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nourelfi

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Tout ce qui a été posté par nourelfi

  1. Vous souhaitez offrir un téléphone ou, pire encore, choisir votre futur précieux ? Si les fiches techniques affichées par les revendeurs en ligne et les boutiques physiques vous laissent perplexes, ce dossier est fait pour vous. Nous y décortiquons l’essentiel des éléments à prendre en compte pour comprendre de quoi il retourne, et choisir votre smartphone en parfaite connaissance de cause. Parce que non, le “il est vraiment bien, d’ailleurs je l’ai acheté” lancé par un vendeur à l’air convaincu, ce n’est suffisant. L’écran : HD, Full HD, QHD ? L’écran est l’un des éléments primordiaux à considérer lors de l’achat d’un téléphone, puisque c’est lui qui assurera l’essentiel du confort qu’il vous procurera. Il est d’ailleurs d’autant plus important d’y accorder l’attention qu’il mérite que, et c’est bien dommage, il est en première ligne chez les constructeurs cherchant à rogner sur le coût des composants de leur appareil. Et pour bien le choisir, il n’est pas question de se contenter de vérifier s’il “est HD”. L’écran du HTC One M9 (1920 × 1080, 441 ppp) La HD (1280 × 720 pixels), c’est très bien, la Full HD (1920 × 1080 pixels), c’est encore mieux, sans compter sur le QHD (1440 × 2560 pixels). Mais pour bien comprendre ce que ces jolis chiffres recouvrent, il faut d’abord les mettre en regard de la diagonale de l’écran. Car ce qui importe, c’est non seulement la définition de l’écran (HD, Full HD…), mais aussi sa résolution, soit le nombre de pixels affichés par pouces, les fameux “ppp” (pixels par pouce”) ou ppi (pixels per inch, dans la langue de Shakespeare). Ainsi, la différence d’affichage entre un smartphone qHD (960 × 540 pixels) de 4,5 pouces et un smartphone HD de 5,5 pouces sera minime : on obtiendra 244 ppp pour le premier et 267 ppp pour le second. Si vous souhaitez un très bel écran — qui généralement, fera gonfler le prix de votre appareil — préférez une résolution dépassant les 400 ppp, le seuil à partir duquel le commun des mortels ne perçoit pour ainsi dire plus les pixels. D’autres éléments sont bien sûr à prendre en compte pour bien comprendre les fiches techniques. Regardez s’il est fait mention d’un quelconque traitement anti-rayures, qui accroîtra sensiblement la durée de vie de votre appareil, mais aussi réduira les traces de doigts. Le plus répandu, le Gorilla Glass de Corning, est très efficace. Les smartphones les plus haut de gamme commencent à adopter le Gorilla Glass 4 tandis que les milieux de gamme proposent du Gorilla Glass 3, largement suffisant. En cas d’absence, posez-vous des questions. Dans la même veine, si vous avez l’occasion de prendre en main le téléphone qui vous fait de l’œil dans une boutique, pensez à pencher l’appareil pour vérifier que la vitre qui recouvre sa dalle tactile n’en est pas trop éloignée. Plus elle est loin, plus il souffrira de reflets au soleil. Vous pourrez d’ailleurs voir quelques constructeurs parler de technologies OGS ou Zero Air Gap, gages de proximité entre ces deux éléments de l’écran. L’écran du LG G Flex 2 est courbé. C’est presque le seul dans ce cas. Pour finir, il existe pléthore de types d’écran à considérer. Samsung, mais aussi quelques marques dont il est fournisseur, propose de l’AMOLED, soit une technologie misant sur d’importants contrastes et sur des pixels noirs tout simplement éteint, ce qui permet de limiter la consommation d’énergie par ce type de dalles. D’autres proposent de l’IPS, réputé pour ses couleurs fidèles, ou du TFT LCD (bien souvent de type TN) plus basique. L’idéal serait évidemment de connaître la provenance de chaque écran pour en évaluer la qualité, chaque fabricant ne fournissant pas la même qualité, à caractéristiques techniques équivalentes. Vous pouvez du moins être sûr que les dalles TN, héritages du temps où les téléphones étaient l’ennemi de l’homme, sont ce qui se fait de plus laid et de moins confortable. Et si vous voyez des mesures de type cd/m2, sachez qu’elles se rapportent à la luminosité de votre écran. Plus cette donnée sera élevée (au-dessus de 500 cd/m2), mieux ce sera. Dans le doute, si le téléphone est allumé, penchez-le sur le côté : si l’image devient blanche ou noire (ou de toute autre couleur inattendue), c’est le moment de prendre vos jambes à votre cou. En savoir plus : Dalles IPS Le design : plastique, verre ou métal ? On ne va pas vous l’apprendre, l’appréciation du design d’un téléphone est surtout subjective. En revanche, la prise en main, la qualité des matériaux et le toucher peuvent (et doivent !) être des critères que l’on ne peut pas toujours juger devant la fiche d’une boutique en ligne. Dans un monde idéal, tous les potentiels acheteurs devraient prendre au moins une fois en main le téléphone qu’ils visent. Et si ce n’est pas le cas, encore une fois, il faut se fier aux différents tests. Si la forme des smartphones change assez peu, il faut faire attention aux matériaux utilisés. Depuis l’année dernière, les smartphones haut de gamme font la part belle au métal et au verre. Il y en a pour tous les goûts : les HTC One M8 et M9 sont entièrement recouvert de métal, les Xperia Z de Sony sont en verre, tandis que LG commence à courber ses téléphones. J’imagine toutefois que si vous êtes prêt à dépenser plus de 500 ou 600 euros dans un smartphone haut de gamme, vous prendrez le temps de l’essayer au moins une fois en boutique (si ce n’est pas le cas, laissez-moi vous dire que vous ne savez plus ce que représente 600 euros). Le Samsung Galaxy S6 allie verre et métal. Le cas des smartphones de milieu et d’entrée de gamme demande un peu plus d’attention. Bien souvent, les smartphones à moins de 300/350 euros sont entièrement en plastique. Il faut donc prendre soin de vérifier que les finitions sont bien au rendez-vous : la coque grince-t-elle quand vous la serrez ? Si la coque est amovible, vous semble-t-elle fragile ? Pensez-vous que ce tiroir à carte microSD ou carte SIM puisse tenir deux ans ? Est-ce que je supporterai d’avoir un en main un tel téléphone pendant plusieurs années ? Attention, dans le domaine du design des smartphone d’entrée de gamme, ce n’est pas parce que vous prenez une grande marque (Samsung, HTC, LG) que les matériaux utilisés et les finitions seront de meilleure qualité que ceux de smartphones de marque moins connues. Le OnePlus One (350 euros) est beau téléphone. Mais attention à sa taille : petites mains proscrites ! Dernier point de design, une poignée de téléphones (chez Sony notamment, mais aussi chez Samsung) sont résistants à l’eau ou étanches. Nous vous expliquions le pourquoi du comment des smartphones étanches l’année dernière dans notre dossier dédié. La version d’Android : KitKat au minimum Lorsque l’on s’intéresse à la version d’Android installée sur le téléphone, deux questions se posent. La première est de savoir sous quelle version d’Android est installée le téléphone et la seconde de savoir s’il bénéficiera de mise à jour au cours de sa vie. Les généralités tout d’abord. Google n’impose pratiquement rien aux constructeurs qui désirent installer Android sur leurs appareils. L’une des seules contraintes provient de la version d’Android à installer sur les téléphones. Depuis le milieu de l’année dernière, les constructeurs qui veulent installer Android et bénéficier des applications Google doivent installer au minimum la version 4.4.2 d’Android, plus connue sous le nom de KitKat. Le reste est à la discrétion du constructeur. Et c’est un reste très large : les constructeurs peuvent personnaliser Android comme ils le souhaitent et rajouter une interface graphique de leur propre cru. Samsung utilise TouchWiz, HTC utilise Sense, Wiko intègre la Wiko UI depuis quelques mois à ses nouveaux appareils, mais d’autres constructeurs, peuvent également installer une version « pure » d’Android, sans surcouche, ce que l’on appelle une version Stock d’Android. Ces surcouches ajoutent bien souvent des fonctionnalités supplémentaires à Android, des services ou des applications préinstallées. Elles peuvent également se montrer plus ou moins gourmandes en RAM et en espace de stockage utilisé et peuvent parfois ralentir le téléphone. De ce point de vue, toutefois, les constructeurs ont fait beaucoup de progrès ces derniers mois. En savoir plus : Lollipop On le disait plus haut, depuis juillet dernier, tous les smartphones sous Android sont installés au moins sous KitKat. Il est toutefois encore possible de trouver sur le net des stocks d’anciens téléphones installés sous des versions plus anciennes d’Android. On ne va pas expliquer dans le détail les fonctionnalités de chaque version d’Android. Ce qu’il faut retenir, c’est que si vous optez pour un smartphone d’entrée de gamme et donc plus limité en terme de puissance, il vaut mieux disposer d’Android KitKat (4.4) ou Lollipop (5.0). Google, bien conscient du développement des smartphones d’entrée de gamme, a considérablement allégé son OS et fait en sorte qu’il tourne correctement sur des petites configurations. Sans être infréquentables, on vous déconseillera d’opter pour des versions d’Android inférieures à KitKat. La fluidité et la stabilité ne sont pas toujours au rendez-vous et certaines applications peuvent être incompatibles. Enfin, la dernière version d’Android, dites version 5.0 ou Lollipop, est généralement installée d’office sur les smartphones haut de gamme et de plus en plus fréquemment sur les téléphones de 2015. D’une manière générale, et comme dans tous les domaines des nouvelles technologies, plus la version est récente, mieux c’est. Avoir un appareil installé sous une version précise d’un OS c’est bien, mais que cette version soit régulièrement mise à jour, c’est mieux. De ce point de vue, Google n’impose (encore) absolument rien aux constructeurs qui décident eux-mêmes des appareils qu’ils mettent à jour, ou non. Dans les faits, et comme en témoigne notre tableau des appareils mis à jour vers Android Lollipop, tout dépend des constructeurs. Wiko est un mauvais élève par exemple, mais Samsung fait des efforts sur ses smartphones de milieu et de haut de gamme. Sur ce genre de smartphones ou de tablettes, certains grands constructeurs (Samsung, HTC) garantissent implicitement de mettre à jour leurs smartphones haut de gamme durant 18 à 24 mois. Si l’aspect logiciel est quelque chose qui compte pour vous, c’est à prendre en compte. Notez pour finir que si les mises à jour logicielles sont bien le fait des constructeurs, elles dépendent également des opérateurs chez qui l’on peut aussi acheter des téléphone. Les mises à jour des opérateurs sont souvent plus tardives que celles sur les smartphones achetés nus. Le processeur et la RAM L’évaluation de la partie hardware du téléphone est sûrement la chose la plus délicate à réaliser pour le novice. Et en la matière, les fiches techniques, qu’elles soient affichées en magasin ou sur les boutiques en ligne, sont souvent obscures, pour ne pas dire très floues. Les constructeurs, comme les distributeurs n’hésitent pas à indiquer « processeur quad core cadencé à 1,2 GHz » ou plus tout simplement « processeur : Snapdragon dual core ». Pour s’y retrouver, il n’y a malheureusement pas de miracle, il faut faire quelques recherches pour comprendre ce que recouvrent ces spécifications. Un SoC Commençons par la base. Les processeurs des smartphones, les puces centrales qui s’occupent de la majorité des calculs et dont dépend la puissance du téléphone, ne sont pas tout à fait identiques aux processeurs que l’on retrouve, par exemple dans les PC. Pour les téléphones et les tablettes on parle plutôt de SoC, pour System on a Chip. Il s’agit en fait d’une puce qui comprend à la fois le processeur (CPU), mais aussi le GPU, l’équivalent d’une carte graphique sur un PC. Mettons de côté le GPU, pour nous intéresser au processeur. Ce processeur peut comprendre deux, quatre ou huit cœurs, être 32 ou 64 bits. Et, soulignons-le immédiatement, le nombre de cœurs ainsi que leur cadence n’est pas forcément synonyme plus ou moins grande puissance. Un processeur haut de gamme à quatre cœurs cadencé à 1,2 GHz peut être bien plus performant qu’un processeur à huit cœurs cadencé à 1,5 GHz. Tout dépend à la fois du constructeur du téléphone, du fabricant du processeur, de la qualité de gravure des composants, la quantité de RAM utilisée et plus généralement de la technologie (qui évolue très rapidement d’une année sur l’autre dans le domaine des SoC) utilisée. Un camion équipé d’un V12 n’ira pas forcément plus vite qu’une voiture à quatre cylindres. En savoir plus : GPU et puces graphiques : qui sont-elles et à quoi servent-elles ? Il y a aujourd’hui trois principaux fabricants de SoC : Qualcomm, MediaTek et Intel (quatre, si l’on compte Nvidia, plus rare cependant). Et chacun d’entre eux disposent de SoC plus ou moins performants et donc plus ou moins cher. Qualcomm, un constructeur américain, pour commencer, divise actuellement (et pour faire simple) ses processeurs en trois catégories : les Snapdragon 400 et 410, les Snapdragon 615 et les Snapdragon 801, 805, 808 et 810, qui correspondent schématiquement à l’entrée de gamme, au milieu de gamme et au haut de gamme et qui peuvent aussi bien disposer de 4 ou 8 coeurs. Nous parlons déjà longuement des performances de ces différents SoC dans nos différents tests. Pour résumer, on pourrait dire que les SoC de Qualcomm sont une valeur sûre. À condition d’être épaulés par une quantité de RAM suffisante (au moins 1 Go pour de l’entrée de gamme, 2 Go pour du milieu de gamme), leurs performances sont dans l’ensemble très correctes, même si Qualcomm a eu tendance à nous décevoir ces derniers temps avec ses SoC d’entrée et de haut de gamme, parfois moins puissants que les SoC de l’année dernière. Surtout, ces SoC sont équipés de très bons GPU, qui assurent une bonne fluidité graphique lorsque l’on fait tourner des jeux. Les SoC MediaTek se retrouvent généralement sur les smartphones d’entrée et de milieu de gamme. Le problème de MediaTek, c’est que ce dernier ne dispose pas d’une classification aussi claire et ordonnée que Qualcomm. Il est donc bien souvent très difficile de savoir à quel processeur on a affaire et si celui-ci est plutôt d’entrée ou de milieu de gamme. Pas de secret pour vérifier leur puissance, il faut consulter des tests. Néanmoins, les derniers SoC à huit cœurs de MediaTek sont très convaincants et parfois plus puissants que les SoC d’entrée et de milieu de gamme de Qualcomm. Le GPU est en revanche souvent bien inférieur à ce que l’on retrouve chez l’américain. Si on peut vous donner un conseil pour les puces Mediatek, préférez des puces comportant des Cortex-A57, A72 ou A15 et A17 à celles intégrant uniquement des Cortex-A7, A9 et A53. Une recherche sur Google vous aidera rapidement, il suffit généralement de taper le nom du SoC (MT6752 par exemple) pour tomber sur la page d’information de Mediatek. Intel, que l’on connaît bien pour ses processeurs sur PC, est le petit dernier sur le segment des SoC. Et il a de grandes ambitions pour le marché mobile. D’une manière générale, ses processeurs sont relativement performants et peu coûteux. Ce qui explique pourquoi on les retrouve sur des smartphones de milieux de gamme. Ils disposent toutefois de GPU inférieurs à ce que l’on retrouve chez Qualcomm. Sur la question de la puissance des smartphones, d’une manière générale, il n’y a pas trop de questions à se poser sur les téléphones haut de gamme. Tous, ou presque, disposent de composants haut de gamme et souvent très performants. Au point que l’utilisateur n’utilisera pratiquement jamais à fond son SoC. La prudence est surtout de mise sur les smartphones d’entrée et de milieu de gamme. N’hésitez pas à chercher la référence sur le net et à regarder les performances dans des tests d’appareils équipés du même processeur, de la même quantité de RAM et de la même définition d’écran que le smartphone visé. Sur FrAndroid, par exemple, nous prenons toujours le temps de lancer quelques benchmarks sur les téléphones que nous testons pour évaluer leur puissance et les comparer à des appareils de la même gamme de prix. Un exemple de benchmark (ici issu du test du HTC One M9). Ce tableau permet de comparer les performances de trois téléphones de la même catégorie et voir comment ils se situent les uns par rapport aux autres. Enfin, sur le sujet de la RAM, nous serons catégoriques : n’achetez pas de smartphone avec moins d’un (1) Go de RAM, c’est le minimum syndical pour faire tourner correctement et l’OS et les applications en 2015. 