nom pour retrouver une telle situation. Un retour aux sources au niveau technique qui s’est avéré payant, comme nous le verrons plus loin. Exynos 7420 Exynos 5433 Snapdragon 810 CPU 4 x Cortex-A57 (2,1 GHz) 4 x Cortex-153 (1,5 GHz) 4 x Cortex-A57 @ 1,9 GHz 4 x Cortex-A53 @ 1,3 GHz 4 x Cortex-A57 @ 1.96 GHz 4 x Cortex-A53 @ 1.5 GHz GPU Mali-T760 MP8 Mali-T760 MP6 Adreno 430 RAM LPDDR4 (2x 32-bit @ 1555MHz) LPDDR3 (2x 32-bit @ 825 MHz) LPDDR4 (2x 32-bit @ 1555MHz) Architecture aarch64 armv7l aarch64 Gravure Samsung 14nm FinFET Samsung 20nm TSMC 20nm Stockage UFS 2.0 eMMC eMMC Récemment, le Chef de la division mobile de Samsung a annoncé que le partenariat avec Qualcomm restait toujours d’actualité. Il a toutefois ajouté que son entreprise choisissait les meilleures puces dans l’intérêt du consommateur et il semblerait donc que le Snapdragon 810 ne respectait pas le cahier des charges. Cette manœuvre permet également de diminuer la dépendance avec la firme de San Diego. 14nm : l’arme redoutable de Samsung Lorsqu’on se penche un peu plus en détail sur l’Exynos 7420, on comprend aisément pourquoi Samsung n’a pas choisi de réaliser une version en Snapdragon 810 de son terminal haut de gamme. La puce du géant coréen se distingue sur un point crucial : elle est gravée en 14nm FinFET contre 20nm pour la puce de Qualcomm. La différence de l’utilisation d’un tel process : une puce plus compacte donc plus facile à intégrer dans un smartphone compact et, surtout, une consommation et une chauffe davantage maitrisées. Samsung parle d’une consommation en baisse de 30 % par rapport au 20nm pour des performances en hausse de 20 %. Il aurait donc été très difficile de la part de Samsung de proposer deux terminaux si différents de ce point de vue, que ce soit pour l’intégration, mais aussi du point de vue marketing. Ce choix stratégique n’aurait pas pu être réalisé par une autre entreprise que Samsung. Le géant coréen est l’un des rares fondeurs que compte la planète. Un fondeur est une entreprise capable de produire des puces et non pas seulement de les concevoir. Samsung pour sa part conçoit ses puces et les fabrique. Cerise sur le gâteau, Samsung est l’un des très rares fondeurs à faire partie du cercle fermé de la gravure FinFET en 14nm. À part le géant coréen, seul Intel est capable de faire sortir des puces de la sorte en masse. TSMC devrait aussi pouvoir le faire, mais d’ici quelques mois seulement, pour le Snapdragon 820 notamment. La barre des 2 GHz dépassée Rien qu’avec une gravure en 14nm, l’Exynos 7420 laisse présager de bonnes performances. Lorsqu’on analyse un peu plus en détail le SoC (avec les détails que nous avons pour le moment), on en arrive à la même conclusion. En effet, la puce est constituée en tout de deux groupes de quatre cœurs : des Cortex-A57 cadencés à 2,1 GHz d’un côté et des Cortex-A53 cadencés à 1,5 GHz d’autre part. La fréquence de 2,1 GHz est très élevée pour ce type de cœurs et Samsung a sûrement profité de la gravure en 14nm pour dépasser la barre des 2 GHz, là ou un Snapdragon 810 reste coincé à moins de 2 GHz. La première vraie puce 64 bits du Coréen Un rapide mot concernant la prise en charge du jeu d’instruction 64 bits. Les rumeurs se sont confirmées : l’Exynos 7420 est bien la première puce mobile de Samsung a prendre en charge le jeu d’instruction 64 bits supporté par Lollipop. L’Exynos 5433 dispose des mêmes types de coeurs, mais le Galaxy Note 4 coréen sous Lollipop reste coincé en 32 bits. La preuve, sur CPU-Z, l’architecture du Galaxy S6 est de type aarch64 contre armv7l pour le Galaxy Note 4 en Exynos. La raison pourrait venir du couple firmware / pilotes comme Anandtech le supposait en fin d’année dernière. La prise en charge du jeu d’instructions 64 bits devrait permettre d’améliorer légèrement les performances. Rien de bien délirant puisqu’on parle de quelques pourcents au maximum dans des cas spécifiques (décompression, par exemple). Pour aller de pair avec ce processeur octo-cœur, Samsung a intégré une puce graphique ARM : la Mali-T760 MP8. On la connait déjà puisqu’elle était présente dans le Galaxy Note 4 Coréen et son Eynos 7 Octa (5433) gravé en 20nm. Sauf qu’ici elle intègre 8 cœurs contre 6 auparavant. Enfin, pour la mémoire vive, Samsung utilise dorénavant de la LPDDR4-1554 (2 x 32 bits) en lieu et place de la LPDDR3-1066 (2 x 32 bits) pour l’Exynos 5433. La bande passante est donc en forte hausse, ce qui se ressentira dans les performances. Enfin, pour le stockage, Samsung a délaissé la mémoire eMMC pour passer à la nouvelle mémoire UFS 2.0 qui utilise toujours des puces de mémoire NAND, mais se distingue par son architecture bien plus performante. Les résultats des tests de performance Maintenant que nous avons analysé l’architecture matérielle du Galaxy S6 de Samsung, attaquons-nous à la partie pratique. Pour la partie CPU, nous nous sommes basés sur des benchmarks synthétiques et applicatifs : AnTuTu et PCMark. Pour le GPU, nous avons fait appel à 3DMark Ice Storm Unlimited, GFXBench, BaseMark X et GameBench pour mesurer les performances sur une partie de 15 minutes de Real Racing 3 réglé en mode Xtra High (1080p). Enfin, la mémoire UFS 2.0 a été mesurée avec AndroBench. Pour y voir un peu plus clair par rapport à la concurrence et à l’Exynos 5433, nous avons comparé les résultats avec la tablette de développement Qualcomm et son Snapdragon 810 ainsi qu’avec le Galaxy Note 4 en version coréenne. Galaxy S6 MDP 810 Tablet Galaxy Note 4 (asiatique) SoC Exynos 7420 Snapdragon 810 Exynos 5430 Définition QHD (1440p) UHD (4K) QHD (1440p) AnTuTu 5.1.5 61 150 54 386 48 000 PCMark 5 000 4 166 * 4 131 3DMark Ice Storm Unlimited Total 22 265 24 549 20 316 3DMark Ice Storm Unlimited Graphics 23 630 33 545 15 341 3DMark Ice Storm Unlimited Physics 18 521 12 663 22 390 GFXBench T-Rex (onscreen / offscreen) 19,1 / 47,1 FPS 39 / 57 FPS 21,9 / 37,6 FPS GFXBench Manhattan (onscreen / offscreen) 7,6 / 23,3 FPS 16 / 26 FPS 