2 Go est confortable, 3 Go du luxe et 4 Go pratiquement inutile à l’heure actuelle. Appareil photo : le nombre de mégapixels ne fait pas tout À l’heure où les ventes d’appareils photo compacts s’effondrent au profit des smartphones, l’aspect photo des fiches techniques est à étudier de près. En gardant à l’esprit que le nombre de mégapixels, c’est bien, mais que c’est loin d’être l’essentiel lorsqu’il s’agit d’un smartphone. Le HTC One M8 dispose de deux capteurs photo. Une innovation qui a disparu du HTC One M9. Comme sur un appareil photo traditionnel, plusieurs données importent. Si elle est mentionnée, la taille du capteur devra rentrer en ligne de compte. Plus ce capteur est grand, mieux ce sera. Mais retenez tout de même qu’un capteur photo de smartphone aura bien du mal à équivaloir celle d’un appareil photo traditionnel : et pour cause, le format d’un téléphone est bien trop petit pour y loger un gros capteur, à moins d’y concéder une excroissance disgracieuse. L’ouverture est généralement mentionnée par les constructeurs de smartphones haut de gamme. Un HTC One M9 propose ainsi une ouverture de f/2,2, un LG G4, de f/1.8 et un Samsung Galaxy S6, de f/1,9. Retenez que plus ce chiffre est petit, mieux ce sera pour restituer une illusion de profondeur de champ et capter beaucoup de lumière. Toujours dans le domaine du haut de gamme, certains constructeurs évoquent leur système “OIS”, soit Optical Image Stabilization, la stabilisation optique de l’image. Celle-ci est mécanique et non logicielle, et permet d’atténuer l’effet de flou lorsque vous bougez et donc de capter plus de lumière en basse luminosité sans avoir un cliché flou. Si vous prenez beaucoup de photos avec votre téléphone, vous souhaitez certainement cette option, présente chez les derniers LG, chez les Galaxy S6, mais aussi chez un Huawei P8. À côté de l’appareil photo, il est bien rare de ne plus trouver de flash LED. Les Moto E de première génération en étaient dépourvus, de même qu’ils faisaient l’impasse sur l’autofocus. Non seulement vous deviez vous passer d’une mise au point sur n’importe quelle zone de l’image, ce qui est bien souvent problématique, mais en cas de faible luminosité, vous ne pouviez plus rien tirer de votre téléphone. Conclusion : sur les appareils d’entrée de gamme, il vous faudra vérifier la présence de ces deux éléments. Toujours au rayon du flash, certains proposent deux petites LED, généralement baptisées “flash dual-tone”. Elles permettent d’adapter la couleur de l’éclairage en fonction de la situation. Mais ne rêvons pas tout de même : utiliser un flash avec un téléphone mobile est rarement une bonne idée. LG G4 : à droite du capteur se trouve les deux flash LED, à gauche un laser permettant de faire le point plus rapidement. Ces points ne sont rien sans une partie logicielle adaptée, puisque le traitement photo est à la base de la photographie numérique. Certains téléphones, notamment sous Lollipop, satisferont les utilisateurs de logiciels à la Lightroom, puisqu’ils produisent des clichés au format RAW, c’est-à-dire des photographies brutes. C’est notamment le cas du HTC One M9 depuis sa dernière mise à jour. Attention, si vous souhaitez en profiter, il vous faudra beaucoup de mémoire disponible puisque les fichiers atteignent plusieurs dizaines de Mo. Même combat pour les amateurs de vidéo : le format offrant la plus haute définition est bien sûr la 4K (au-dessus des Full HD et HD 720p), mais tout cela encombrera sérieusement la mémoire de votre téléphone. Rares sont les constructeurs à communiquer sur le fabricant de leur capteur photo. Le leader en ce domaine reste Sony qui, lorsque ses capteurs (les IMXxxx ou Exmor RS) sont couplés à de bonnes applications photos, sont capables du meilleur. D’autres proposent leurs propres solutions, à l’image de LG, dont le dernier G4 est équipé par sa branche LG Innotek : ici, on manque clairement de recul, mais les premières impressions offertes par l’appareil sont convaincantes. HTC, pour son One M9, s’est quant à lui approvisionné chez Toshiba qui, malgré ses 20 mégapixels, est à la peine face à ses concurrents. Notez également que Samsung produit des capteurs ISOCELL que l’on retrouve aléatoirement chez ses Galaxy S6, et qui promet une meilleure absorption de la lumière par ses photosites. Rappelons que les photosites (grosso modo, les pixels) d’un capteur photo peuvent être de taille différente. Plus ils sont gros, plus ils laissent entrer de lumière, et mieux ils sont isolés entre eux (comme chez les ISOCELL), plus l’image sera nette. C’est d’ailleurs sur cette sombre histoire de taille de pixels que HTC a joué lorsqu’il a lancé pour la première fois son UltraPixel (sur le HTC One M7). Avec moins de pixels, mais des pixels plus gros, ce capteur promettait de faire mieux que ses concurrents dans les situations de basse luminosité. C’était d’ailleurs le cas, mais au prix d’un comportement beaucoup moins convaincant de jour, et d’une définition de seulement 4 mégapixels, un peu juste pour afficher des photos sur de grands écrans. Espace de stockage : des indications trompeuses Vous allez investir dans un smartphone, l’heure est donc à la sagesse : demandez-vous quels usages vous en ferez. Si vous êtes un gros consommateur de films, que vous adorez enregistrer des vidéos et prendre des photos, que votre musique vous suit partout et que vous téléchargez des jeux en pagaille ? Il vous faut donc de quoi stocker tout cela. Les affaires commencent du côté de la mémoire interne, souvent réduite comme une peau de chagrin chez les smartphones d’entrée de gamme. Si 4 Go étaient acceptables il y a deux ans, Lollipop a tendance à prendre ses aises sur un smartphone d’aujourd’hui, avec 4 à 6 Go occupés par le système. Autant dire que les 8 Go de stockage concédés par les smartphones d’entrée de gamme ne laissent que bien peu de place à ceux qui téléchargent des applications en nombre, et ne seront adaptés qu’aux usagers les plus modérés. Avec 16 Go, vous aurez l’assurance de disposer de 10 à 12 Go d’emblée, ce qui vous laisse de quoi voir venir — en gardant à l’esprit que certains jeux aux graphismes soignés occupent parfois près de 1 Go. Plus vous montez en gamme et plus — généralement — vous obtenez d’espace de stockage. 32 Go, 64 Go par exemple voire, chez le dernier Samsung Galaxy S6, 128 Go. Ici un OnePlus One équipé de 64 Go de mémoire interne. Il n’y en fait que 54,92 Go de réellement disponible. Deuxième point à noter : votre téléphone dispose-t-il d’un port microSD ? Si les applications que vous téléchargez sur le Play Store s’installent sur la mémoire interne de votre appareil, les téléchargements supplémentaires, mais aussi les photos que vous prenez et chaque autre contenu peut être placé sur une carte mémoire. Là aussi, il faudra faire attention à la capacité de carte mémoire maximale autorisée par votre téléphone (grosso modo, de 32 Go à 2 To) : on vous explique le pourquoi du comment dans ce dossier consacré aux cartes microSD. Dernier détail, mais d’importance, chez les smartphones double-SIM. Certains téléphones sont en effet capables d’accueillir deux cartes SIM, généralement logées dans des tiroirs situés sur le côté du téléphone. Mais à l’image de l’Acer Liquid Jade Z, le deuxième port pour carte SIM peut également se transformer en port microSD. Chez ce type d’appareils, il faudra donc choisir entre mémoire et double-SIM, ce qui n’est pas sans conséquence, selon les usages. Batterie : la délicate question de l’autonomie Il y a peu de choses à vérifier du point de vue des batteries lorsque vous achetez un smartphone. Elles sont globalement toutes de type lithium-ion (rares sont les batteries li-po) et leur qualité dépend essentiellement de leur fabricant. Leur capacité, c’est-à-dire l’énergie qu’elles peuvent accumuler, s’exprime en mAh. En savoir plus : Tout savoir sur les batteries : mythes Aujourd’hui, rares sont les smartphones dont la batterie se situe sous le cap des 2000 mAh. Si vous avez un écran Full HD (qui consomme beaucoup) et un processeur plutôt efficace, vous risquez d’avoir bien du mal à finir votre journée sans brancher votre téléphone à votre chargeur. Pour un petit modèle à faible définition d’écran, cela devrait suffire. Retenez que globalement, pour un écran dépassant les 5 pouces, on attend une batterie de 3000 mAh pour tenir une bonne journée, voire un peu plus, et que rares sont les exceptions. Un Samsung Galaxy S6, par exemple, se “contente” d’une batterie de 2550 mAh malgré son écran QHD et sa diagonale de 5,1 pouces : s’il se paie ce luxe, c’est grâce à une excellente efficacité énergétique de son écran, modèle d’économie en termes d’énergie. Un LG G4, plus classique en son genre, préfère une batterie de 3000 mAh, comme son prédécesseur, le G3, avec un écran de 5,5 pouces QHD et des composants internes haut de gamme. Vous verrez probablement des mentions de type “charge rapide”, “Quick Charge 2.0” et consorts sur quelques fiches techniques. Samsung sur ses propres téléphones (équipés de puces Exynos), mais aussi Qualcomm ou encore Oppo proposent des solutions permettant de charger rapidement la batterie de leur appareil, généralement autour de 50 % de la batterie en une demi-heure. Il faut alors disposer d’un chargeur adapté, fourni avec le téléphone, et se rappeler plusieurs éléments. D’abord, il ne s’agit pas d’une charge linéaire, c’est-à-dire que la première moitié de la batterie se charge très rapidement tandis que la deuxième est beaucoup plus lente à se remplir. Et ensuite, ce type de charge a tendance à abîmer plus que de raison votre précieuse batterie sur le long terme. Bref, ce type de technologie est un plus, mais il ne faudra pas en abuser. Un dernier point, tout bête, mais capital pour certains, est à examiner : la batterie est-elle amovible ou non ? Petit piège : certains smartphones autorisent leur propriétaire à ôter leur coque dorsale, mais leur batterie est fixée (elle peut être retirée du corps de l’appareil, mais dans ce cas, c’est à vos risques et périls). Si vous comptez conserver longtemps votre téléphone, et en gardant à l’esprit que la batterie est souvent le premier composant à vous abandonner lâchement, c’est un point à vérifier. Si vous préférez un téléphone ultra-fin, il y a toutes les chances pour que sa batterie soit inamovible. Les détails qui peuvent tout gâcher Voici pour finir quelques détails auxquels il faut faire attention. La ou les cartes SIM : si la majorité des smartphones sont simple SIM, de plus en plus d’appareils permettent d’embarquer deux voire trois cartes SIM au sein du même téléphone. Ne rêvez pas pour autant. Le téléphone ne captera pas autant de réseaux 3G/4G qu’il a de carte SIM. La première carte SIM fait office de carte principale et permet à la fois de recevoir les appels et d’utiliser Internet. Toutes les autres cartes SIM ne serviront ensuite que pour des appels ou des SMS. Enfin, faites attention au format de la carte SIM. Si les smartphones de 2014 sont majoritairement micro-SIM, désormais la plupart embarquent des slot nano-SIM. Ce serait bête d’avoir un nouveau téléphone et de ne pas pouvoir l’utiliser à cause d’une carte SIM trop grande. Il existe deux grandes catégories de technologies dual SIM : dual active (DSDA) ou dual stanby (DSDS). La première catégorie permet de recevoir un appel sur une carte SIM pendant que la seconde est déjà en ligne alors que ce fonctionnement est impossible en mode dual stanby. Au niveau de la data, il sera parfois possible de spécifier la carte SIM à connecter au réseau 3G/4G alors que dans d’autres cas, cela dépendra de l’emplacement physique de la carte SIM, empêchant de switcher à la volée. La compatibilité 3G/4G : On ne l’a pas spécifié dans ce petit guide, mais il faut systématiquement vérifier la compatibilité avec les réseaux 4G du téléphone. La majorité des smartphones de 2015 le sont, mais pas ceux de 2014 et encore moins de 2013. Les constructeurs l’affichent toutefois en gros, que ce soit sur la fiche technique ou sur l’emballage du téléphone. Si la compatibilité avec la 4G ne pose aucun problème avec les smartphones vendus sur le sol français, c’est toutefois beaucoup moins évident pour les smartphones importés, qui sont parfois compatibles avec des bandes de fréquences 4G spécifiques. Pour savoir si ces smartphones sont compatibles avec les bandes de fréquences 4G française nous avons rédigé un guide des écueils à éviter lorsqu’on importe un smartphone d’Asie. Le DAS ou débit d’absorption spécifique : on ne va pas vous expliquer en détail ce qu’est le DAS (nous publierons un dossier dans sur le sujet dans les semaines à venir). Ce qu’il faut retenir, c’est que plus le DAS est élevé, plus il est nocif pour la santé. En France, le DAS maximum autorisé par la loi est de 2 W/kg, maximum censé être bénin. Le SAV : tous les SAV des constructeurs ne se valent pas. En effet, la grande majorité des constructeurs préfèrent maintenant sous-traiter le SAV. Comme nous l’avions vu dans notre dossier sur les écrans cassés, la prise en charge téléphonique varie grandement d’un constructeur à l’autre : numéros surtaxés, attentes longuettes et autres formulaires à remplir peuvent changer du tout au tout. Pour finir Gardez bien en tête que le choix d’un smartphone n’est pas anodin. Si vous l’achetez nu il vous coûtera forcément une ou plusieurs centaines d’euros, c’est un objet qui vous accompagnera partout au quotidien et à ce titre ses défauts vous sauteront plus rapidement aux yeux que n’importe quel autre objets technologique. D’une manière générale, voici les derniers conseils que nous pourrions vous donner : Commencez par vous poser les bonnes questions : Quel prix maximum je désire mettre dans mon téléphone ? Quelle est la taille maximum d’écran que je désire ? Quelle est la taille maximum de la coque ? Pour quels usages mon smartphone va me servir : regarder des vidéos ? Utiliser les réseaux sociaux et se connecter à Internet ? Travailler ? Jouer ? Ce sont vraiment les premières questions obligatoires à se poser et c’est seulement ensuite que vous pourrez commencer à cibler des appareils et vous intéresser à leurs fiches techniques. N’hésitez pas à mettre un certain prix dans votre téléphone. Cela ne signifie pas qu’il faille obligatoirement mettre le plus haut prix. Si pour vous, le smartphone est un élément important et indispensable dans votre vie, fixez-vous un budget d’au moins 250 ou 300 euros. En 2015, les smartphones de milieu de gamme compris entre 200 et 300 euros sont d’excellente qualité et peuvent facilement durer deux ans. Et si vous voulez un bon téléphone avant un téléphone dernier cri, n’hésitez surtout pas à regarder les smartphones haut de gamme de l’année précédente. Leur prix a souvent été divisé par deux en 12 mois ! Avoir un téléphone puissant, avec un bel écran et la dernière version d’Android, c’est bien, mais avoir un smartphone qui nous plaît, c’est encore mieux. C’est peut-être ce qu’il y a de plus dur dans le choix d’un smartphone aujourd’hui : allier puissance, capacité et beauté. Il y a toutefois plus de choix que jamais et dans toutes les gammes de prix. Vous trouverez forcément votre bonheur !
  2. La capacité des cartes microSD évolue d’année en année. En mars dernier, lors du MWC, SanDisk a dévoilé une carte micro-SD d’une capacité record en atteignant 200 Go. Mais ce type de cartes n’est pas compatible avec tous les appareils sous Android. Ce dossier vise à faire un tour d’horizon des différentes normes de cartes microSD pour savoir si, oui ou non, votre téléphone est compatible avec des hautes capacités. L’existence d’un slot microSD sur les smartphones et tablettes constitue pour certains d’entre vous l’un des principaux arguments à l’achat d’un appareil mobile. Il est en effet très pratique – et économique – de bénéficier d’un espace de stockage supplémentaire via une carte microSD plutôt que de choisir un smartphone d’une capacité supérieure, que les constructeurs n’hésitent pas à surfacturer. Encore faut-il disposer d’un port microSD. De plus, tous les téléphones ne supportent pas des cartes microSD de haute capacité. Ainsi, on lit parfois sur les fiches techniques une limite à 32, 64, 128 voire 2 To pour certains modèles. Dans les faits, ces limitations sont souvent théoriques et il est parfois possible de les dépasser dans la pratique. De 128 Mo à 2 To En effet, la norme SD dispose désormais de trois grandes familles : les cartes SD standard (basées sur les spécifications SDA 1.0), les cartes SD Haute Capacité (SDHC) – SDA 2.0 – et les cartes SD Capacité Etendue (SDXC) – SDA 3.0. Les premières disposent de capacités comprises entre 128 Mo et 2 Go. Les secondes prennent le relai de 4 à 32 Go. Enfin, les dernières débutent à 64 Go et sont capables – en théorie – d’atteindre 2 To. Ces trois normes sont les mêmes que la carte soit de type SD ou microSD. Dans la pratique, les cartes microSD se limitent, pour le moment, à 200 Go. Il est fort probable qu’une carte de 256 Go voit le jour cette année et pourquoi pas 512 Go l’année prochaine. microSD microSDHC microSDXC Capacité 128 Mo - 2 Go 4 - 32 Go 64 Go - 2 To Téléphone compatible microSD microSD et microSDHC microSD, microSDHC et microSDXC La question de l’appareil hôte Il faut également prendre en compte la norme supportée par le téléphone ou la tablette. Ainsi, pour faire reconnaître une carte microSDXC, il faudra disposer d’un terminal intégrant un lecteur de cartes compatible avec les spécifications SDA 3.0 et donc les cartes SDXC. C’est la même chose pour les cartes microSDHC mais cette version de la norme a vu le jour en 2006 et l’immense majorité des terminaux supportent au moins les cartes microSDHC. À noter que chaque version est rétrocompatible, ce qui signifie qu’un smartphone doté d’un lecteur de carte microSDXC sera compatible avec les cartes microSDHC et microSD. Qui peut le plus peut le moins. La problématique de la capacité des cartes microSD est théoriquement très simple. Ou bien l’appareil mobile dispose d’un lecteur microSDHC et se limite donc à des cartes microSD d’une capacité maximale de 32 Go, ou bien le terminal est compatible avec les cartes microSDXC et supporte donc jusqu’à 2 To de mémoire de stockage supplémentaire. Les fiches techniques des constructeurs prêtent à confusion puisqu’elles se basent – pour la plupart – sur la capacité maximale des cartes microSD vendues dans le commerce lors de la réalisation de la fiche. Ce n’est pas le cas de tous les constructeurs puisque LG indique sur certaines fiches techniques de ses téléphone une compatibilité avec les cartes microSD de 2 To, comme sur le G Flex 2 (alors que le LG G4 se limiterait à 128 Go). Certes, des cartes de 2 To n’existent pas encore, mais il est toujours intéressant de savoir qu’on dispose d’un appareil pérenne à ce niveau. Il est donc tout à fait possible – théoriquement – d’insérer une carte microSD de 200 Go dans le Galaxy S3 puisqu’il supporte les cartes microSD d’une capacité de 64 Go, ce qui signifie que son lecteur de cartes est compatible avec les cartes microSDXC. Nous n’avons pas testé mais cela devrait fonctionner. D’ailleurs, le site Androidforums.com a réalisé l’année dernière une liste des terminaux compatibles avec les cartes SDXC et le Galaxy S3 y est présent. Les limites d’Android Attention tout de même. Les cartes microSDHC sont formatées par défaut en FAT32. C’est un système de fichier utilisé par Android. Sur les cartes microSDXC, c’est le système de fichier exFAT qui est utilisé. Le code source d’Android AOSP ne supporte pas le système de fichier exFAT. Il faut donc que les constructeurs ou les développeurs des ROM ajoutent le support de ce système de fichiers. Ce n’était, par exemple, pas le cas de CyanogenMod jusqu’au mois de juillet 2013. Certains noyaux (comme celui de MediaTek) supportent l’exFAT, permettant aux constructeurs de proposer de base le support de ce système de fichiers sans modification particulière. Si votre version d’Android ne supporte pas ce format de fichier, il reste une alternative : formater la carte microSDXC en FAT32 avec le logiciel GUI FAT32 Format sous Windows. Le format de fichier FAT32 dispose d’un inconvénient majeur puisqu’il ne supporte pas les fichiers de plus de 4 Go, ce qui peut être handicapant pour certains utilisateurs souhaitant transférer des fichiers volumineux sur la carte. Enfin, il est possible que votre smartphone dispose d’un lecteur microSDXC, d’une version Android compatible avec le format de fichier exFAT mais soit incapable de lire une carte microSDXC correctement. C’est le cas si le couple pilote – firmware du lecteur de cartes de l’appareil n’est pas à jour et supporte uniquement les cartes jusqu’à 32 Go. La vitesse des cartes microSD On ne peut pas refermer ce dossier sans aborder la vitesse des cartes mémoires. Il existe différentes classes qui permettent de trier les cartes selon leurs performances minimum. On trouve de nombreuses classe 10, qui garantissent un débit minimal de 10 Mo/s en écriture (25 Mo/s dans le meilleur des cas) ainsi que les classes UHS-I (U1 et U3) et UHS-II (U1 et U3) qui peuvent, pour les plus performantes, grimper à une vitesse théorique maximale de 300 Mo/s. Mais pour profiter de ces vitesses, il faut que le lecteur situé dans le smartphone supporte la classe de la carte microSD. Comme pour la capacité, qui peut le plus peut le moins, donc une carte microSDXC de classe UHS-II (U3) fonctionnera sur un lecteur supportant les cartes microSDXC de classe 10, mais à une vitesse très inférieure à celle permise par la carte. L’inverse est vrai aussi : une carte de classe 10 fonctionnera sur un lecteur compatible classe UHS-II (U3). Malheureusement, l’information sur la vitesse supportée par les lecteurs de cartes microSD dans les appareils mobiles est sûrement l’une des informations les plus difficiles à trouver. Les constructeurs de cartes indiquent, parfois, la vitesse maximale de la carte en écriture, en Mo/s ou avec des X. Un X équivaut à 150 Ko/s et une carte 100X pourra donc atteindre 15 Mo/s. Vitesse minimale d'écriture Vitesse maximale d'écriture UHS-II (U3) 30 Mo/s 312 Mo/s UHS-II (U1) 10 Mo/s 156 Mo/s UHS-I (U3) 30 Mo/s 104 Mo/s UHS-I (U1) 10 Mo/s 50 Mo/s Classe 10 10 Mo/s 25 Mo/s Classe 6 6 Mo/s - Classe 4 4 Mo/s - Classe 2 2 Mo/s - Une compatibilité aléatoire Comme nous venons de le voir au cours de ce dossier, le manque de transparence de la part des constructeurs est dommageable pour le consommateur. En effet, avant d’acheter une carte microSDXC de haute capacité, le mobinaute n’est pas toujours certain de sa compatibilité avec son téléphone. Cela est surtout vrai pour les anciens terminaux qui disposent d’un lecteur microSDXC mais pour lequel le constructeur évoque la compatibilité avec des cartes microSD jusqu’à 32 Go, pour des raisons de disponibilité à l’époque de la sortie du téléphone alors que dans les faits, il est possible qu’il supporte des cartes de plus haute capacité. Les terminaux qui sont actuellement commercialisés et qui indiquent un support des cartes microSD jusqu’à 32 Go se contentent alors sûrement d’un lecteur de carte microSDHC. À moins que le constructeur ait simplement « oublié » d’implémenter le support du système de fichiers exFAT pour aller avec le lecteur microSDXC. L’utilisateur pourrait alors flasher une ROM supportant l’exFAT pour bénéficier du support des cartes microSDXC jusqu’à 2 To. À moins que le couple pilotes – firmware se limite à 32 Go… Un véritable enfer, d’autant plus lorsque LG nous assure que le LG G4 n’est pas compatible avec des cartes microSD d’une capacité supérieure à 128 Go. Cela serait donc dû à un bridage volontaire (pour une raison inconnue) ou une « simple » erreur de communication. À notre sens, pour plus de clarté et de transparence, il faudrait alors que les constructeurs indiquent clairement sur les fiches techniques des smartphones et tablettes plusieurs informations : le type de cartes microSD compatibles (SDHC ou SDXC), le type de système de fichier supporté, la capacité théorique maximale des cartes microSD supportée et enfin la classe du lecteur, pour connaître la vitesse maximale des cartes compatibles.
  3. Sans crier gare, Sony vient de mettre à disposition des flasheurs un ensemble de bootladers spéciaux qui permettent à certains de ses téléphones de booter depuis une partition du recovery. Pour l’instant ces bootloaders sont réservés à quelques appareils d’entrée et de milieu de gamme mais le haut de gamme ne devrait pas tarder à suivre. Jusqu’à présent, aucun des smartphones sous Android de Sony ne permettait de booter depuis une partition du recovery. Principale conséquence, il était pratiquement impossible d’installer une ROM Custom sur un smartphone Sony. Du moins impossible sans passer par des manipulations fastidieuses (rassembler les ramdisks du boot et du recovery) et potentiellement dangereuses (si la manipulation ne marchait pas, il y avait de bonnes chances de briquer son téléphone). Depuis quelques jours, Sony a décidé de rendre la tâche beaucoup plus simple. Le constructeur japonais vient en effet de mettre à disposition des flasheurs un ensemble de bootloader permettant de booter depuis la partition du recovery. Une étape primordiale pour l’installation de ROM Customs, puisqu’elle permet maintenant aux flasheurs d’utiliser le recovery de base pour installer des ROMS basés sur AOSP ou plus exotiques comme Firefox OS ou Ubuntu Touch. Pour l’instant, les quelques bootladers disponibles sont réservés uniquement aux smartphones de Sony équipés de cœurs Cortex-A7, à savoir le Xperia T2 Ultra, le Xperia T3, le Xperia M2 et le Xperia E3. Pour les télécharger, il faut passer le flash tool disponible sur le site de Sony, à cette adresse. Le blog FXP explique la démarche à suivre en détail sur son site web. C’est ce même blog qui a trouvé le premier l’existence de ces nouveaux bootloaders, Sony n’ayant pas (encore ?) communiqué à leur sujet. On ne sait donc pas encore si Sony compte sortir des bootloaders spéciaux à destination de ses appareils haut de gamme. Il serait étonnant que ce ne soit pas le cas.
  4. Facebook vient de mettre en ligne une nouvelle application exclusive à Android : Hello. Il s’agit d’un dialer, permettant de remplacer l’application « Téléphone » de son smartphone. Et si Hello est bien disponible sur le Play Store, l’application ne semble pour l’instant accessible qu’aux États-Unis. Son principe est relativement simple, elle propose de remplacer l’application « téléphone » (ou dialer en anglais). Sur le fond, Hello fait exactement la même chose que l’application téléphone de base : elle permet de passer des appels (classiques ou par VoIP par l’intermédiaire de Messenger) et de reconnaître les contacts qui appellent l’utilisateur. Mais sur la forme, elle bénéficie de la puissance des informations du réseau social. Lorsque l’on reçoit un appel, il est possible de voir quelques informations à propos de l’appelant comme son image de profil, son travail, sa date d’anniversaire ou tout simplement son identité si son numéro n’est pas dans son propre carnet de contact. Facebook a également beaucoup travaillé les fonctionnalités de blocage. Il est ainsi possible de bloquer automatiquement les appels de numéros fréquemment bloqués. Les contacts ou numéros bloqués tomberont alors automatiquement sur le répondeur. https://www.youtube.com/watch?v=Id5aWRaQ1R4 Chaine Youtube FrAndroid Hello n’est pour l’instant téléchargeable que sur le Play Store américain. Facebook n’a pas encore indiqué si, à terme, l’application sera amenée à sortir des frontières américaines.
  5. L’application de messagerie instantanée WhatsApp s’est dotée d’une fonctionnalité qui offre l’opportunité aux utilisateurs d’expliquer les raisons du blocage d’un contact. Le but : repérer plus facilement les comptes « spam ». WhatsApp n’échappe pas à la règle, et il n’est pas rare de tomber sur de « faux » contacts envoyant photographies ou liens publicitaires, avec plus ou moins de mauvaises intentions. S’il était jusqu’à présent possible de les bloquer et les effacer de votre liste de contacts, la nouvelle version de l’application permet désormais d’aller plus loin. En effet, les utilisateurs du service de messagerie instantanée peuvent maintenant signaler la personne, lançant alors une « enquête » de la part de WhatsApp afin de bannir le contact. Repérée par nos confrères d’Android Police, cette fonctionnalité n’est arrivée que très récemment sur l’application et permet donc de donner une raison aux équipes du service concernant le blocage d’un contact. Cela permettra à WhatsApp de dissocier les contacts bloqués pour des raisons personnelles de ceux bloqués pour « spam ». Désormais, un onglet très visible au-dessous d’un contact permet de choisir entre l’ajout au carnet d’adresses ou le signalement et le blocage, mais il est aussi possible de trouver la simple option de blocage en affichant les options de la conversation. L’APK de la dernière version de WhatsApp est disponible à cette adresse, et vous permettra de mettre à jour l’application en version 2.12.50.