10,7 / 17,3 FPS Real Racing 3 41 FPS - 33 FPS Lecture / écriture séquentielle 318 / 143 Mo/s - 212 / 117 Mo/s Lecture / écriture aléatoire 20 023 / 5 146 IOPS - 5 755 / 2608 IOPS ** * mesures réalisées sur un HTC One M9 ** mesures réalisées sur un Galaxy Note Edge Un CPU très performant Comme on peut le voir dans le tableau récapitulatif, le Galaxy S6 de Samsung fait très fort. L’Exynos 7420 est un très bon SoC, très performant. La fréquence élevée de son processeur lui permet de se positionner devant le Snapdragon 810 (le SoC qui équipe le HTC One M9) sur les tests fortement dépendant du CPU. C’est le cas d’AnTuTu, PCMark ou encore le test physique de 3DMark. Un GPU presque au top Au niveau du GPU en revanche, le Galaxy S6 se positionne légèrement derrière le Snapdragon 810. La différence est comprise entre 20 et 50 % selon les cas, sur GFXBench et les tests graphiques 3DMark. L’Adreno 430 semble donc être devant le Mali-T760 MP8 utilisé par Samsung. Toutefois, dans Real Racing 3, le Galaxy S6 s’en sort admirablement bien. Certes, il ne parvient pas à atteindre un framerate constant de 60 FPS, mais c’est le premier terminal Samsung à se débrouiller aussi bien. On pourrait penser que cette bonne performance est permise par la gravure en 14nm qui évite de faire chauffer la puce et donc de faire baisser la fréquence du GPU. Mais dans les faits, le Mali-T760 MP8 se permet une pointe à 544 MHz avant de s’effondrer à 266 MHz pendant toute la durée du test (15 minutes) au bout d’une minute de charge. A première vue, l’Adreno 430 est devant le Mali-T760 MP8 mais il faudra vérifier cela sous Real Racing 3 puisqu’avec le Galaxy Note 4, on se souvient que la version coréenne était plus performante dans le jeu de course mais moins performante dans les benchmarks. Une bande passante mémoire élevée En fait, les bonnes performances graphiques sont autant à chercher du côté de la mémoire vive que du nombre de cœurs GPU. Avec le choix de la LPDDR4-1554, Samsung a quasiment doublé la bande passante par rapport à la LPDDR3-825 de l’Exynos 5433 (24,8 contre 13,2 Go/s). Le GPU étant très gourmand en bande passante mémoire, plus celle-ci est élevée et plus les performances de la puce graphiques seront bonnes. Si le GPU pouvait en plus maintenir sa fréquence maximale (comme le faisait le Snapdragon 810 dans la tablette de développement, contrairement au G Flex 2 de LG), on aurait peut-être atteint des performances supérieures à la puce de Qualcomm. Samsung fait donc encore le choix de brider le GPU. En parlant de mémoire, on peut aborder rapidement les puces de mémoires flash organisées autour d’une architecture UFS 2.0. Comme on peut le voir, le gain par rapport à la puce eMMC du Galaxy Note Edge est flagrant. La lecture séquentielle augmente de pratiquement 100 Mo/s contre une augmentation de 22 % pour l’écriture. De plus, le nombre d’opérations par seconde (IOPS) est largement plus élevé, ce qui devrait permettra dans la pratique de bénéficier d’un gain de temps lors des multiples petites opérations (installation d’une application par exemple). Un smartphone très performant Pour conclure, le Galaxy S6 est un smartphone vraiment très performant. Nous n’avons pas pu réaliser les mesures sur le Galaxy S6 edge, mais les résultats devraient être similaires. Par la suite, il faudra évidemment réaliser des tests plus poussés et notamment au niveau de son autonomie qui devrait être assez bonne avec une gravure en 14nm et un écran AMOLED qui reprend les améliorations apportées par le Galaxy S5 LTE-A. Enfin, il faudra comparer l’Exynos 7420 au Snapdragon 810 au HTC One M9 pour mesurer le comportement du SoC de Qualcomm dans un autre appareil que le G Flex 2 ou la tablette de développement.
  3. Naturellement, vous devez être quelques uns à comparer l’Apple iPhone 6 et le Samsung Galaxy S6. Les deux produits se positionnent face à face sur le marché : le leader de la téléphonie contre un de ses plus gros challengers, capable de renverser les tendances en quelques semaines, comme nous avons pu le voir en fin d’année dernière. Et pourtant, le Galaxy S6 a de vrais éléments de différentiation. Design, des influences similaires Sur le Galaxy S6, Samsung a réalisé un vrai changement. On retrouve, en effet, un cadre métallique qui est loin d’avoir une courbe simple. Il est d’ailleurs légèrement arrondi en haut et en bas, mais aplati sur les côtés pour une meilleure adhérence. Les bords du Galaxy S6 et de l’iPhone 6 La même disposition entre les deux appareils Les bords de l’image sont légèrement biseautés, afin de faciliter des balayages naturels en dehors de l’écran. A l’arrière cependant, on retrouve un dos en verre comme sur la lignée Xperia Z3. Enfin, comme on peut le voir sur les photos plus haut, beaucoup d’influences entre Apple et Samsung, sur le bord inférieur et au niveau des angles. Tableau de caractéristiques Galaxy S6 iPhone 6 Système d'exploitation Android Lollipop iOS 8.0 Interface constructeur TouchWiz - Taille d'écran 5,1 pouces 4,7 pouces Technologie d'écran Super AMOLED IPS LCD Définition 2560 x 1440 pixels 1334 x 750 pixels Résolution 576 PPP 328 PPP Traitement anti-rayures Corning Gorilla Glass 4 - SoC Samsung Exynos 7 Octa (7420) 14nm Apple A8 Nombre de coeurs 4 x Cortex-A53 (1,5 GHz) et 4 x Cortex-A57 (2,1 GHz) 2 x ARM Cyclone (1,4 GHz) Puce graphique (GPU) ARM Mali-T760 MP6 PowerVR GX6450 Mémoire vive (RAM) 3 Go LPDDR4 1 Go LPDDR3 Mémoire interne (ROM) 32, 64 ou 128 Go (UFS 2.0) 32, 64 ou 128 Go Micro-SD Non Non Appareil photo (dorsal) 16 MP (f/1.9 OIS) 8 MP Appareil photo (frontal) 5 MP (f/1.9) 1,2 MP Wi-Fi Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac (2,4 + 5 GHz et MIMO 2X2) Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac Bluetooth 4.1 4.0 NFC Oui Oui (mais limité) Port infrarouge Oui Non Réseaux cellulaires Cat 6 (300 / 50 Mbps) Cat 4 (150 / 50 Mbps) Batterie 2 550 mAh (Qi et PMA) - Dimensions 143.4 x 70.5 x 6,8 mm 138,1 x 67 x 6,9 mm Poids 138 grammes 129 grammes Couleurs Blanc, noir, bleu, doré Blanc, gris et doré Un affichage Quad HD L’iPhone 6 est équipé d’un écran de 4,7 pouces en définition HD 720p (en réalité, une définition légèrement supérieure), difficile de le comparer à l’écran du Galaxy S6 : on retrouve, en effet, un écran de 5,1 pouces en définition Quad HD 1440p, ce qui donne une résolution d’environ 577 ppi contre 326 ppi pour l’iPhone 6. Bien entendu, cet écran va consommer plus d’énergie qu’un écran avec une petite définition, néanmoins Samsung avait déjà réalisé un gros travail d’efficacité énergétique sur l’écran du Galaxy S5. Il sera intéressant de voir l’impact de cette augmentation de définition dans nos prochains tests. 5,1 pouces d’un côté, 4,7 pouces de l’autre L’avantage de cet écran Quad HD, c’est qu’il est idéal pour être utilisé avec un casque de réalité virtuelle, étant donné que nos yeux se retrouvent à 2 ou 3 centimètres de l’écran, ce qui nécessite une densité de pixels importante pour garder une image nette. Un capteur cardiaque C’est un des éléments de différentiation, le Galaxy S6 intègre un « vrai » capteur de rythme cardiaque à l’arrière. Enfin, il faut relativiser cette donnée, étant donné qu’il est possible de capturer le pouls avec un simple capteur photo équipé d’un flash LED. Le Galaxy S6 peut néanmoins offrir des résultats plus justes, grâce à une LED infra-rouge et un capteur optique. Samsung l’utilise également pour évaluer notre niveau de stress. Galaxy S6 et iPhone 6 Nous avions comparé l’iPhone 5S et le Galaxy S5, nous avions obtenu un écart d’environ 10 %. Chargement par induction Le Samsung Galaxy S6 intègre un système de rechargement par induction (PMA 1.0) et résonance magnétique (WPC 1.1), ce qui vous permet de recharger votre smartphone sans fil, comme les Nexus 4 et 5, ou encore certains Lumia. Rechargement sans fil Samsung a également annoncé un mode de chargement ultra-rapide, à travers une technologie similaire au Quick Charge 2.0 de Qualcomm. D’après Samsung, il serait possible de gagner 4 heures d’utilisation avec seulement 10 minutes de charge. Même chose, il sera intéressant d’effectuer de vrais tests pour vérifier ses dires et comprendre exactement quelle technologie a été utilisée. Le capteur photo stabilisé A l’arrière, Samsung a opté pour un capteur de 16 mégapixels en ouverture 1.9. On retrouve également un stabilisateur optique (OIS) comme sur le Galaxy Note 4, l’iPhone 6 Plus ou encore le LG G3. Concrètement, c’est le même capteur que le Galaxy Note 4, fabriqué et conçu par Sony. Seul petit changement, Samsung utilise le capteur infra-rouge pour améliorer la détection de la balance des blancs. Le port infra-rouge Comme sur le Galaxy S5, le Galaxy S6 intègre un port infra-rouge sur le dessus, qui permet de piloter la télévision… ou le magnétoscope. Une fonction que l’on retrouve sur plusieurs appareils, comme le HTC One M8 ou encore la Sony Xperia Z3 Tablet. Port infra-rouge UFS 2.0 pour le stockage Samsung est le premier fabricant à utiliser des puces de mémoire flash qui exploitent le standard UFS 2.0 (Universal Flash Storage). L’UFS exploite la fonctionnalité « Command Queue » qui permet d’accélérer la vitesse d’exécution des commandes SSD à travers une interface série full-duplex. UFS 2.0 Concrètement, cette puce est capable d’atteindre la vitesse des derniers SSD, soit envrion 19 000 IOPS en lecture et 14 000 IOPS (la mémoire eMMC 5.1 ne dépasse pas 11 000 IOPS en lecture et 13 000 IOPS en écriture). Un système de personnalisation Samsung a développé tout un système de personnalisation poussé, avec une dizaine de thèmes disponibles. Cette personnalisation permet de modifier la typographie, les icônes, les formes, les sons… avec des thèmes pour tous les goûts. Ce n’est pas un élément de différentiation dans l’univers Android, néanmoins l’iPhone ne propose aucun système similaire sans (mis à part avec le jailbreak). Thème Avengers 4G LTE de catégorie 6 Et enfin, le SoC Samsung Exynos SoC 7420 est le premier SoC à être construit sur un processus 14nm FinFET de Samsung, qui permet d’améliorer grandement l’efficacité énergétique. Cette puce est également compatible 4G LTE catégorie 6, qui permet d’atteindre environ 300 Mbits en débit descendant et 50 Mbits en débit ascendant. C’est ce que l’on appelle 4G+ (voir 4G++) chez les opérateurs mobiles français.
  4. Sur son blog officiel, Google annonce que la limite de morceaux hébergés par l’utilisateur sur le service Google Play Music vient de passer à 50 000 unités. Un petit bonus pour ceux qui commençaient à se sentir à l’étroit dans leur bibliothèque. Vingt mille, c’est beaucoup. Mais cinquante mille, c’est encore mieux. Les (très) gros utilisateurs de Google Play Music vont pouvoir faire grossir la taille de leur bibliothèque musicale puisque le service annonce passer d’une capacité de stockage de 20 à 50 000 morceaux. Les utilisateurs de la version gratuite de Play Music pourront donc héberger ces musiques sur le service et y avoir accès via leurs smartphones, tablettes, ordinateurs et Chromecast. Au-delà de cette nouvelle limite, Google propose de prendre un abonnement premium qui permet d’accéder à plus de 30 millions de titres. Il faut aussi savoir que Google ne demande pas de justificatif d’achat concernant la musique hébergée par l’utilisateur sur sa plateforme, et qu’elle peut aussi bien avoir été achetée légalement que téléchargée illégalement. La comptabilisation, et vous l’aurez compris, se fait en nombre de morceaux, permettant d’ajouter par exemple des « mix » de plusieurs heures qui compteront pour un fichier. Google s’oblige à jouer ainsi avec son offre gratuite pour tenter de grappiller quelques parts de marché dans le domaine du streaming musical, lui qui n’est pas le plus réputé avec des acteurs très actifs comme Spotify ou Deezer. L’actualisation de cette capacité d’hébergement est d’ores et déjà disponible pour tous les utilisateurs, même en France.