  6. Bien que les forfaits mobiles d’aujourd’hui offrent de plus en plus souvent les appels illimités, les appels en VoIP se démocratisent actuellement, offrant une alternative intéressante aux communications habituelles. Si vous voyagez souvent, avez des proches à l’étranger ou n’avez pas assez d’heures de communications incluses à votre abonnement, voici les solutions qui s’offrent à vous. Voici dix ans, il était impensable de ne pas avoir, chez soi, un téléphone fixe. Les appels étaient facturés sous forme de forfaits, souvent plus onéreux si un numéro en 01 appelait un téléphone dont l’indicatif commençait par 02 ou 03… Aujourd’hui, les box Internet sont couplées avec des abonnements téléphoniques permettant souvent d’appeler gratuitement de nombreuses destinations étrangères. Mais hors du domicile, ou même pour qui ne dispose pas d’un téléphone fixe, d’autres solutions permettent de passer des appels vers des mobiles ou des fixes depuis n’importe où – ou presque. Il s’agit, pour la plupart, d’applications de VoIP (Voice over IP), c’est-à-dire transitant par les serveurs des fournisseurs de services et passant soit par une connexion 3G/4G, soit par du WiFi. Voici quelques unes des applications permettant de profiter de ce type de services qui, s’il peut sembler anecdotique pour un usage à domicile, permettra aux voyageurs aux mobinautes appelant régulièrement des contacts à l’étranger de réaliser des économies substantielles. Toutefois, toutes les solutions ne sont pas assorties d’une messagerie vocale. Hormis avec Skype, qui propose un répondeur dès lors que l’utilisateur achète des minutes d’appels, les autres services demanderont de passer par leur messagerie instantanée pour que l’appelant laisse un message à un correspondant indisponible. WhatsApp L’application au milliard de téléchargements veut donner un coup de jeune à la VoIP, dont le nom peu glamour n’évoque que bien peu de chose à une jeune génération biberonnée à la téléphonie illimitée. Et pourtant, depuis un mois, c’est très exactement ce que propose l’application dont Facebook détient le titre de propriété. Elle fonctionne en 3G ou 4G comme en WiFi puisqu’elle utilise « la connexion d’internet (sic) de votre téléphone et n’utilise pas le forfait d’appel téléphonique de votre opérateur ». Les appels ne fonctionneront qu’entre téléphones équipés de l’application WhatsApp, elle-même disponible sur Android, iOS, Windows Phone, BlackBerry et même Symbian et Nokia Series 40. Autant dire qu’à l’exception des téléphones basiques, toute personne dotée d’une connexion Internet – c’est le plus compliqué dans l’affaire – sera susceptible de passer des appels gratuits. Une option tout particulièrement utile pour qui voyage régulièrement. Retenons toutefois qu’en cas d’absence de WiFi et de data, il faudra passer par du roaming classique : mieux vaut alors passer par des appels standards. L’application WhatsApp est quant à elle gratuite la première année, puis facturée 99 centimes par an ; de nombreux mobinautes rapportent toutefois n’avoir jamais été facturés à l’issue de ladite première année. WhatsApp Messenger WhatsApp Inc. Gratuit Libon Contrairement à la plupart des applications qui sont issues du monde de la messagerie instantanée, Libon est un projet porté par un opérateur, en l’occurrence Orange. C’est sa filiale Orange Vallée qui s’est chargée du développement du service, lancé en 2012 sous son nom actuel, après trois années passées sous un patronyme différent. Libon permet de passer gratuitement des appels entre smartphones Android ou iOS équipés de l’application, sous réserve de disposer d’une connexion WiFi ou 3G/4G, sous quoi le roaming habituel s’appliquera. Mêmes conditions pour une seconde option : il s’agit de passer des appels depuis l’app Libon vers des fixes ou mobiles qui n’en sont pas équipés, cette fois pour des appels payants. À titre d’exemple, les appels vers les numéros français, portugais ou turcs sont facturés 3 centimes la minute, et plus d’une centaine de destinations figurent dans la liste de Libon, à des tarifs plus ou moins bas. Notez que l’application fonctionne avec les forfaits de tous les opérateurs français. Libon fait partie des rares solutions intégrées à des forfaits d’opérateurs. Les appels illimités et gratuits des forfaits Sosh à 19,99 euros et 24,99 euros par mois vers les DOM, les pays d’Europe, le Canada ou les USA doivent impérativement passer par l’application Libon – il faut donc disposer d’un smartphone compatible, à l’exclusion des Windows Phone ou des BlackBerry. Les appels sont également gratuits depuis l’Europe et les DOM vers la France. Libon : Appels internationaux Orange Vallée Gratuit Skype Peut-on évoquer la VoIP sans faire un détour par Skype, l’un des poids lourds du genre ? Acheté en 2011 par Microsoft, le service offre un service de messagerie instantanée, du chat vidéo et des appels à bas prix vers des téléphones fixes et mobiles. Pour des appels gratuits, la routine est toujours la même : il suffit de s’appeler entre contacts Skype connectés à l’application, à ce détail près qu’il est possible de passer des appels depuis un PC et de les recevoir sur un téléphone, et inversement. Les voyageurs ou mobinautes dont l’entourage se trouve à l’étranger peuvent compter sur diverses offres tarifaires permettant d’appeler soit uniquement des fixes, soit des fixes et des mobiles, avec une soixantaine de destinations au maximum. Il est possible d’acheter du « crédit Skype » (10 ou 25 euros par charge) pour le dépenser à la demande (pour appeler diverses destinations, vers des fixes et des mobiles…) ou bien des packs plus avantageux, du moins pour qui appelle régulièrement la même destination. Par exemple, pour 12,59 euros, il est possible de bénéficier des appels illimités vers toutes les destinations fixes dans le monde desservies par Skype. Le prix des SMS est cependant élevé au regard de la tarification européenne : les SMS vers la France coûtent 10,8 centimes par message. L’application est disponible sur le Play Store, mais aussi pour les iPhone, Windows Phone, BlackBerry et est préinstallée sur les Nokia X et sur le Fire Phone d’Amazon. Skype Skype Gratuit Facebook Messenger Certains aiment Facebook Messenger, d’autres détestent. Néanmoins, depuis un an, cette application désormais séparée du réseau social permet à ses utilisateurs de passer des coups de fil. L’intérêt de l’opération, c’est évidemment sa gratuité puisque, comme un WhatsApp, Facebook Messenger ne facture aucun frais particulier, du moment que l’utilisateur est connecté sur un réseau WiFi ou sur un forfait data inclus à son abonnement. Il faut donc, pour en profiter, cliquer sur l’icône en forme de téléphone située en bas de la liste des contacts, choisir la personne à appeler… et c’est tout. L’avantage, c’est qu’il n’est pas nécessaire de connaître le numéro de téléphone de son contact… mais l’inconvénient, c’est bien sûr la possibilité d’être appelé par n’importe quel « ami », du moment que l’on est soi-même connecté à Internet. L’application est disponible sur Android, iOS, Windows Phone ou encore BlackBerry. Messenger Facebook Gratuit Viber Racheté en 2014 par le Nippon Rakuten, Viber fait partie des « classiques » de la VoIP. Comme la plupart de ses concurrents, il offre une messagerie (texte, images) instantanée gratuite et propose de la téléphonie, là aussi gratuite pour qui dispose d’une connexion Internet par réseau mobile ou WiFi. À l’instar de WhatsApp, Viber s’appuie sur le numéro de téléphone privé de l’utilisateur, ce qui peut éventuellement poser des problèmes de confidentialité, mais qui simplifie l’utilisation de l’app : la liste de contacts de l’utilisateur est automatiquement synchronisée avec Viber. Pour obtenir des appels vers des téléphones fixes ou des mobiles qui ne seraient pas équipés de Viber, l’offre Viber Out propose des communications « au tarif d’appels locaux ». Pour la France, comptez par exemple 4,4 centimes la minute vers des mobiles ou 2,2 centimes vers des fixes. Tous les tarifs se consultent à cette adresse. Notez que l’application standard est gratuite mais que les amoureux des stickers (côté messagerie instantanée) devront débourser quelques centimes pour en profiter. Viber Viber Media S.à r.l. Gratuit De nombreuses autres applications initialement spécialisées dans la messagerie instantanée permettent de passer des appels en WiFi/3G/4G, soit gratuitement vers les mobiles connectés à la même application, soit moyennant finance vers des téléphones fixes ou mobiles. On peut à ce titre citer Line, WeChat, BBM ou encore Hangouts, chez Google, via son application Hangouts Phone. On pourra également se tourner vers UppTalk, dont l’app mise au goût du Material Design fournit également des tarifs avantageux. En termes de services, toutes ces applications se valent plus ou moins, avec des tarifs globalement situés dans des fourchettes de prix communes. Toutefois, on notera qu’avec sa formule dotée d’appels illimités, Skype fait partie des services les plus avantageux. Quelle consommation de data ? Particulièrement lorsqu’il s’agit de consommer de la 3G/4G en itinérance, ce qui est d’autant plus important que de nombreux forfaits mobiles incluent désormais un fair-use utilisable en Europe, la question de la consommation de data par les applications de VoIP se pose. Elle est en revanche un peu moins pertinente dans le cas de connexions en WiFi. Notez en outre que l’usage de la VoIP dans les forfaits mobiles, de même que le mode Modem, est désormais autorisé dans les forfaits contenant de la data, tandis que les opérateurs avaient tendance, il y a quelques années encore, à interdire ces options dans leurs formules. Nos confrères d’AndroidWorld se sont livrés à une expérimentation, répétant huit fois des appels d’une minute avec différentes applications de VoIP. Voici leurs conclusions, que nous avons récapitulées dans le tableau ci-dessous : Emetteur de l'appel Récepteur de l'appel WhatsApp (WiFi) 616 Ko (281 Ko envoyés, 335 reçus) 617 Ko (341 Ko envoyés, 276 Ko reçus) WhatsApp (3G) 541 Ko (280 Ko envoyés, 261 Ko reçus) 539 Ko (263 Ko envoyés, 276 Ko reçus) Viber (WiFi) 873 ko (375 Ko envoyés, 498 Ko reçus) 865 Ko (477 Ko envoyés, 388 Ko reçus) Viber (3G) 858 Ko (357 Ko envoyés, 501 Ko reçus) 841 Ko (452 Ko envoyés, 388 Ko reçus) Skype (WiFi) 813 Ko (458 Ko envoyés, 355 Ko reçus) 941 Ko (444 Ko envoyés, 497 Ko reçus) Skype (3G) 990 Ko (477 Ko envoyés, 513 Ko reçus) 1,21 Mo (633 Ko envoyés, 577 Ko reçus) Hangouts (WiFi) 1,565 Mo (725 Ko envoyés, 840 Ko reçus) 1,344 Mo (577 Ko envoyés, 767 Ko reçus) Hangouts (3G) 851 Ko (355 Ko envoyés, 496 Ko reçus) 654 Ko (284 Ko envoyés, 370 Ko reçus) Peu consommatrices en data dans leur globalité, les applications divergent de quelques centaines de Ko pour chaque minute d’appel : la différence sera donc sensible pour les communications les plus longues. À ce petit jeu, le très populaire WhatsApp fait partie des plus économes quand Hangouts, sur le réseau mobile seulement, restera un bon compromis. Notez toutefois que ces données valent pour une minute d’appel et que pour des communications longues à l’étranger, quelques Mo de data seront parfois plus onéreux que des appels en roaming traditionnel. Un calcul savant à effectuer pour les plus bavards !
  7. Google vient de mettre en ligne une application de reconnaissance d’écriture manuscrite intitulée Google Écriture manuscrite, ou Google Handwriting en anglais. Et elle fonctionne admirablement bien. Google Écriture manuscrite permet d’ajouter à son smartphone Android, en plus du traditionnel clavier AZERTY, un module de reconnaissance d’écriture manuscrite. L’application en elle-même permet simplement de configurer le clavier, de télécharger un pack de langues (82 sont supportées pour l’instant) et de tester l’application. Elle fonctionne très bien dans l’ensemble. Elle reconnaît l’écriture cursive, même si vous êtes du genre écriture de médecin et reconnaît également les émojis en les dessinant. Elle fonctionne aussi bien sur smartphone que sur tablette, avec le doigt ou avec un stylet mais il est plus facile de l’utiliser avec un stylet et sur une tablette. Les quelques exemples sous cette actualité ont été réalisés sur mon OnePlus One avec un doigt et c’est tout sauf confortable. L’application est également très souple puisqu’il suffit de cliquer sur le petit globe en bas de la zone de saisie pour passer de l’écriture manuscrite au clavier classique. Google Écriture manuscrite est naturellement une application gratuite et sans pub, ne pèse que quelques Mo et nécessite au minimum Android 4.0.3 pour être lancée.
  8. Google vient de proposer une nouvelle fonctionnalité pour ses utilisateurs américains : localiser votre mobile Android directement depuis la barre de recherche de Google, sur votre ordinateur. Se connecter à Android Device Manager, cela peut être fastidieux, surtout si vous devez retrouver rapidement le mobile qui s’est égaré entre les coussins de votre canapé alors que vous êtes déjà en retard pour aller travailler. Mais comme toujours, Google a la parade et a décidé de simplifier cette fonctionnalité. Sur son compte Google+, Google Search a publié un billet dans lequel il explique qu’il est désormais possible de retrouver directement votre mobile en vous rendant sur Google.com. Il suffit alors de taper Find my Phone dans le moteur de recherche et, pour peu que votre compte soit directement associé à l’ordinateur sur lequel vous vous trouvez, l’emplacement de votre smartphone s’affichera directement. Et une icône « Faire sonner » permet de déclencher la sonnerie d’urgence de votre téléphone afin de vous aiguiller vers lui. Si le téléphone ne se trouve pas chez vous, mais plutôt dans la poche d’un voleur, vous pourrez toujours accéder à Android Device Manager en cliquant sur la carte. Libre à vous ensuite de le verrouiller ou d’en effacer le contenu à distance. Il s’agit d’une petite fonctionnalité intéressante, mais elle n’est pour l’instant disponible qu’aux Etats-Unis. Elle devrait bientôt se déployer à l’international.