  5. Comme Vine l’a fait avec Vine Kids, YouTube lance aujourd’hui une version de son application destinée aux jeunes enfants. YouTube Kids vient en effet de débarquer sur l’App Store d’Apple et sur le Play Store de Google, mais seulement aux États-Unis pour le moment. La firme n’a pas communiqué sur une prochaine disponibilité dans d’autres régions, mais on se doute qu’un déploiement international aura lieu. YouTube Kids se destine donc à toute la famille, mais plus particulièrement aux « jeunes enfants curieux ». Elle est donc particulièrement adaptée aux tablettes, comme en témoigne le visuel de présentation de l’application. Elle permet d’accéder à des spectacles, de la musique, des documentaires et de consulter les vidéos les plus vues. Évidemment, le contenu a été validé par les équipes de Google et les parents n’ont aucune crainte à avoir vis-à-vis de ce que vont regarder leurs chérubins. Il existe d’ailleurs quelques fonctionnalités pensées pour les enfants, comme le rapportent certains médias américains : Un compte à rebours sur le temps d’utilisation de l’app Des réglages de son poussés (moins d’agressivité audio) La désactivation de la barre de recherche Une section « feedback » qui permet aux parents de donner leur avis sur l’application et le contenu On attendra que l’application soit disponible sur les mobiles européens pour la tester plus amplement.
  6. Nouvel ami de Dropbox dans le cadre d’un partenariat permettant notamment d’éditer des documents Office stockés dans le cloud de son concurrent, Microsoft l’utilise pour mieux convaincre les internautes de passer dans son giron. Voici comment bénéficier de 100 Go de stockage gratuits pendant un an sur OneDrive pour qui est déjà utilisateur de Dropbox. Évoquée sur les réseaux sociaux de OneDrive, la procédure tout juste mise en place par Microsoft permet de récupérer, pendant un an, 100 Go de stockage gratuits. Il suffit pour cela de cliquer sur ce lien afin de « vérifier » son compte Dropbox et d’y télécharger un document test, après s’être connecté à OneDrive. Au terme de la manipulation, l’utilisateur se voit crédité de 100 Go de stockage gratuits. Ces derniers viennent s’ajouter aux 15 Go offerts à tous à l’inscription au service, et permettent d’économiser 1,99 euro mensuel pendant 12 mois, prix auquel est facturé cet espace de stockage dans le cadre d’un abonnement. Au terme de l’année, il est évidemment possible de rapatrier les données ainsi stockées à la fin de la période de gratuité ou bien de passer à un abonnement payant pour continuer à en profiter. Notez que le tout fonctionne parfaitement en France. Depuis l’an dernier, et le changement de nom de son service, ex-SkyDrive, Microsoft met nettement l’accent sur le cloud. Plus généreux que Dropbox et ses 2 Go gratuits, il propose des tarifs similaires à Google Drive, qui lui aussi fournit 15 Go à tous et facture 1,99 dollar par mois les 100 Go supplémentaires.
  7. Nouvel ami de Dropbox dans le cadre d’un partenariat permettant notamment d’éditer des documents Office stockés dans le cloud de son concurrent, Microsoft l’utilise pour mieux convaincre les internautes de passer dans son giron. Voici comment bénéficier de 100 Go de stockage gratuits pendant un an sur OneDrive pour qui est déjà utilisateur de Dropbox. Évoquée sur les réseaux sociaux de OneDrive, la procédure tout juste mise en place par Microsoft permet de récupérer, pendant un an, 100 Go de stockage gratuits. Il suffit pour cela de cliquer sur ce lien afin de « vérifier » son compte Dropbox et d’y télécharger un document test, après s’être connecté à OneDrive. Au terme de la manipulation, l’utilisateur se voit crédité de 100 Go de stockage gratuits. Ces derniers viennent s’ajouter aux 15 Go offerts à tous à l’inscription au service, et permettent d’économiser 1,99 euro mensuel pendant 12 mois, prix auquel est facturé cet espace de stockage dans le cadre d’un abonnement. Au terme de l’année, il est évidemment possible de rapatrier les données ainsi stockées à la fin de la période de gratuité ou bien de passer à un abonnement payant pour continuer à en profiter. Notez que le tout fonctionne parfaitement en France. Depuis l’an dernier, et le changement de nom de son service, ex-SkyDrive, Microsoft met nettement l’accent sur le cloud. Plus généreux que Dropbox et ses 2 Go gratuits, il propose des tarifs similaires à Google Drive, qui lui aussi fournit 15 Go à tous et facture 1,99 dollar par mois les 100 Go supplémentaires.
  8. Samsung vient de dévoiler des versions 4G de ses smartphones d’entrée de gamme à destination de l’Inde. Il s’agit du Galaxy Grand Prime 4G, du Galaxy Core Prime 4G et du Galaxy J1 4G. Avec ses 1,3 milliard d’habitants, l’Inde est un marché d’importance sur lequel les constructeurs de smartphones se doivent d’entrer. Samsung, déjà présent depuis longtemps sur le territoire, n’hésite d’ailleurs pas depuis de nombreuses années à inonder le pays de smartphones d’entrée de gamme avec des produits tels que les Galaxy Core ou le Galaxy Prime. Mais avec l’arrivée d’Android One et de Xiaomi, la concurrence se fait de plus en plus en forte. Et Samsung, qui affirme détenir près de 40 % du marché indien, est obligé de s’aligner sur ces nouveaux produits concurrents, notamment en intégrant la 4G sur ses appareils. C’est ce qui vient de se passer avec ses trois modèles phares d’entrée de gamme que sont les Galaxy Grand Prime, Core Prime et J1, qui vont bientôt disposer chacun d’une déclinaison 4G. Pour se faire, Samsung a légèrement modifié leur fiche technique, et plus particulièrement le processeur. Le Galaxy Grand Prime 4G, un smartphone de 5 pouces avec un écran qHD, disposera ainsi d’un Snapdragon 410, de 1 Go de RAM et d’une batterie de 2600 mAh. Le Galaxy Core Prime 4G, un smartphone de 4,5 pouces avec un écran WVGA (800 × 480) devrait disposer d’un processeur à quatre cœurs cadencés à 1,2 GHz (un Snapdragon 400 ou 410, certainement), de 1 Go de RAM et d’une batterie de 2000 mAh. Enfin, le Galaxy J1 4G, devrait également être équipé d’un processeur à quatre cœurs cadencés à 1,2 GHz, d’un écran de 4 pouces WVGA, de 768 Mo de RAM et d’une batterie de 1850 mAh. Tous ces smartphones sont naturellement double-SIM. Ces « nouveaux » appareils seront disponibles en Inde dès la mi-mars prochaine, à un tarif débutant à 9 990 roupies, soit environ 140,5 euros. Ce que l’on imagine être le prix du Galaxy J1 4G.
  9. Visa vient d’annoncer l’arrivée d’une nouvelle technologie pour combattre la fraude à la carte bancaire. Ainsi, les clients seraient traqués via le GPS de leur smartphone pour être certain que l’achat réalisé avec la carte bancaire n’est pas frauduleux. Quoi de plus terrible pour une carte bancaire que d’être utilisée de manière frauduleuse ? Pour tenter de réduire le risque de fraude à la CB, les banques et les organismes fournisseurs des cartes bancaires utilisent déjà de nombreux stratagèmes. Ainsi, de complexes algorithmes permettent de déterminer si l’utilisation de la carte bancaire semble suspecte. C’est par exemple le cas pour une carte qui réalise un paiement à Paris puis à New-York à quelques minutes d’intervalles. Mais il existe parfois des ratés, qui bloquent alors l’utilisation de la carte bancaire du client lorsqu’il est en voyage à l’étranger. Si ça vous arrive un dimanche à minuit sans aucune liquidité sur vous, ça fait mal (testé et approuvé très récemment). Visa compte bien faire baisser de 30 % les erreurs de refus de paiement lors des voyages. En effet, lors du paiement, Visa va utiliser un système de géolocalisation pour s’assurer que le porteur de la carte et cette dernière se situent bien dans la même zone géographique. Si c’est le cas, la carte ne sera pas bloquée et le paiement sera accepté. Sans cette technologie, il est possible que les systèmes de protection des banques se mettent en place pour suspicion de fraude, interdisant alors le paiement. La solution de Visa pourrait donc plaire à tout le monde : aux banques, qui évitent ainsi de perdre du temps à débloquer la situation, aux clients qui n’ont pas à passer de longues (et chères) minutes au téléphone avec leur banque depuis l’étranger ainsi qu’aux commerçants qui ne subissent pas de refus de paiement et encaissent donc plus d’argent. Pour fonctionner, le système nécessite son intégration dans les applications mobiles bancaires. Il utilisera le GPS du terminal mobile et aura besoin d’être connecté à Internet, que ce soit par le réseau cellulaire (attention aux frais de roaming) ou via le Wi-Fi. La technique sera proposée en option et pourra être désactivable par le client depuis l’application. Ce service sera disponible à partir du mois d’avril prochain, aux États-Unis dans un premier temps.
  10. L’accès au Play Store via le navigateur mobile Firefox a été fermé par Google. Cela survient à un moment où Google s’est fait délaisser au profit de Yahoo! comme moteur de recherche sur le navigateur. Il y a quelques semaines, Google était remplacé par Yahoo comme moteur de recherche par défaut sur Firefox après que la licence qui unissait les deux firmes est arrivée à terme. Mais il se disait aussi que la firme de Moutain View comptait bien officier à nouveau sur Firefox afin de ne pas laisser Yahoo! grignoter quelques parts de marché. En effet, les internautes qui tentent de se connecter au Play Store via Firefox pour smartphones font face à un refus catégorique de Google qui se contente d’expliquer que « ce navigateur n’est plus pris en charge par cette page ». Le site invite par la même occasion les utilisateurs à opter pour l’application mobile du Play Store plutôt que de passer par la solution navigateur. Alors, hasard ou coïncidence ? Le site AndroidCentral a réussi à obtenir quelques mots de Google à ce sujet, et la firme a expliqué qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’un bug qu’elle s’apprête à corriger. Il aura en tout cas fallu que la chose devienne publique pour que Google s’en inquiète…
  11. En plus de revoir ses gammes sur le marché des smartphones, Samsung pourrait retravailler son offre de tablettes pour la rendre plus claire. Il y aurait du coup plus de produits, et l’occasion d’endiguer la décroissance des ventes d’ardoises connectées. En 2014, le marché des tablettes a connu sa première décroissance. Les années précédentes, sa progression ralentissait sans pour autant marquer un arrêt, mais il semblerait que ces produits ne soient plus autant en vogue puisque même Apple et Samsung n’arrivent pas à faire cesser le phénomène. Au rayon des explications, on trouve un besoin de renouvellement moindre, ou des tailles de smartphones gargantuesques qui réduisent le fossé multimédia avec les ardoises. Mais cela ne semble pas inquiéter Samsung qui, selon Galaxy Club, s’apprêterait à dévoiler une gamme de tablettes élargie en 2015. La philosophie du constructeur, comme souvent, serait de proposer plus de produits pour s’assurer plus de ventes. Il pourrait ainsi s’assurer une nouvelle croissance sur ce segment, lui qui n’avait sorti que les Tab S et Tab 4 en 2014, et peut-être même dépasser son grand rival sur ce marché. Ainsi, Samsung pourrait présenter des Tab A, Tab E et Tab J lors de l’année civile, et aurait même déjà déposé les noms d’utilisation aux services compétents en Corée du Sud. Si ces noms supposés ne semblent pas inconnus, c’est parce que la marque va commercialiser des smartphones Galaxy A, Galaxy E et Galaxy J. Le but serait donc de proposer des tablettes équivalentes pour chaque gamme de produits, afin que le consommateur s’y retrouve un peu plus. Il ne devrait toutefois pas abandonner les Tab S, qui seraient alors ses produits certifiés haut de gamme. Avec une ribambelle de produits en tout genre, cette nouvelle cartographie devrait permettre aux clients de mieux s’orienter à travers les appareils du constructeur. Reste maintenant à savoir si ces tablettes seront réellement commercialisées.
  12. VLC, lecteur multimédia open source déjà incontournable sur PC où ses options foisonnent, s’impose aussi sur mobile : un client stable vient d’y voir le jour. Jusque là, seule une bêta était disponible, ou presque. Officiellement, VLC pour Android était sorti de bêta début décembre 2014, mais les changements apportés par sa version 1.0 étaient si maigre qu’il a fallu attendre l’arrivée de sa mouture 1.0.1 pour voir intervenir quelques changements. En réalité, les deux applications cohabitent désormais sur le Play Store, la première ayant retrouvé son statut bêta (VLC for Android beta) et la seconde se présentant comme une version finalisée. Bonne nouvelle pour les utilisateurs de VLC sur Android donc, le lecteur multimédia est enfin disponible en version stable (1.0.1, « VLC for Android »), avec bien plus d’options, comme le lecture des flux réseau, le support de la quasi-totalité des formats existants (AVI, MOV, MKV, MP4, AAC, Ogg, FLAC, FLV…), la prise en charge des touche de contrôle de casques (lancer, pause, morceau suivant/précédent, volume,…) ou l’affichage des couvertures. Désormais, il comprend également un widget. Plus original, le lecteur supporte aussi une série de gestes personnalisés pour, par exemple, passer à un autre morceau, le mettre sur pause, l’accélérer ou l’arrêter. Comme sur ordinateur, les sous-titres sont supportés. VLC for Android est a priori compatible avec tout les mobiles récents, une compatibilité avec des appareils plus anciens dotés de SoC ARMv6 (comme le HTC ChaCha, le Galaxy Ace et de nombreux « entrée de gamme ») étant prévue pour bientôt. Comme ces captures le montrent, les options sont effectivement nombreuses :
  13. Voilà certainement la fonctionnalité la plus attendue chez l’application de messagerie WhatsApp. Les appels vocaux, dont l’existence a été révélée par divers indices semés dans la nature ces dernières semaines, semblent désormais actifs. Mais pas pour tout le monde. Durant le weekend dernier, un utilisateur de Reddit offrait un brin d’espoir à ceux qui attendent de pouvoir passer avec WhatsApp, comme ils le font avec Skype, des appels en VoIP. Pradnesh07 de son pseudonyme, le redditeur indiquait alors avoir pu passer des appels via WhatsApp dans un fil de conversation où il offrait des invitations aux autres membres du forum pour qu’ils commencent à bénéficier des appels sur leur application de messagerie. Car selon lui, la diffusion de la fonctionnalité est toute simple : il suffit à celui qui en dispose d’appeler ses contacts, à qui il envoie alors une invitation à l’utiliser. Une diffusion virale des plus classiques. La tentative de diffusion massive de la fonctionnalité sur Reddit semble toutefois avoir échoué. L’internaute à l’initiative de l’opération a en effet constaté qu’il fallait disposer de l’application WhatsApp dans sa version 2.11.508, elle-même disponible sur le site web de la messagerie, où il faut la télécharger sous forme d’APK. Les invitations envoyées à des utilisateurs ont ainsi, selon le témoignage des principaux concernés, échoué auprès de ceux qui avaient téléchargé WhatsApp depuis le Play Store, et les détenteurs de la bonne APK voient rarement l’option apparaître. Une méthode réservée aux terminaux rootés peut toutefois être mise en pratique, pour les plus courageux qui souhaiteraient tenter leur chance. Le service aux 700 millions d’utilisateurs actifs promet depuis la fin de l’année dernière l’arrivée des appels sur son application. Malgré une sortie repoussée en début d’année 2015, divers indices semés dans les paramètres de l’app ont pointé vers sa sortie prochaine, et le test localisé de la fonctionnalité en est l’indicateur le plus convaincant. L’attente ne devrait maintenant plus être très longue.