  9. Comme prévu, Huawei vient de lever le voile sur son dernier smartphone issu de la gamme P. Un P8 (mais plus Ascend) dont la fiche technique séduit sans trop de peine. Les visuels dans la nature depuis quelques jours étaient dans le juste : le P8, dépourvu désormais de la mention « Ascend », est proposé dans un format unibody en métal chanfreiné, dont Huawei vante le confort. L’appareil, légèrement plus épais que son prédécesseur, mesure 6,4 mm et arbore un écran de 5,2 pouces Full HD IPS. Bon point pour lui, son écran occupe 78,3 % de sa façade. Caractéristiques Nom Huawei P8 Ecran 5,2 pouces 1920 x 1080 pixels 424 ppi SoC Hisilicon Kirin 930 ou 935 8 coeurs 64 bits 2,0 GHz 3 Go de RAM Capteurs photo A l'arrière : 13 mégapixels (OIS, vidéo 1080p, et capteur RGBW) A l'avant : 8 mégapixels grand-angle Dimensions et poids 144,9 mm x 72,1 mm x 6,4 mm 144 grammes Connectivités 4G LTE double-SIM WiFi 802.11n BLE (Bluetooth 4.1) MicroUSB Stockage interne 16 ou 32 Go Système Android 5.0 Lollipop avec EMUI 3.1 Batterie 2680 mAh La photo à l’honneur Sa campagne de teasing l’avait bien montré : la marque chinoise mise plus sur le multimédia que sur les performances. Elle a donc particulièrement insisté, lors de son annonce, sur l’intégration d’une nouvelle technologie de capteur photo de 13 mégapixels, associé à un système de stabilisation optique promettant d’être efficace, même avec les photographes tremblants. Les promesses sont d’ailleurs nombreuses, à base de performances en basse luminosité, de capture de plusieurs clichés à la volée, de macro et de groufies – la combinaison de trois selfies. Notez que le P8 permet nativement de réaliser du light painting et, pour les réalisateurs en herbe, propose de connecter dans un mode » Director » jusqu’à quatre smartphones afin d’obtenir plusieurs vues d’une même scène. L’argument le plus intéressant est l’intégration du premier capteur avec pixels RGBW, pour un meilleur rendu des couleurs. Nous reviendrons sur cette spécificité. Productivité et connectivité Déjà bien présent dans le domaine de la 4G LTE de catégorie 6, Huawei propose sur son P8 diverses fonctionnalités liées à la connexion réseau. Le P8 est ainsi compatible avec deux cartes SIM, lesquelles peuvent chacune être connectées en 4G LTE. On retrouve en outre un système baptisé « Roaming+ » promettant une connexion trois fois plus rapide sur un réseau étranger en situation de roaming. Il faudra voir comment cela fonctionne avec les opérateurs. Dans le même goût, WiFi+ permet de basculer automatiquement sur le réseau WiFi disponible le plus performant. Pour le reste, le P8 s’appuie sur un HiSilicon Kirin 930 (ou 935 selon les versions) composé de quatre coeurs Cortex-A53 à 2 GHz et de quatre A53 à 1,5 GHz, épaulé par 3 Go de RAM. Comptez également sur une mémoire extensible par le biais d’une carte microSD jusqu’à 128 Go et sur une batterie de 2600 mAh. Diverses options ont été ajoutées à son interface, avec des fonctionnalités liées au double clic sur l’écran (capture d’écran), une possibilité de « retrouver » le téléphone à distance en l’appelant (reconnaissance vocale) ou une amélioration de la qualité sonore des appels. Toutefois, Huawei fait l’impasse sur le lecteur d’empreintes que l’on retrouve sur l’Ascend Mate 7, préférant autoriser me déverrouillage à l’aide de n’importe que appareil Bluetooth. Huawei délaissé également les certifications IP pourtant de plus en plus présentes, mais assure une résistance de son P8 aux éclaboussures. Prix et disponibilité Le Huawei P8 sera disponible dans un mois en France et dans une poignée de pays. Comptez sur tarif « nu » de 499 euros pour sa mouture 16 Go et sur 599 euros pour le 32 Go, avec des variations de couleurs. La prise en main arrive très vite.
  10. Alcatel-Lucent, née en 2006 de la fusion entre Alcatel et Lucent Technologies, est un des leaders mondiaux de la téléphonie. Nokia avait fait une proposition hier pour le rachat du groupe français. L’offre du finlandais Nokia Networks vient d’être acceptée par les dirigeants, et saluée pour le gouvernement hexagonal. Alcatel, c’est une longue histoire, pas toujours française. Évidemment, nous sommes très loin de la petite entreprise créée en 1898. Aujourd’hui, il subsiste Alcatel-Lucent (né en 2006) et différentes divisions qui ont été cédées, comme Alcatel One Touch que vous connaissez, désormais dans le giron du chinois TCL Mobile. Dans le marché des équipementiers, la bataille est difficile avec les grands groupes chinois, comme Huawei ou ZTE. Depuis 2010, les acteurs européens vivent un véritable « cauchemar » avec l’irrésistible ascension du chinois Huawei propulsé à la première place mondiale, devant le Suédois Ericsson, le Franco-Américain Alcatel-Lucent et le Finlandais Nokia Networks. Face à cette concurrence, la fusion entre Nokia Networks et Alcatel-Lucent paraît donc logique. Même si les deux groupes réalisent le même chiffre d’affaires, le Finlandais est deux fois plus gros en Bourse (30 milliards d’euros de valorisation, contre 11 milliards) et le Franco-Américain vient de gager une partie de ses brevets pour obtenir un prêt de 2 milliards d’euros. Concrètement, il s’agit d’une fusion. En effet, les actionnaires de Nokia devraient détenir 66,5 % du groupe et ceux d’Alcatel-Lucent 33,5 %, le montant de l’offre publique d’échange valorise Alcatel-Lucent à 15,6 milliards. Le nouvel ensemble Nokia Networks et Alcatel-Lucent pèsera autour de 25 milliards d’euros, avec d’énormes moyens financiers, suite à la vente de la partie « téléphones » à Microsoft : de quoi se préparer au déploiement de la 5G dans les prochains mois. Le nouveau groupe devrait être connu sous le nom de Nokia Corporation, et son siège devrait être basé en Finlande. La fusion est prévue pour le premier trimestre 2016.
  11. La célèbre application de messagerie instantanée WhatsApp est désormais disponible en version Material Design. Une APK peut être téléchargée. L’application WhatsApp, rachetée par Facebook en 2014 pour 16 milliards de dollars, vient finalement de se refaire une beauté. Exit les anciens traits, et place à du Material Design pour donner un peu d’attractivité supplémentaire à l’application. Les couleurs ont légèrement évolué, et on retrouve des animations propres aux nouveaux codes de Google. Pour le reste, il n’y a pas de nouvelles fonctionnalités à découvrir. Vous pouvez télécharger l’APK sur le site de WhatsApp, dans la section Android afin d’en profiter. Assurez-vous toutefois d’avoir autorisé les sources inconnues pour lancer l’installation. Il y a une quinzaine de jours, c’est la fonction d’appel qui devenait enfin disponible sur WhatsApp. Cette nouvelle APK remplace simplement l’ancienne et permettra toujours de passer des coups de fil à vos contacts au sein de l’application.
  12. Facebook Messenger fait son apparition sur le web à travers un site web dédié. Il était possible d’accéder à Facebook Messenger à travers le site Facebook.com, il est désormais possible d’utiliser seulement Messenger à travers une web app. D’ailleurs, il est possible d’encapsuler la web app sur OS X et sûrement très bientôt sur Chrome OS et Windows. Messenger Facebook Gratuit Le service n’est pas encore disponible pour tous les utilisateurs, il est déployé au fur et à mesure. Plusieurs utilisateurs français, dont moi, ont déjà accès au service, alors que Facebook a pour le moment communiqué uniquement sur les Etats-Unis.
  13. Ça y est, les Samsung Galaxy S6 et Galaxy S6 edge viennent de sortir. L’occasion pour nous de faire un récapitulatif de tout ce que vous devez savoir pour choisir ou non l’un de ces nouveaux smartphones. Ces deux smartphones s’en étaient plutôt très bien sorti lors de nos tests avec une note de 8/10 pour le Galaxy S6 edge le tandis que le Galaxy S6 récoltait la note très élogieuse de 9/10. Pour rejoindre les discussions avec la communauté sur les deux nouveaux smartphones de Samsung c’est ici. Avis général Samsung n’a jamais été le dernier de la classe concernant la photo, les Galaxy S6 et S6 edge ne dérogent pas à la règle et proposent un appareil photo d’une qualité plus qu’appréciable, notamment grâce à son capteur Sony IMX240. Ce qui suscite d’ailleurs quelques remarques amusées : L’écran est tellement bon que vos photos seront sûrement moins réussies une fois transférées sur votre PC ou votre TV Fiche technique Samsung Galaxy S6 Samsung Galaxy S6 edge Système d'exploitation Android Lollipop 5.0.2 Android Lollipop 5.0.2 Interface constructeur TouchWiz TouchWiz Taille d'écran 5,1 pouces 5,1 pouces Technologie d'écran Super AMOLED Super AMOLED Définition 2560 x 1440 pixels 2560 x 1440 pixels Résolution 576 PPP 576 PPP Traitement anti-rayures Gorilla Glass 4 Gorilla Glass 4 SoC Samsung Exynos 7420 Samsung Exynos 7420 Nombre de coeurs 4 x Cortex-A53 (1,5 GHz) et 4 x Cortex-A57 (2,1 GHz) 4 x Cortex-A53 (1,5 GHz) et 4 x Cortex-A57 (2,1 GHz) Puce graphique (GPU) Mali-T760 MP8 Mali-T760 MP8 Mémoire vive (RAM) 3 Go LPDDR4 3 Go LPDDR4 Mémoire interne (ROM) 32, 64 et 128 Go 32, 64 et 128 Go Micro-SD Non Non Appareil photo (dorsal) 16 MP (f/1.9 OIS) 16 MP (f/1.9 OIS) Appareil photo (frontal) 5 MP (f/1.9) 5 MP (f/1.9) Wi-Fi Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac (2,4 + 5 GHz et MIMO 2X2) Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac (2,4 + 5 GHz et MIMO 2X2) Bluetooth 4.1 4.1 NFC Oui Oui Port infrarouge Oui Oui 4G catégorie Catégorie 6 (300 / 50 Mbps) Catégorie 6 (300 / 50 Mbps) SIM Nano SIM Nano SIM USB micro-USB 2.0 micro-USB 2.0 Batterie 2550 mAh 2600 mAh Dimensions 143.4 x 70.5 x 6.8 mm 142.1 x 70.1 x 7.0 mm Poids 138 grammes 132 grammes Couleurs Blanc, noir, bleu, doré Blanc, noir, vert, doré Personnalisation des Samsung Galaxy S6 et S6 edge Si vous avez une envie de liberté en personnalisant votre smatphone, il est bien sûr possible de modifier tout cela et de personnaliser un peu plus votre terminal. Cela passe par le root de celui-ci qui reste une étape assez simple et accessible, même pour des personnes pas encore familières avec Android. Pour découvrir le tutoriel pour rooter le téléphone, c’est ici. [TUTO ROOT] Comment rooter facilement votre Galaxy S6 / S6 edge ? Samsung Galaxy S6 et S6 edge : nos tests Samsung Galaxy S6 Voir la fiche produit Voir le test Voir le meilleur prix Voir le forum Écran : 5,1 pouces Définition : 1440 x 2560 pixels Processeur : Samsung Exynos 7420 Ram : 3 Go Appareil Photo: 16 mégapixels Notre note 09/10 Tout est mieux, et presque tout est différent. Le Galaxy S6 [/url]est le meilleur téléphone que Samsung ait jamais conçu, ce qui n’est pas une chose très difficile à dire étant donné les efforts réalisés ces deux dernières années. Samsung Galaxy S6 Edge Voir la fiche produit Voir le test Voir le meilleur prix Voir le forum Écran : 5,1 pouces Définition : 1440 x 2560 pixels Processeur : Samsung Exynos 7420 Ram : 3 Go Appareil Photo: 16 mégapixels Notre note 08/10 Pour le moment, l’apport fonctionnel reste très minime, c’est avant tout une caractéristique esthétique, qui a un impact non négligeable sur l’expérience utilisateur, parfois positif et parfois négatif. Effectivement, comme précis plus haut, nos interfaces n’ont pas été conçues pour fonctionner avec des bords incurvés, et certains éléments graphiques bavent sur la partie incurvée. C’est assez laid et peu pratique. Nous avons également opposé le Galaxy S6 à son concurrent attendu, l’iPhone 6. Vous pouvez retrouver nos conclusions relatives à leurs performances, à leur autonomie ou à leurs capacités photographiques.
  14. Deux des sites européens de Samsung mentionnent, dans leur liste des smartphones mis à jour, les futurs bénéficiaires d’Android Lollipop. Parmi eux, on retrouve notamment le Galaxy Alpha et le Galaxy S5 Mini. La bonne nouvelle d’hier concernait le Galaxy S4 de Samsung, qui voit en ce moment même arriver Lollipop en France, tandis que le Galaxy S4 est lui aussi servi, de même que le Galaxy Note 3. De son côté, le Galaxy Note 4 manque toujours à l’appel, bien que Samsung ait largement confirmé son intention de porter Android 5.0 sur sa phablette haut de gamme. La liste ne s’arrête pourtant pas ici. Ce n’est vraisemblablement pas un poisson d’avril, l’information étant apparue sur les sites danois et finlandais de Samsung. On y retrouve la liste des smartphones de la marque, chacun assorti de sa version logicielle actuelle et des mises à jour attendues. Tous deux sont d’accord sur un point : l’ensemble des Galaxy Note, à partir du Galaxy Note 2, sera mise à jour vers Android 5.0.1 Lollipop. La liste se poursuit avec les téléphones un peu plus compacts. Les deux sites évoquent bel et bien l’intégration d’Android 5.0.1 sur le Galaxy S4, et mentionnent de surcroît le Galaxy S5 Mini (actuellement sous Android KitKat) et le Galaxy Alpha. Ce tout dernier, sorti à la rentrée 2014, a subi d’importantes baisses tarifaires, jusqu’à être disponible à moins de 300 euros. Si l’on pouvait craindre que Samsung choisisse de limiter les frais liés à cet appareil au succès commercial très relatif, voilà de quoi retrouver un peu d’espoir.
  15. En plus de Google Drive, Google vient de mettre à jour l’application Gmail. Une foule de petites modifications pratiques ont été apportées, dont la plus importante est sans conteste la possibilité de voir tous ses mails depuis la page d’accueil de l’app, quels que soient les comptes email concernés. Si Gmail permet depuis quelque temps d’ajouter des comptes emails provenant de n’importe quelle messagerie (Yahoo ou Outlook par exemple), pour voir les emails des autres comptes, il était nécessaire de passer d’un compte à l’autre en utilisant le menu latéral de l’application. La mise à jour de Gmail permet désormais de voir tous ses emails, quel que soit le compte de messagerie utilisé, au sein de sa boîte de réception et sans avoir à passer d’un compte à l’autre. En d’autres termes, la fonctionnalité de messagerie unifiée est enfin disponible au sein de Gmail. Les emails de tous les comptes sont désormais affichés sans avoir besoin de changer de profil. Google ne s’est pas contenté d’afficher tous les emails de tous ses comptes dans sa boîte de réception principale. Avec cette mise à jour, les conversations des comptes email autres que Gmail vont bénéficier d’un archivage à la Gmail. Les conversations par email sont désormais superposées les unes au-dessus des autres de façon à retrouver plus facilement l’historique de la conversation. Pour les comptes non-Gmail, les conversations sont désormais archivées à la Gmail. Google précise également que la recherche au sein de Gmail a été améliorée. La fonctionnalité d’autocomplétion devrait ainsi être un peu plus rapide. Google précise pour terminer que de nouvelles animations ont été ajoutées (pour l’ouverture et la fermeture des conversations) et que les previews des fichiers attachés à un email seront plus larges et qu’il sera possible de sauvegarder les pièces jointes vers Google Drive en une seule tape au lieu de passer par un menu dédié. Les previews des pièces jointes sont plus grandes. L’application Gmail devrait se mettre automatiquement à jour sur les téléphones. Si vous êtes pressés, nos confrères d’Android Police ont mis en ligne le fichier apk de cette nouvelle version que l’on peut télécharger à cette adresse.
  16. Tous vos chargeurs ne sont pas égaux. Une nouvelle application, Ampere, permet de tester la charge et la décharge d’un appareil. Grâce à elle, vous pourrez enfin savoir quels sont vos meilleurs câbles et chargeurs. La charge des smartphones est un sujet à peu près aussi inépuisable que les batteries, elles, ne le sont pas. Le marché des accessoires de recharge est donc logiquement très développé, et il est parfois difficile de s’y retrouver. Bien sûr, dans un souci d’uniformité, l’Europe a fait en sorte qu’aujourd’hui presque tous les chargeurs soient passés au format USB. Mais malgré ce format unique, l’intensité du courant réellement fourni à votre appareil varie énormément d’un chargeur à l’autre ! Et la vitesse de charge de votre smartphone s’en ressent… Crédit photo : FrAndroid Ci-dessus : Dans cette jungle de chargeurs, saurez-vous reconnaitre celui qui peut le mieux vous mettre au courant ? Jusqu’à récemment, vous ne pouviez que constater que votre appareil se chargeait plus ou moins vite selon les chargeurs, sans pouvoir aller plus loin que dire “il y a les bons chargeurs et les mauvais chargeurs”. Heureusement, le développeur “Braintrapp” a créé une application qui vous permet d’afficher en temps réel l’énergie reçue ou perdue par la batterie. Cette application s’appelle Ampere, comme l’unité d’intensité électrique. Lancez l’application, branchez le câble qui vous intrigue, et vous saurez immédiatement ce qui se passe sous le capot ! Des commentaires sur Google Play indiquent une incompatibilité avec certains appareils, mais nous avons testé l’application sur 5 machines différentes sans détecter de problème. Ampere est compatible avec smartphones et tablettes, et détecte très bien les différentes sources de charge (sans fil, USB, secteur). Vous pourrez ainsi constater que le chargeur fourni avec votre dernière tablette affiche pratiquement 1.8 Ampères au compteur, alors que celui de votre ancien smartphone plafonne à 800 milliampères… Et vous en avez sûrement d’autres à tester : à vous de jouer ! Ci-dessus : quand on ne gagne pas de courant… on en perd. En tant que technophiles, bien sûr, nous sommes conquis. Nos tiroirs regorgent d’une myriade de tentacules faites de câbles micro-USB, à en faire pâlir de jalousie le Commandant Cousteau. Vous pouvez compter sur nous pour voir apparaître très bientôt sur FrAndroid un article comparant l’intensité fournie par différents accessoires de charge… Avec quelques surprises !
  17. Après quelques semaines de bêta-test, la fonction d’appel au sein de WhatsApp est désormais accessible au plus grand nombre. Seule contrainte : télécharger la dernière version de l’application. C’est fait ! Les appels sont désormais accessibles à tous au sein de l’application WhatsApp, du moins dans sa dernière version, la version 2.12.19. Le principal changement, pour ceux qui n’auraient pas encore accès à cette fonctionnalité, est l’ajout d’un onglet « Appels », permettant de voir, comme sur l’application d’appel du téléphone, les appels passés, reçus et manqués. Pour passer un appel (en WiFi ou en 3G ou 4G uniquement), il suffit de sélectionner un contact puis de cliquer sur son portrait pour lui téléphoner. Dans le cas où ce contact ne disposerait pas d’une version de l’application ne permettant pas de recevoir des appels, un pop-up d’alerte interviendra pour informer l’utilisateur. Enfin, si le contact WhatsApp n’est pas connecté, l’appel sonnera dans le vide indéfiniment et le destinataire recevra un message l’informant qu’il a manqué un appel lorsqu’il se reconnectera. Si ce n’est pas déjà fait, l’application WhatsApp devrait se mettre automatiquement à jour via le Play Store. Comme d’habitude pour les plus pressés, un fichier .apk de l’application se télécharge à cette adresse.
  18. L’application de messagerie instantanée Whats App devrait utiliser le service de stockage Google Drive pour sauvegarder l’historique des conversations et des messages. Une bonne nouvelle pour les utilisateurs qui changent souvent d’appareil ou qui ont peur de perdre leurs messages à la moindre défaillance. Le service de stockage en ligne Google Drive est très pratique pour sauvegarder ses données. Les plus bidouilleurs s’en servent d’ailleurs pour stocker les données des applications Android, par l’intermédiaire par exemple de l’application Helium. Si l’on en croit le site néerlandais Droidapp, WhatsApp pourrait prendre le même chemin en prévoyant d’intégrer cette fonctionnalité de sauvegarde à son application. L’information a été trouvée dans les fichiers de traductions de l’application. On peut lire à de nombreuses reprises des chaînes de traduction relatives à la sauvegarde des messages reçus et envoyés ainsi que les photos reçues. En revanche, les vidéos ne devraient pas être sauvegardées. Jusqu’à présent, la sauvegarde des messages et médias se faisait uniquement sur le téléphone. Si celui-ci était perdu ou détruit, l’utilisateur perdait alors les messages et les médias. Avec la solution Google Drive, il sera possible de restaurer l’historique des messages et les photos sur un autre appareil. La sauvegarde devrait se faire via le Wi-Fi mais également avec une connexion cellulaire. À lire : Un milliard de téléchargements pour WhatsApp On attend toujours de la part de Google une solution de sauvegarde complète des données, qu’elle se fasse sur un ordinateur, à la manière d’iTunes sur les iPhone ou sur Google Drive. Pour le moment, il faut passer par des applications tierces qui sont loin d’être parfaites ou ergonomiques. Les développeurs sont donc obligés de chacun mettre en œuvre une solution de sauvegarde, ce qui a pour conséquence d’éparpiller les sauvegardes un peu partout, que ce soit en local, sur un ordinateur ou dans le cloud.
  19. Cela fait maintenant quatre mois qu’Android Lollipop a officiellement été lancé par Google. Comme toutes les mises à jour d’Android, ce sont les constructeurs des appareils qui décident et intègrent la mise à jour pour leurs smartphones et tablettes. Des mises à jour qui ont timidement débuté à la fin de l’année dernière et qui s’accellèrent depuis le début du mois de janvier 2015. Nous avons dressé une liste des principaux smartphones et tablettes de 2014 qui ont eu droit à cette mise à jour ou qui s’apprêtent à la recevoir. NB : Article mis à jour le 23/03/2015 Android 5.0 Lollipop Le tableau ci-dessous est mis à jour régulièrement. Ce tableau dresse le portrait des principaux appareils, par marque, qui ont eu droit à une mise à jour vers Lollipop ou, si ce n’est pas le cas, qui indique une date de sortie évoquée par le constructeur. Notez bien que le statut des appareils ci-dessous est valable pour smartphones achetés nus. Dans le cas d’appareils achetés dans le cadre d’un abonnement avec un opérateur, il est possible que les mises à jour vers Lollipop subissent un peu de retard. Concernant Lollipop en lui-même, nous avons réalisé un dossier récapitulatif sur les principales nouveautés introduites par Lollipop et avons également dressé une liste des 17 fonctionnalités phares de l’OS à la sucette. Le tableau ci-dessous a été mis à jour le 23/03/2015. Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Sony Xperia Z3 En cours de déploiement Xperia Z3 Compact, Z3 Tablet Prévue pour mars 2015 Xperia Z2, Tablet Z2 Prévue pour mars 2015 Xperia Z1 Compact Prévue pour mars 2015 Xperia Z, Tablet Z Prévue pour mars 2015 Xperia C, Xperia E, Xperia M, Xperia T Jamais Samsung Galaxy S5 Reçue (versions Exynos et Snapdragon en janvier 2015) Galaxy S5 4G+ Prévue mais sans date de sortie précise Galaxy S5 mini Prévue pour le deuxième trimestre de 2015 Galaxy Note 4 Non reçue pour l'instant, mais déploiement imminent (avril 2015 ?) Galaxy Note 4 Edge Non reçue pour l'instant, mais déploiement imminent (mars 2015) Galaxy Alpha Prévue mais sans date de sortie précise Galaxy S4 Non reçue en France, mais déploiement imminent (mars 2015) Galaxy S4 Mini Probable mais jamais annoncée Galaxy Note 3 Non reçue mais prévue pour mars ou avril 2015 Galaxy Note 2 Non reçue (prévue à une date indéterminée) Galaxy S3 Jamais, tout du moins sur les versions 3G Galaxy Tab S 10. 5 En cours de déploiement depuis le 21 mars 2015 Galaxy Tab Pro/Note 10.1 et 12.2 (2014) Prévue mais sans date de sortie précise HTC One M8 Reçue One M8 Mini Prévue pour mars One M7 Reçue Desire EYE Prévue pour mars ou avril 2015 Desire 816 Prévue pour mars ou avril 2015 LG LG G3 Reçue LG G Pro 2 Reçue LG G2 Prévue pour le deuxième trimestre de 2015 LG G3S Prévue mais sans date de sortie précise Google Nexus Nexus 4 Reçue Nexus 5 Reçue Nexus 6 Reçue Nexus 7 2012 Reçue Nexus 7 2013 Reçue, y compris pour la version 4G Nexus 9 Reçue Nexus 10 Reçue Motorola Moto X 2014 Reçue Moto X 2013 Prévue mais sans date de sortie précise Moto G 2014 Reçue Moto G 4G Prévue mais sans date de sortie précise Moto G 2013 Reçue Moto E Prévue mais sans date de sortie précise Moto E 4G (2015) Reçue Acer Liquid Jade S Prévue pour le deuxième trimestre de 2015 Asus Zenfone 5 4G Prévue au deuxième trimestre de 2015 Fonepad 7 (version ME372CG) En cours de déploiement OnePlus One Prévue avant la fin du mois de mars 2015 Huawei Ascend Mate 7, P7 Probable mais jamais annoncée Honor Honor 6 Prévue mais sans date de sortie précise Meizu MX4 et MX4 Pro Prévue pour mars ou avril 2015 Nvidia Shield Tablet Reçue Shield Prévue mais sans date de sortie précise Wiko Tous les appareils sortis en 2014 Aucune information disponible et déploiement très peu probable Xiaomi Mi3, Mi 2, Mi 2A, Mi 2S Prévue pour le premier semestre de 2015 Sony Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Sony Xperia Z3 En cours de déploiement Xperia Z3 Compact, Z3 Tablet Prévue pour mars 2015 Xperia Z2, Tablet Z2 Prévue pour mars 2015 Xperia Z1 Compact Prévue pour mars 2015 Xperia Z, Tablet Z Prévue pour mars 2015 Xperia C, Xperia E, Xperia M, Xperia T Jamais Sony fait figure de mauvais élève parmi les constructeurs importants de smartphone. Actuellement aucun de ses appareils n’a encore reçu la mise à jour. Le japonais communique toutefois régulièrement sur l’avancement de la mise à jour de ses produits vers Lollipop. Les sources ont ainsi été mises à disposition des développeurs et on s’attend à une mise à jour de sa gamme complète d’appareils pour mars 2015, voire avril 2015 au plus tard. La bonne nouvelle dans tout cela, c’est que cette mise à jour tardive profitera à des téléphones relativement anciens. Le Xperia Z premier du nom ainsi que le Xperia Z2 devrait avoir droit à Lollipop à quelques semaines d’intervalle. Un mal pour un bien en quelque sorte. Mise à jour du 17/03/2015 : Sony a vient de débuter le déploiement de la mise à jour pour les Xperia Z3 et Z3 Compact. Les pays baltes et nordiques sont les premiers concernés. D’ici deux semaines, les autres pays bénéficieront de la mise à jour, tout comme le reste de la gamme en commençant par la Z3 Tablet Compact puis la gamme Z2 et enfin les Z. Les mises à jours des autres Xperia Z devrait suivre « peu de temps après ». Mise à jour du 23/03/2015 : Alors que Sony avait promis la mise à jour vers Lollipop pour le Xperia Z3 pour la semaine du 16 mars, cette dernière n’est toujours pas disponible « mais c’est en bonne voie ». On ne sait toujours pas quand cette mise à jour sortira exactement. @LLamard Pas encore, mais c’est en bonne voie. — Sony Xperia FR (@SonyXperiaFR) 23 Mars 2015 En savoir plus : Les touches de navigation Lollipop seront un peu particulières chez Sony Samsung Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Samsung Galaxy S5 Reçue (versions Exynos et Snapdragon en janvier 2015) Galaxy S5 4G+ Prévue mais sans date de sortie précise Galaxy S5 mini Prévue pour le deuxième trimestre de 2015 Galaxy Note 4 Non reçue pour l'instant, mais déploiement imminent (mars 2015 ?) Galaxy Note 4 Edge Non reçue pour l'instant, mais déploiement imminent (mars 2015) Galaxy Alpha Prévue mais sans date de sortie précise Galaxy S4 Non reçue en France, mais déploiement imminent (mars 2015) Galaxy S4 Mini Probable mais jamais annoncée Galaxy Note 3 Non reçue mais prévue pour mars ou avril 2015 Galaxy Note 2 Non reçue (prévue à une date indéterminée) Galaxy S3 Jamais, tout du moins sur les versions 3G Galaxy Tab S 10. 5 En cours de déploiement depuis le 21 mars 2015 Galaxy Tab Pro/Note 10.1 et 12.2 (2014) Prévue mais sans date de sortie précise Le déploiement de Lollipop sur les appareils de Samsung a été pour le moins chaotique. Le premier appareil du coréen a disposer de Lollipop a été le Galaxy S5, dont la mise à jour a été déployée en janvier dernier. Samsung assure d’ailleurs un suivi exemplaire, puisqu’une seconde a été mise en ligne quelques jours après, et met le téléphone à jour vers la version 5.0.2 de Lollipop avec, en plus, un véritable mode silencieux. En savoir plus : Samsung Galaxy S5 : Lollipop est arrivé et voici les changements qu’il apporte Le cas des autres appareils de Samsung est un peu plus flou. On sait que le déploiement de Lollipop sur le Galaxy Note 4, Galaxy Note 4 Edge, Galaxy Note 3 et le Galaxy S4 est imminent. La ROM est actuellement déployée en Corée du Sud et dans quelques pays de l’Europe de l’Est, certainement pour la tester et devrait arriver sur les smartphones occidentaux d’ici quelques jours ou semaines. Il reste enfin quelques inconnues dans les appareils de Samsung. Le cas du Galaxy Alpha, pourtant sorti peu de temps avant le Galaxy Note 4, est à ce jour inconnu. Il serait improbable que Samsung ne le mettre pas à jour vers Lollipop mais il n’a jamais communiqué sur le statut de cet appareil depuis le début de l’année. Même remarque pour la version Mini du Galaxy S5, dont on ne sait pas quand la mise à jour arrivera si ce n’est à un vague « deuxième trimestre de l’année« . Enfin, Samsung a confirmé que le Galaxy Note 2 aura bel et bien droit à Lollipop. Mais là encore, le mystère plane quant à une quelconque date de sortie. Enfin, le Galaxy S3 n’aura jamais droit à une mise à jour vers Lollipop. Le smartphone de 2012 de Samsung n’a jamais eu droit à une mise à jour vers KitKat l’année dernière, ce qui signifie que Lollipop lui est également interdit. Le cas des versions 4G du Galaxy S3 est cependant inconnu. Mise à jour du 23/03/2015 : Alors que l’on attend toujours la mise à jour vers Lollipop des Galaxy Note 3, Samsung a déployé une mise à jour vers Android 5.0 pour sa tablette de 2014, la Galaxy Tab S 10.5. Cette dernière est donc maintenant sous Android 5.0.2. Deuxième information, Samsung vient à peine de commencer le développement de Lolipop pour les tous nouveaux Galaxy A (A3, A5 et A7), sortis sous KitKat. Il ne faudra donc pas attendre la mise à jour avant de nombreuses semaines. HTC Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop HTC One M8 Reçue One M8 Mini Prévue pour mars One M7 Reçue Desire EYE Prévue