  14. WhatsApp, la première messagerie mobile avec 700 millions d’utilisateurs revendiqués, est désormais disponible sur le web, mais avec une méthode d’authentification particulière : il faut passer par un QR code à scanner avec son smartphone. La démarche n’est pour l’heure pas ouverte à iOS. WhatsApp est depuis longtemps une application incontournable. Plus de 700 millions de mobinautes l’utilisent, toutes plateformes confondues, mais la messagerie rachetée par Facebook veut désormais s’étendre au web, qui reste une valeur sûre malgré l’ombre que lui portent les applications mobiles. La messagerie instantanée est donc depuis peu accessible sur le web, uniquement en flashant un QR code avec son téléphone afin d’appairer l’app WhatsApp avec son client web. Les principaux systèmes d’exploitation mobiles sont pris en charge : Android, BlackBerry OS, Windows Phone et même les antiques Symbian et S60…mais pas iOS, en raison de « de limitations de la plateforme d’Apple » selon le service de messagerie. De plus, le code QR ne peut être affiché que par Chrome (Windows et Mac) pour le moment. Ce n’est pas la seule nouveauté de WhatsApp, qui va prochainement ajouter les appels par VoIP dans son application, comme le proposent déjà de nombreuses applications de messagerie (Facebook Messenger, Viber, Hangouts, WeChat, Line, Tango…). Crédit : PocketLint Penchons-nous sur cette méthode d’authentification assez novatrice : lorsque l’utilisateur voudra se connecter à WhatsApp sur la toile, il devra flasher un QR code via l’application mobile (avoir un smartphone est donc nécessaire pour utiliser la messagerie web), le code servant d’identifiant. Une fois l’utilisateur authentifié, il obtient une copie parfaite de l’application WhatsApp sur son téléphone (le site indique même si le niveau de la batterie du téléphone est faible), ce dernier devant rester connecté à Internet pour assurer la synchronisation avec le site. Ce ne sont donc pas les internautes sans smartphone qui sont ciblés, il s’agit plutôt d’un miroir de l’application mobile, dans le but de profiter d’un plus grand écran et d’un vrai clavier lorsqu’on utilise WhatsApp chez soi. La version web est un miroir de l’application mobile, indiquant même si la batterie du téléphone est faible (crédit : TechCrunch) Du point de vue de la sécurité, il est recommandé sur un ordinateur public, comme pour les autres sites de messagerie, de décocher la case « keep me signed in (souvenez-vous de moi) » et de se déconnecter en partant, même si WhatsApp se déconnecte automatiquement après 5 minutes d’inactivité sur le site. Il est également possible de se déconnecter du site à partir l’application, comme le propose Facebook.
  15. Pour bien commencer l’année, Google Maps bénéficie actuellement d’une mise à jour. Pour sa version 9.3, l’application de cartographie et de navigation de Mountain View permet de partager les itinéraires empruntés par l’utilisateur. Revue l’an dernier pour s’adapter aux contraintes du Material Design propres à Lollipop, l’application Maps se voit aujourd’hui ajouter une nouvelle fonctionnalité pour le moins utile. Outre le partage d’une localisation précise, déjà intégrée à l’app dans sa version 9.2, Google Maps 9.3 s’offre le partage d’itinéraires complets, comme le relèvent nos confrères d’Android Police. Il est tout simplement possible de cliquer sur « partager un itinéraire » une fois ce dernier défini, puis de l’envoyer par le biais des applications habituelles : par email, par SMS ou tout autre outil (réseaux sociaux, par exemple). Il est même possible de les envoyer vers des Google Glass, pour ceux qui seraient équipés des lunettes connectées de l’Américain. En outre que la fenêtre pop-up vous demandant, chaque fois que votre GPS n’est pas activé, de le mettre en marche, pourra être définitivement fermée grâce à l’option « Ne plus me demander dans cette application ». Des nouveautés appréciables qui seront déployées dans les prochaines heures sur les terminaux Android (smartphones et tablettes). Les mobinautes qui ne souhaitent pas attendre peuvent d’ores et déjà télécharger l’APK de Google Maps 9.3.0 en suivant ce lien.
  16. Google devrait prochainement déployer une mise à jour de Google Translate, qui, à l’image d’une nouvelle fonction de Skype, permettra de traduire en temps réel ce que dit votre interlocuteur. Imaginez que vous tenez une discussion avec un inconnu qui ne comprend pas votre langue et dont ne vous ne comprenez pas la sienne. N’est-ce pas la plus grande barrière sociale entre vous deux ? C’est exactement ce que veut gommer Google, qui s’apprête à proposer un service de traduction de l’oral à l’écrit en temps réel sur son application Google Translate. La fonctionnalité est assez semblable à celle de Skype, qui fait déjà de premiers essais de traduction en temps réel depuis décembre dernier via une version preview sur Windows Phone 8.1. Grâce à cette mise à jour, l’application reconnaîtra automatiquement si quelqu’un parle telle ou telle langue, et la transformera automatiquement en texte écrit sur votre smartphone. Il faudra donc se munir d’écouteurs et d’un microphone pour profiter pleinement de la chose, sous peine de devoir se servir du téléphone comme d’un talkie-walkie. Intelligente, l’application apprendra de vos mots, de votre accent, de votre façon de vous exprimer, pour mieux reconnaître ce que vous essayez de dire. Avec plus de 90 langues supportées sur Google Translate, Google devrait prendre le pas sur la fonctionnalité de Skype, qui n’est disponible pour l’instant que pour un échange Anglais-Espagnol.
  17. Microsoft vient de mettre un terme à la phase de bêta-test privée pour Office pour Android. Depuis hier il est possible de télécharger gratuitement les applications Word, Excel et PowerPoint sur une tablette Android sans inscription préalable. Comme Microsoft vient de l’annoncer sur son blog, les trois applications phares d’Office, Word, Excel et PowerPoint sont désormais téléchargeables gratuitement sur le Play Store. Elles sont encore en version preview – et donc potentiellement buguées – mais semblent parfaitement fonctionnelles. Elles permettent en l’état de créer et d’éditer des documents textes, des tableurs et des présentations PowerPoint sans nécessiter de compte Microsoft ou toute autre forme de contrainte. Ces trois applications sont néanmoins destinées uniquement aux tablettes. Et les caractéristiques minimales sont plutôt élevées. Pour installer ces applications, il faut disposer d’un appareil doté d’un écran compris entre 7 et 10,1 pouces, installé obligatoirement sous Android KitKat ou Lollipop et doit être équipé d’un processeur ARM et d’au moins 1 Go de RAM. Autant dire que ces applications sont réservées aux tablettes récentes ou haut de gamme.
  18. Déjà commercialisée en 2014, la clé USB à destination des smartphones et tablettes Android, l’Ultra Dual USB Drive, dispose maintenant d’une nouvelle version. Principale nouveauté : elle supporte l’USB 3.0. Ce n’est en effet pas la première fois que l’on parle de l’Ultra Dual USB Drive, cette petite clé USB capable de se brancher à la fois sur les ports micro-USB des smartphones et tablettes, et sur les port USB classiques des PC et des Mac. Ce qui change par rapport à l’année dernière, c’est que cette nouvelle version marquée 3.0 est désormais compatible avec les ports USB 3.0. Une petite nouveauté appréciable qui ne semble d’ailleurs pas avoir fait gonfler son prix depuis l’année dernière, puisque l’Ultra Dual USB Drive 3.0 est disponible depuis aujourd’hui aux États-Unis à un tarif compris entre 23 et 65 dollars pour des capacités allant de 16 à 64 Go. https://www.youtube.com/watch?v=c2QH39vKIHE Chaine Youtube FrAndroid Attention toutefois, pour utiliser cette clé sur son smartphone ou sur sa tablette, il est nécessaire que son appareil mobile dispose de ports USB dit OTG (pour On The Go), une fonctionnalité qui permet aux appareils mobiles de reconnaître une clé ou un périphérique de stockage sur un port USB. Tous les appareils Android ne disposent pas de ports USB OTG, et ce sont généralement les appareils d’entrée ou de milieu de gamme qui en sont dépourvus. SanDisk tient d’ailleurs une liste non-exhaustive des appareils qui bénéficient de tels ports USB sur son site Internet.
  19. De nombreux bugs et failles de sécurité sont régulièrement découverts dans les logiciels ou les systèmes d’exploitation. Certains sont plus sérieux que d’autres et c’est le cas du bug qui touche actuellement Skype pour Android puisqu’il permet d’espionner facilement un utilisateur. Un utilisateur du site Reddit a découvert il y a trois jours un bug assez gênant pour le respect de la vie privée des utilisateurs de l’application Skype sous Android. En effet, il est possible, par l’intermédiaire d’une manipulation plutôt simple, d’espionner un utilisateur Android via le microphone mais aussi la webcam de son appareil. Il suffit d’être connecté sur deux appareils à la fois, d’appeler un contact Skype avec l’un des deux, puis de couper la connexion Internet de ce terminal lorsque la ligne sonne. L’appareil du contact rappellera alors automatiquement notre deuxième appareil connecté au réseau, sans que l’utilisateur ait de manipulation à effectuer. On peut alors décrocher et profiter du micro et de la caméra de son contact sans qu’il ne s’en rende compte. Microsoft a rapidement réagit en indiquant à l’utilisateur de Reddit que ce bug sera rapidement corrigé. La seule solution temporaire est de se déconnecter de son compte Skype sous Android lorsque l’on n’en a plus besoin.
  20. Samsung, dans le cadre de sa nouvelle politique de restriction des pôles de dépenses, avait indiqué il y a quelques semaines son intention de clore son service de messagerie instantanée ChatON. Une décision effective le 1er février 2015. Les clients de Samsung connaissent bien ChatON, l’une des innombrables applications du Coréen préinstallées sur ses smartphones. Depuis octobre 2011, l’app visait à jouer les BBM d’Android, s’enrichissant progressivement de fonctionnalités, tel le partage de vidéos. Et avec une installation d’office sur tous les Galaxy sortis après son lancement, l’app dépassait fin 2013 les 100 millions d’installations, sans que l’on connaisse exactement son taux d’utilisation réel. En baisse de croissance depuis le dernier trimestre, du fait de ventes décevantes de son Galaxy S5 notamment, Samsung a annoncé diverses mesures. Le Coréen compte limiter le nombre d’appareils lancés chaque année et ferme les services logiciels qu’il juge le moins rentable. C’est déjà le cas de son app de télécommande universelle WatchON, bientôt suivie du fameux ChatON. Après quelques semaines d’incertitudes, l’agence de presse coréenne Yonhap a indiqué la date du 1er février 2015, choisie par un Samsung préférant se « focaliser sur la santé et le commerce mobile ». L’information a d’ailleurs été confirmée par Samsung auprès de nos confrères d’Engadget : la firme ajoute que les États-Unis ne verront pas ChatON disparaître le 1er février, sa fermeture y étant prévue dans le courant du premier trimestre 2015. Où qu’ils soient, les utilisateurs de ChatON pourront du moins télécharger leurs données (messages, photos) depuis l’application avant sa clôture définitive.
  21. Viber vient d’annoncer le déploiement d’une mise à jour comprenant Viber Games, une plateforme de jeux, dans cinq pays du monde, avant un lancement mondialisé. Enfin des nouvelles de Viber. Le service de messagerie instantanée, racheté par le groupe Rakuten pour 900 millions de dollars en février dernier, va commencer à déployer un service de jeux, baptisé Viber Games, dans quelques pays. Le service va d’abord lancer trois jeux : Viber Candy Mania, Viber Pop and Wild Luck Casino. Viber Games va consister en une section intégrée à l’application Viber, et permettra d’accéder aux jeux concernés. Pour le moment, Viber a lancé le service en Ukraine, en Israel, en Biélorussie, en Malaisie, et à Singapour. Et dès le mois de janvier, Viber Games sera disponible partout ailleurs dans le monde. Viber compte faire fonctionner le service sur un modèle proche du réseau social, avec la possibilité de défier nos amis, de remporter des trophées, et de partager nos réussites avec nos contacts. La plateforme devrait à l’avenir accueillir plus de jeux, et pourra compter sur plusieurs centaines de millions d’utilisateurs pour un test grandeur nature.
  22. Google vient de mettre à jour son service de cartographie et navigation Maps. Au programme : l’intégration de la navigation par file sur les autoroutes pour ne plus se tromper de file. Vous en avez marre de vous tromper de file sur l’autoroute avec Google Maps lorsqu’il faut prendre une intersection ? Google pense à vous et vient de mettre à jour son application de guidage GPS. Depuis ce week-end, lorsque l’utilisateur voyage sur une autoroute, à l’approche d’une intersection, Google Maps indique sur quelle voie il faut se positionner. L’indication se fait de manière visuelle avec des icônes au-dessus de la vue 3D mais également de manière vocale. L’autre nouveauté, c’est l’apparition d’une nouvelle icône en Y en bas à droite de la navigation. Celle-ci permet de modifier à la volée l’itinéraire et de le recalculer, en fonction de la circulation par exemple. Deux fonctionnalités pratiques qui vous éviteront de prendre la mauvaise sortie et de perdre de précieuses minutes à l’approche de l’arrivée de la neige. Pour profiter de la fonctionnalité lane guidance, il faut se trouver en Allemagne, France, Italie, Espagne, Grande-Bretagne et Irlande. Elle était déjà active aux États-Unis depuis le mois de mai dernier.
  23. Le CES 2015 approche à grands pas et, comme d’habitude, s’accompagne de nombreuses rumeurs. La dernière en date affirme que Samsung devrait dévoiler le Galaxy S6 le mois prochain et qu’une variante Edge serait également au programme. Et cette rumeur provient tout droit de Corée du Sud, et plus exactement du site Naver. Ce dernier affirme avoir réussi à mettre la main sur une étude commandée par Samsung. Elle indiquerait que le Galaxy S6, le prochain porte-étendard de Samsung, devrait être annoncé et dévoilé dès le mois prochain, à l’occasion du CES 2015, qui se tiendra du 6 au 9 janvier prochain. Naver précise que Samsung ne devrait pas seulement dévoiler le Galaxy S6, il devrait aussi montrer une variante Edge de son téléphone, similaire au Galaxy Note Edge (en illustration de cette actualité), à savoir un Galaxy S6 Edge avec un écran disposant d’un (ou de plusieurs) bord(s) incurvé(s). Dernier point de cette étude, Samsung compterait vendre 45 millions de Galaxy S6 l’année prochaine. Sur ces 45 millions, 10 millions seraient des Galaxy S6 Edge. Cette rumeur est étonnante a plus d’un titre. D’abord parce qu’on sait que depuis plusieurs années, le planning de Samsung est gravé dans le marbre. Le constructeur coréen annonce généralement son nouveau Galaxy S à l’occasion du MWC qui se tient en mars Barcelone, pour une sortie ensuite située au début du deuxième trimestre. Avancer l’annonce de son nouveau smartphone permettrait toutefois à Samsung de couper l’herbe sous le pied de ses concurrents. Le site SamMobile, toujours très bien informé lorsqu’il s’agit des produits du coréen se montre étonné de cette rumeur, qu’il considère comme peu probable. SamMobile pense qu’une annonce en février ou mars prochain est bien plus plausible. Le fansite indique également que Samsung travaille bien sur un prototype de Galaxy S6 Edge, mais qu’en l’état une commercialisation de l’appareil n’est pas encore envisagée. Avec autant d’informations contradictoires, il vaut donc mieux prendre cette rumeur coréenne avec beaucoup de pincettes. Samsung étant un peu le Ubisoft des smartphones, on connaît toutefois déjà plus ou moins le contenu de la fiche technique du Galaxy S6. Ce dernier devrait posséder un écran de 5,5 pouces QHD, un processeur octo-core 64 bits (on parle d’un Exynos 7420 ou d’un Snapdragon 810), de 3 Go de RAM et d’un appareil photo dorsal de 16 ou 20 MP.
  24. Google avait sorti son chéquier au printemps dernier pour s’offrir Word Lens, une solution de traduction à la volée. Quelques mois plus tard, Google Traduction va accueillir une nouvelle fonction attendue : la traduction en temps réel des dialogues et textes. C’est AndroidPolice qui nous dévoile l’information. La prochaine mise à jour de Google Traduction accueillera deux nouvelles fonctions. La première est déjà très intéressante, puisqu’il s’agit d’une fonction de reconnaissance d’image capable de traduire à la volée ce que l’on filme. Comme on peut le voir en illustration de l’article, on peut facilement traduire un menu de restaurant. La seconde fonction utilise la reconnaissance vocale pour traduire à la volée des dialogues. Une fonction digne des séries de sciences fiction mais qui n’a rien de nouveau ! Depuis 2011, Android propose le service « Conversion Mode », disponible en version Alpha au sein de l’outil de traduction Google Translate pour Android. Jusqu’à aujourd’hui, il s’agissait d’un service expérimental qui permettait une traduction audio fluide des conversations orales uniquement au sein d’un panel de 14 langues différentes.
  25. L’application de messagerie WhatsApp va mettre petit à petit en place un nouveau système de chiffrement ultra-pointu des messages, basé sur la même technologie que TextSecure. WhatsApp montre le chemin aux autres éditeurs d’applications de messagerie. Le géant de la messagerie instantanée, avec plus de 500 millions d’utilisateurs, vient encore d’affirmer son leadership. Un leadership quantitatif et psychologique puisque les données de ses utilisateurs sont désormais les plus protégées. En effet, WhatsApp vient d’annoncer le déploiement prochain d’une mise à jour qui change le système de chiffrement des conversations sur l’application, et rend presque impossible le décodage des messages, même pour les équipes de WhatsApp elle-même. Ce système se base sur la technologie de TextSecure, développée par l’éditeur Open Whisper Systems, visiblement fâché avec la surveillance de nos smartphones. Open Whisper Systems utilise une clé de chiffrement unique qui n’est accessible que pour l’utilisateur, et qui ne quitte jamais le smartphone où elle est stockée. « Je pense que c’est le plus grand déploiement d’un système de chiffrement bout-à-bout », Moxie Marlinspike, créateur d’Open Whisper System. En plus de cela, grâce à une fonctionnalité particulière, chaque clé de chiffrement est régulièrement renouvelée, ce qui, dans le cas où un pirate réussirait à cracker une clé, ne permettrait pas l’accès à l’ensemble des messages mais seulement à une partie définie dans le temps. L’initiative ne va pas plaire aux gouvernements, et particulièrement aux agences de surveillance, qui râlent en ce moment aux États-Unis contre les sociétés high-tech, comme Google ou Apple, pour la mise en place des systèmes de chiffrement renforcés. Jan Koum ne fait pas partie de ceux qui vont aider ces agences, lui qui expliquait à Wired il y a quelques mois que son enfance en ex-URSS, où tout était surveillé, enregistré, rapporté, a fini de le convaincre que la protection de la vie privée et des données personnelles est primordiale.
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