pour mars ou avril 2015 Desire 816 Prévue pour mars ou avril 2015 Dès l’annonce de Lollipop, HTC avait promis de porter le nouvel OS de Google sur le HTC One (M8) en moins de 90 jours. Le pari a été plus ou moins tenu puisque la mise à jour est arrivée à la mi-janvier aux Etats-Unis et à la fin janvier en France. Mieux, Lollipop a été déployé sur le HTC One (M7) quelques jours plus tard. Pour les autres appareils, c’est beaucoup plus flou. HTC communique assez peu sur ses smartphones de milieu et d’entrée de gamme. On se doute ainsi que le HTC One Mini 2 devrait bien recevoir Lollipop, mais on ne sait pas exactement quand. Même constat pour les différents Desire, dont les modalités de déploiement de Lollipop sont encore très vagues. Le second trimestre reste toutefois une bonne estimation. Mise à jour du 23/03/2015 : Si Lollipop a bien été déployé vers Android Lollipop, ce sera très certainement sa dernière mise à jour. HTC a en effet confirmé que le HTC One M7 resterait pour la fin de sa vie sous Lollipop en version 5.0.2. LG Electronics Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop LG LG G3 Reçue LG G Pro 2 Reçue LG G2 Prévue pour le deuxième trimestre de 2015 LG G3S Prévue mais sans date de sortie précise A l’inverse de Sony, LG a été l’un des premiers constructeurs à déployer Lollipop sur son flagship, le LG G3, dès la mi-décembre en France. Un record de vitesse, que seul Motorola a égalé. Pour autant, une fois la mise à jour du G3 passée, c’est le désert de sucette sur les autres appareils du coréen. On sait déjà que Lollipop a été partiellement déployé sur les LG G2 sud-coréens, mais LG ne communique pas sur une sortie en occident. Quant aux autres appareils d’entrée et de milieu de gamme, c’est le blackout total. LG n’a rien dit à propos du G3S ni du G Flex, pourtant sorti en 2014 et de ses innombrables appareils sortis l’année dernière, pourtant installés sous KitKat. On attendra le deuxième et le troisième trimestre de cette année pour savoir ce qu’il en est. Mise à jour du 23/03/2015 : Après un très long silence radio, LG a enfin communiqué sur la mise à jour du LG G2 vers Lollipop. Il faudra attendre le deuxième trimestre de cette année, sans plus de précisions. Google Nexus Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Google Nexus Nexus 4 Reçue Nexus 5 Reçue Nexus 6 Reçue Nexus 7 2012 Reçue Nexus 7 2013 Reçue, y compris pour la version 4G Nexus 9 Reçue Nexus 10 Reçue La gamme des Google Nexus est la plus simple : tous les téléphones et tablettes, à partir du Nexus 4 ont eu droit à une mise à jour vers Lollipop dès octobre dernier. Les appareils de Google sont toujours les premiers à bénéficier des mises à jour d’Android. Le Nexus 5 et le Nexus 6 ont ainsi été les premiers à avoir eu droit à une sucette, très vite suivi du Nexus 4 et des diverses tablettes de la gamme. Seule ombre au tableau, la Nexus 7 2013, dans sa version 4G a dû attendre la mi-janvier pour avoir droit à la précieuse mise à jour. On a vu pire. Mise à jour du 13/03/2015 : Google a déployé durant la première partie du mois de mars 2015 une mise à jour vers Android 5.1 pour les Nexus 5, Nexus 7 2012 (WiFi), Nexus 10 et Nexus 6. Pour l’instant seules les factory image sont disponibles mais les mises à jours en OTA ne devraient pas tarder. Mise à jour du 23/03/2015 : Quelques jours après les factory images, ce sont les fichiers OTA vers Android 5.1 qui sont disponible au téléchargement pour les Nexus 5, Nexus 6, Nexus 7 2012 (WiFi) et Nexus 10. Motorola Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Motorola Moto X 2014 Reçue Moto X 2013 Prévue mais sans date de sortie précise Moto G 2014 Reçue Moto G 4G Prévue mais sans date de sortie précise Moto G 2013 Reçue, y compris pour la version 4G Moto E Prévue mais sans date de sortie précise Moto E 4G (2015) Reçue Motorola faisait partie de ces constructeurs à promettre un déploiement rapide de Lollipop sur ses appareils. Et le pari est dans l’ensemble réussi. A la mi-février, seul le Moto G 2013, le Moto E, le Moto G 4G (2013) et le Moto X 2013 n’ont pas encore été mis à jour. Les autres appareils, Moto X 2014 en tête, suivi du Moto G 2014 sont déjà sous Lollipop. Si Lollipop ne devrait pas tarder sur le Moto E et sur le Moto G 2013 (une question de jours ou de semaines), le cas du Moto X 2013 est plus problématique. Motorola a ainsi confirmé avoir rencontré des problèmes avec la partie hardware de l’appareil et ne sait pas quand la mise à jour pourra être mise en ligne. Il faudra certainement attendre quelques mois. Mise à jour du 23/03/2015 : La mise à jour vers Lollipop du Moto X 2013 avance bien. Motorola teste actuellement une ROM avec des utilisateurs triés sur le volet. La mise à jour devrait arriver d’ici quelques semaines maintenant. Acer Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Acer Liquid Jade S Prévue pour le deuxième trimestre de 2015 Longtemps positionnés sur l’entrée de gamme, la très grande majorité des produits Acer ne passeront pas sous Lollipop. Acer fait toutefois des efforts depuis quelques mois, notamment avec sa nouvelle gamme de smartphones de milieu de gamme, les Liquid Jade. Si l’on ne sait pas si le Liquid Jade, sorti l’année dernière, aura droit à Lollipop, Acer a en tout cas confirmé que Lollipop arrivera bien durant le second trimestre sur le nouveau Liquid Jade S. Asus Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Asus Zenfone 5 4G Prévue au deuxième trimestre de 2015 Fonepad 7 (version ME372CG) En cours de déploiement Les rares informations concernant la mise à jour des téléphones d’Asus proviennent de leaks. Il se murmure juste que les Zenfone de l’année dernière auront droit à une mise à jour. Concernant la France, cela signifie qu’une mise à jour sur le Zenfone 5 LTE devrait être disponible d’ici quelques mois. Mise à jour du 23/03/2015 : Asus a mis à jour son Fonepad 7 (version ME372CG) vers Lollipop en Italie. La mise à jour pour la France devrait également être en cours de déploiement ou ne pas tarder. OnePlus Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop OnePlus One Prévue avant le 30 mars 2015 OnePlus, comme beaucoup de constructeurs, a affirmé un temps pouvoir déployer Lollipop sur le One en moins de 90 jours. Las, la jeune marque n’avait pas anticipé les tensions avec les développeurs de sa ROM Cyanogen Inc. Résultat, il faudra maintenant attendre le milieu ou la fin du mois de mars prochain pour pouvoir goûter à Lollipop. Pour les plus pressés, une ROM stock est toutefois disponible sur les forums de la marque. Mise à jour du 13/03/2015 : la mise à jour vers Lollipop sur le OnePlus One sera plus en retard que prévu. Désormais, OnePlus indique que la mise à jour est prévue pour la fin du mois de mars, voire, plus probablement, au début du mois d’avril 2015. Mise à jour du 23/03/2015 : OnePlus l’a promis, le OnePlus One sera mis à jour vers Lollipop avant le 30 mars prochain. Le OnePlus One passera donc sous Cyanogen Mod 12S (Lollipop) avant cette date et OnePlus mettra également à disposition du grand public Oxygen OS, sa propre ROM sous Android Lollipop dès le 27 mars. Meizu Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Meizu MX4 et MX4 Pro Prévue pour mars ou avril 2015 Les constructeurs chinois n’ont pas été particulièrement bavards sur la mise à jour vers Lollipop. Meizu fait partie de ceux-ci et s’est simplement contenté pour l’instant d’affirmer qu’une mise à jour pour le MX4 et le MX4 Pro était dans les tuyaux. Sortie prévue pour mars ou avril 2015. Nvidia Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Nvidia Shield Tablet Reçue Shield Prévue mais sans date de sortie précise Nvidia est également un bon élève. Il faut dire que le fondeur américain n’a pas beaucoup d’appareil à mettre à jour. Ceci dit, il a été le premier constructeur, après Google, à avoir déployé la mise à jour et ce, dès la fin du mois de novembre 2014 sur la Shield Tablet. Le suivi a été exemplaire puisqu’un mois plus tard, une nouvelle mise à jour était disponible et faisait passer la tablette sous Android 5.0.1. Concernant la Shield (Portable), le premier produit de NVIDIA, est encore sous Android 4.4.2 (KitKat). Pour le moment, aucune mise à jour n’a été programmée. Wiko Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Wiko Ridge 4G, Ridge Fab 4G, Highway Star 4G, Highway Pure 4G Prévue durant les 12 mois qui suivent leur sortie Tous les appareils sortis en 2014 Aucune information disponible et déploiement très peu probable Le cas de Wiko est simple : Wiko n’a jamais communiqué sur Lollipop. Malgré son poids important dans les ventes de smartphone en France, le constructeur franco-chinois n’a donné aucune indication. On se contentera donc dire que pour l’instant, il est peu probable que ses appareils sortis l’année dernière aient un jour droit à Lollipop. L’espoir est d’autant plus mince, que les smartphones de Wiko de ce début d’année sont encore coincés sous KitKat. Mais qui sait ? Wiko a tendance à prévenir des mises à jour quelques jours seulement avant leur déploiement. Mise à jour du 13/03/2015 : Wiko a prodité du Mobile World Congress 2015, qui se tenait au début du mois de mars 2015 pour communiquer sur sa politique de mise à jour. Si la mise à jour des appareils de Wiko sortis en 2014 est toujours aussi peu probable, Wiko s’est toutefois engagé lors du MWC 2015 à mettre à jour tous ses nouveaux appareils, sortis en 2015 et après, donc, vers la nouvelle version d’Android 12 mois après leur sortie. Cela signifie concrètement que les Ridge 4G, Ridge Fab 4G, Highway Star 4G et Highway Pure 4G seront installés lors de leur sortie sous KitKat mais qu’une mise à jour sous Lollipop est prévue durant leur première année d’existence. Xiaomi Marque Modèle Mise à jour vers Lollipop Xiaomi Mi3, Mi 2, Mi 2A, Mi 2S Prévue pour le premier semestre de 2015 Le cas de Xiaomi est compliqué. Le constructeur chinois a timidement communiqué sur le sujet en novembre dernier puis n’a plus rien annoncé depuis. Aux dernières nouvelles, Xiaomi testerait sur un petit comité de bêta-testeurs une ROM sous Lollipop, réservée aux propriétaires de Mi 2. Mais on ne sait ni quand cette ROM sortira, ni sur quels appareils exactement./
  20. Le Galaxy S6 représente un grand écart pour Samsung, qui s’approprie un nouveau design, utilise des matériaux de qualité et affiche des caractéristiques solides. Maintenant que les présentations sont faites, il est temps de vous livrer notre avis sur ce smartphone Android. À propos du Galaxy S5, Samsung indiquait qu’il représentait un retour aux sources. Pour se concentrer sur ce qui importe – l’écran, la batterie et les capteurs photo, tout en ajoutant une pléiade de capteurs et une couche santé – et laisser le reste de côté. Et vous connaissez la suite : le Galaxy S5 était un bon smartphone, mais sans esthétisme et avec des fonctions fouillis. Samsung semblait ne pas se soucier de la conception de son smartphone, ni de l’expérience utilisateur. Je me suis donc détourné du géant coréen. Un an plus tard, la donne a changé. Samsung est bousculé par un marché ultra-compétitif. Le fabricant coréen a donc lancé le Project Zero dès l’été 2014. En résultent les Samsung Galaxy S6 et S6 edge. Chaque aspect du Galaxy S a été revu, rénové et réinventé. Ce n’est plus l’habituel marketing de Samsung que l’on avait l’habitude d’entendre. Le Samsung Galaxy S6 n’est pas la dernière chance du constructeur, néanmoins un échec pourrait lui coûter sa place de numéro 1 sur le secteur de la téléphonie. L’enjeu est là. Plusieurs fabricants chinois sont en embuscade, dont Lenovo, Huawei et Xiaomi, et il ne faut pas oublier qu’Apple parvient encore à surprendre. Caractéristiques Samsung Galaxy S6 Samsung Galaxy S5 Système d'exploitation Android Lollipop 5.0.2 Android KitKat 4.4.2 Android Lollipop 5.0.2 Interface constructeur TouchWiz TouchWiz Taille d'écran 5,1 pouces 5,1 pouces Technologie d'écran Super AMOLED Super AMOLED Définition 2560 x 1440 pixels 1920 x 1080 pixels Résolution 576 PPP 432 PPP Traitement anti-rayures Gorilla Glass 4 Gorilla Glass 3 SoC Samsung Exynos 7420 Qualcomm Snapdragon 801 (MSM8974AC) Nombre de coeurs 4 x Cortex-A53 (1,5 GHz) et 4 x Cortex-A57 (2,1 GHz) 4 x Krait 400 (2,5 GHz) Puce graphique (GPU) Mali-T760 MP8 Adreno 330 Mémoire vive (RAM) 3 Go LPDDR4 2 Go LPDDR3 Mémoire interne (ROM) 32, 64 et 128 Go 16 Go Micro-SD Non Oui Appareil photo (dorsal) 16 MP (Sony IMX240) 16 MP (Isocell) Appareil photo (frontal) 5 MP (f/1.9) 2 MP Wi-Fi Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac (2,4 + 5 GHz et MIMO 2X2) Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac Bluetooth 4.1 4.1 NFC Oui Oui Port infrarouge Oui Oui 4G catégorie Catégorie 6 (300 / 50 Mbps) Catégorie 5 SIM Nano SIM Micro SIM USB microUSB 2.0 microUSB 3.0 Batterie 2550 mAh 2800 mAh Dimensions 143.4 x 70.5 x 6.8 mm 142 x 72,5 x 8,1 mm Poids 138 grammes 145 grammes Couleurs Blanc, noir, bleu, doré Blanc, bleu, doré, noir Un design réussi ? Je ne pensais jamais le dire, voici un smartphone Samsung simple et proprement conçu, avec un dos en verre et beaucoup de courbes, avec peu de démarcations et dans un format très mince. Le Galaxy S6 est lisse et facile à saisir, sauf au niveau du capteur photo arrière, maladroitement protubérant sur le dos, ce qui empêche le téléphone d’être posé à plat sur une table, et ce qui me donne l’impression que l’on risque de rayer l’objectif. C’est le seul élément à cause duquel Samsung s’éloigne de ses principes de design lisse et homogène. Cela certainement pour s’assurer de ne rien concéder en termes de qualité d’image en raison de la finesse du téléphone. Les bords sont légèrement chanfreinés, ce qui signifie que le Galaxy S6 se glisse dans les poches sans accroc. Le cadre en aluminium qui court tout le long du téléphone, a également un bord biseauté pour éliminer les bords tranchants, et est d’une conception fine et étonnamment bonne. Samsung a choisi d’habiller essentiellement le haut et le bas du dos du téléphone avec de petites bandes de plastique où les radios peuvent transmettre le signal. Je préfère le One M9, avec une vraie conception unibody tout en métal. Au final, le téléphone affiche un design accompli, loin d’être tape-à-l’oeil, plutôt raffiné, élégant et ergonomique, idéal pour de longues heures d’utilisation. Et pourtant, j’aurai des choses à lui reprocher, à commencer par ce dos en verre qui retient les traces de doigts, ce logo Samsung bien trop imposant au-dessus de l’écran et ce capteur proéminent à l’arrière. Des défauts visuels et ergonomiques, mais rien de bloquant. Et puis l’absence de slot micro-SD : la conception en métal du cerclage ne justifie pas la perte de cette option appréciée. Et enfin, un petit regret : l’absence d’USB Type-C, lui qui va devenir la norme sur les prochains appareils. Voir toutes les galeries Ecran : la technologie OLED progresse Si vous n’avez jamais entendu parler de Retina avant ce jour, vous avez besoin d’une petite explication. C’est un terme déposé par Apple qui se réfère à la résolution de l’écran – que l’on calcule à travers le nombre de pixels par pouce (ppp) – que l’on appelle également « densité de pixels ». Avec la taille de l’écran et sa définition, on peut facilement calculer la résolution de tous les appareils. Connaître la résolution ne suffit tout de même pas à évoluer la netteté d’un écran, car la distance d’observation est également une donnée à intégrer. Sur smartphone, on tient généralement l’appareil à environ 50 centimètres des yeux, la résolution doit donc être plus élevée que sur un PC, une tablette ou encore une TV. Pour une vision parfaite, où vous ne serez pas en mesure de repérer les pixels en utilisation normale, on estime qu’il faut une résolution supérieure à 300 ppp (sur smartphone). Définition d'écran Taille de l'écran Résolution de l'écran Samsung Galaxy S6 2560 x 1440 pixels 5,1 pouces 576 ppp Samsung Galaxy S5 1920 x 1080 pixels 5,1 pouces 432 ppp Apple iPhone 6 Plus 1920 x 1080 pixels 5,5 pouces 401 ppp Apple iPhone 6 1334 x 750 pixels 4,7 pouces 326 ppp Vous ne rêvez pas, le Galaxy S6 possède quatre fois le nombre de pixels de l’iPhone 6 Avec son écran de 2560 x 1440 pixels (2.5K Quad HD) et la taille de sa dalle de 5,1 pouces (ratio 16:9, comme votre TV), la résolution est de 576 ppp, largement au-dessus de la définition Retina d’Apple. Ce n’est pas le premier smartphone à afficher une résolution indécente, on peut – entre autres – nommer le LG G3, l’Oppo Find 7 ou encore le Galaxy Note 4. Encore une fois, Samsung est-il allé trop loin et a-t-il cédé aux sirènes du marketing en dotant sa dalle du support de la QHD ? La réponse est plus nuancée que ce que l’on aurait pu imaginer. Concrètement, la différence de confort est minime, voir négligeable – par rapport à un affichage en Full HD. Au contraire, cette course à la définition peut avoir des conséquences négatives sur l’expérience utilisateur, à propos de l’autonomie par exemple, car la puce graphique consomme plus avec un écran QHD qu’un écran Full HD – même si on peut noter les efforts de Samsung pour limiter la consommation d’énergie. Enfin, cette définition apporte très peu de confort sur les interfaces classiques – vous n’arriverez pas à différencier un écran QHD d’un écran Full HD à une distance normale des yeux. Vous pourrez décerner les améliorations de Samsung sur le contraste et la palette de couleurs, mais vous ne pourrez pas discerner de différences de netteté. Même pour les jeux, mis à part dans les benchmarks Epic Citadel et GFXBench, les jeux les plus gourmands ne se lancent pas en QHD, mais en Full HD. C’est sûrement un choix délibéré des éditeurs, les moteurs de rendu 3D sont adaptés pour fonctionner sur le plus de modèles possibles. Pour ma part, la raison d’exister de l’écran QHD sur le Galaxy S6 serait plutôt liée à la réalité virtuelle. Comme sur le Galaxy Note 4, Samsung réitère son expérience Gear VR, un casque développé par Samsung en collaboration avec Oculus VR et qui utilise le Galaxy S6 pour fonctionner. L’écran est positionné à quelques centimètres des yeux, et le système utilise un système anaglyphe pour obtenir un affichage en 3 dimensions (3D), avec deux images identiques enregistrées avec un léger décalage (la superposition donne une sensation de relief). Avec cette résolution élevée, je me suis naturellement intéressé à l’arrangement des sous-pixels, ce que j’ai pu analyser grâce à une photo haute résolution fournie par Samsung. Concernant l’agencement des sous-pixels, Samsung a utilisé ce qu’ils appellent « Samsung Diamond Pixels ». Les pixels Rouge (1,8 millions de sous-pixels), Vert (3,7 millions de sous-pixels) et Bleu (1,8 millions de sous-pixels) ont des tailles différentes, le Bleu est de loin le plus grand (car faible émission de lumière) et le Vert est de loin le plus petit (parce qu’il a la plus grande efficacité). Concernant l’agencement, on voit bien l’alternance des sous-pixels Rouge et Bleu, ce qui conduit à une symétrie diagonale de 45 degrés. Quelles conséquences ? Moins d’aliasing et d’artefacts, ce qui améliore à la fois le texte et les images. Concernant la technologie d’écran, Samsung continue d’utiliser son Super AMOLED qui promet un contraste excellent grâce à un noir véritable. Le résultat est vraiment bon, mais encore une fois chez Samsung, à condition d’aller régler les paramètres d’affichage. Par défaut, le mode adaptatif permet d’adapter à la volée la netteté, la saturation et la gamme de couleurs de l’écran suivant l’application. En pratique, je vous déconseille ce mode, la saturation est bien trop élevée et le blanc paraît un peu bleuâtre. Le mode « Cinéma AMOLED » propose une saturation trop importante, je vous conseillerai plutôt le mode « Basique », et si les couleurs vous semblent un peu ternes, vous pouvez également opter pour le mode « Photo » (avec une gamme de couleurs Adobe RVB, rarement proposée et utile pour les photographes). En tout cas, on peut saluer l’initiative de Samsung de toujours proposer différents modes d’écran en fonction des goûts, même si un outil d’étalonnage (comme sur le OS X) plus poussé pourrait intéresser les experts, comme les photographes qui consultent de plus en plus leurs photos sur de petits écrans. Enfin, la luminosité de l’écran est au niveau de celle du Galaxy Note 4. Le Galaxy S6 fournit jusqu’à 437 cd/m2 de luminance (mesure de la luminosité). C’est un bon résultat, inférieur à l’écran de l’iPhone 6 (plus de 600 cd/m2), avec une réflexion assez basse – ce qui est une bonne chose pour pouvoir utiliser son smartphone en plein soleil. Ce que j’ai remarqué, c’est que la luminosité maximale ne peut pas être atteinte en mode « manuel », il faut passer par le mode automatique (pour éviter que la batterie ne se vide trop vite). Avec le mode automatique, la luminance peut monter à plus de 780 cd/m2, une luminosité impressionnante, mais seulement utile dans des conditions extrêmes d’ensoleillement. Pour conclure ? Au-delà du débat sur l’utilisé de la définition QHD, je peux vous le certifier : l’écran du Galaxy S6 offre de très belles couleurs, et une très bonne qualité d’image, avec une luminosité élevée, de bons angles de vision (à 30 degrés environ, la luminosité reste très correcte) et un contraste très élevé. Bien que le contraste de l’image soit légèrement trop élevé par défaut (le mode par défaut a des couleurs trop vives et saturées), les différentes modes d’écran permettront d’ajuster l’image en fonction de vos goûts et de votre environnement (la lumière ambiante). Ce qui est particulièrement important et impressionnant, c’est que Samsung a systématiquement amélioré les performances d’affichage de sa technologie OLED à chaque nouvelle génération de Galaxy depuis 2010. Avec une taille d’écran identique (5,1 pouces), le Galaxy S6 dispose de nombreuses améliorations importantes : l’augmentation de la densité de pixels (432 à 577 ppi), une définition plus élevée (de 1920 x 1080 pixels à 2560 x 1440 pixels), une plus grande gamme de couleurs (24 bits Full Color), une plus haute luminosité, plus de lisibilité et une plus grande efficacité énergétique. Performances : Samsung cultive sa différence Nous savions que Qualcomm avait perdu un partenaire stratégique en fin d’année 2014. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour comprendre que Samsung avait décidé de ne plus collaborer avec le spécialiste américain. Sans grande surprise, Samsung a annoncé utiliser son architecture maison, l’Exynos 7 Octa (7420). La théorie La puce du géant coréen se distingue sur un point crucial : elle est gravée en 14nm FinFET contre 20nm pour le Qualcomm Snapdragon 810. La différence de l’utilisation d’un tel processus de fabrication : une puce plus compacte donc plus facile à intégrer dans un smartphone compact et, surtout, une consommation et une chauffe davantage maitrisées. Exynos 7420 Exynos 5433 Snapdragon 810 CPU 4 x Cortex-A57 (2,1 GHz) 4 x Cortex-153 (1,5 GHz) 4 x Cortex-A57 @ 1,9 GHz 4 x Cortex-A53 @ 1,3 GHz 4 x Cortex-A57 @ 1.96 GHz 4 x Cortex-A53 @ 1.5 GHz GPU Mali-T760 MP8 Mali-T760 MP6 Adreno 430 RAM LPDDR4 (2x 32-bit @ 1555MHz) LPDDR3 (2x 32-bit @ 825 MHz) LPDDR4 (2x 32-bit @ 1555MHz) Architecture aarch64 armv7l aarch64 Gravure Samsung 14nm FinFET Samsung 20nm TSMC 20nm Stockage UFS 2.0 eMMC eMMC Ce choix stratégique n’aurait pas pu être réalisé par une autre entreprise que Samsung. Le géant coréen est l’un des rares fondeurs que compte la planète, il est donc capable de concevoir et de produire des puces. De plus, c’est l’un des très rares fondeurs à faire partie du cercle fermé de la gravure FinFET en 14nm. L’l’Exynos 7420 est également la première puce mobile de Samsung à prendre en charge le jeu d’instruction 64 bits supporté par Lollipop. On peut également noter que Samsung a quasiment doublé la bande passante par rapport à la LPDDR3-825 de l’Exynos 5433 (24,8 contre 13,2 Go/s), et que les puces de mémoires flash sont organisées autour d’une architecture UFS 2.0. La pratique Nous avons lancé une batterie de tests sur le Galaxy S6. La fréquence élevée de son processeur (plus de 2 GHz) lui permet de se positionner devant le Snapdragon 810 (qui équipe le HTC One M9), mais aussi toutes les autres architectures du marché. Samsung Galaxy S6 Samsung Galaxy Note 4 Samsung Galaxy S5 4G+ LG G3 SoC Exynos 7420 Snapdragon 805 Snapdragon 805 Snapdragon 801 Définition écran QHD QHD Full HD QHD AnTuTu 64773 (64 bits) 62718 (32 bits) 46 100 (32 bits) 48 900 (32 bits) 37 500 (32 bits) PCMark 5 000 4 091 3 611 3 561 3DMark Ice Storm Unlimited 24 840 14 608 21 100 15 210 Côté GPU, on observe que le Galaxy S6 (Mali-T760 MP8) se positionne juste derrière le Snapdragon 810 (Adreno 430), néanmoins cela est dû aux optimisations de Samsung. Pour éviter que le smartphone ne chauffe trop, Samsung a bridé son GPU et il ne parvient pas à maintenir un framerate de 60 FPS. Côté utilisateur, rien de gênant sur l’expérience de jeu, néanmoins cela reste un point faible de la solution de Samsung. On peut également remarquer les meilleures performances de l’iPhone 6, mais c’est en lien avec la définition d’écran de l’iPhone 6. En plus d’un CPU surpuissant et d’un GPU performant, le Galaxy S6 profite des différentes améliorations apportées à la mémoire. La lecture séquentielle augmente de pratiquement 100 Mo/s contre une augmentation de 22 % pour l’écriture. De plus, le nombre d’opérations par seconde (IOPS) est largement plus élevé, ce qui devrait permettre dans la pratique de bénéficier d’un gain de temps lors des multiples petites opérations (installation d’une application par exemple). Galaxy S6 Lecture / écriture séquentielle 318 / 143 Mo/s Lecture / écriture aléatoire 20 023 / 5 146 IOPS On peut saluer les performances de Samsung, qui a réalisé un grand retour avec son Exynos 7 Octa (7420). On peut considérer ce SoC mobile comme le plus polyvalent et puissant actuellement sur le marché. Logiciel : où est passé TouchWiz ? Comme à l’accoutumée, Samsung intègre à son Galaxy S6 TouchWiz, son interface maison. Néanmoins, oubliez tous vos préjugés. Samsung a revu entièrement son interface. Dans les faits, on retrouve toujours ce look cartoon, avec des couleurs vives, quelques effets et beaucoup de fonctions. Néanmoins, le Samsung Galaxy S6 n’est plus le smartphone aux 1001 fonctions. Celles qui paraissaient inutiles ont été supprimées, les interfaces ont été nettoyées et vidées, et les icônes ont été remplacées par des menus contextuels. Sur les pages du lanceur, on retrouve les options habituelles et à gauche, quelques contenus éditoriaux piochés chez Flipboard. Les différences apportées à la version au lanceur par défaut d’Android Lollipop restent importantes, on ne retrouve plus le panneau étendu de réglages, par exemple. Mais globalement, Samsung a supprimé de nombreuses options inutiles rendant les différentes interfaces bien plus claires. On peut toujours paramétrer différents mouvements et gestes, des fonctions très pratiques. Comme sur les Xperia et toute une fournée de smartphones chinois (dont MIUI de Xiaomi), il est possible d’accéder à une boutique de thèmes qui permet de réaliser une personnalisation poussée des différents éléments de l’UI. Il y en a pour tous les goûts, vraiment tous les goûts. S Health est toujours présent, il permet de regrouper toutes les données « bien-être », à l’instar de Apple Santé ou encore Google Fit. Notez également la présence d’un capteur infrarouge qui fonctionne très bien. Le capteur de pouls à l’arrière mesure la fréquence cardiaque en une vingtaine de secondes, avec une précision améliorée par rapport au Galaxy S5. Je reste encore très sceptique sur l’intérêt de ce capteur, néanmoins Samsung l’utilise désormais pour améliorer le temps nécessaire à la mise au point du capteur photo. Une des plus grandes surprises c’est la réactivité du capteur d’empreintes digitales situé au niveau de la touche Accueil. En posant simplement son doigt sur le capteur, on peut déverrouiller son téléphone ou encore de réaliser des actions de paiement (dans les régions où le système est utilisé). L’action est instantanée, et on se met vraiment à apprécier cet usage. J’ai effectué 50 tests différents sur un iPhone 6 et un Galaxy S6, avec le même « pouce », mais dans des environnements différents, par exemple avec le pouce sur le côté ou avec une couche de gras dessus (de la crème pour le visage). Sur ces 50 essais j’ai calculé le taux de réussite de l’identification. J’ai obtenu 94 % de réussite pour le Galaxy S6, et 88 % pour l’iPhone 6. Ce qui m’a bluffé, c’est la rapidité de l’action : la détection est bien plus rapide que l’iPhone 6, prenant environ 1 seconde (difficile à calculer exactement). Je n’ai pas pu tester les fonctions Samsung Pay, dont le système qui reproduit les signaux à bande magnétique. Ce sont pour le moment des services dédiés à la Corée du Sud et aux États-Unis. Le Samsung Store est encore présent, avec quelques centaines d’applications. Il s’agit d’un magasin d’applications alternatif qui permet au Coréen de mettre à jour ses propres applications, mais aussi de proposer des applications tierces à travers des partenariats. Notez également que 100 Go d’espace de stockage sont offerts sur le service Microsoft OneDrive. Le mode multi-fenêtres est toujours disponible, il permet d’ouvrir plusieurs applications simultanément, seulement si ces applications ont intégré les API de Samsung. J’ai également noté la présence de plusieurs outils de surveillance, en plus des outils de Google. Avec la fonction FindMyMobile, vous serez capable de commander à distance votre smartphone depuis un simple navigateur. L’esthétisme de ce nouveau TouchWiz (d’ailleurs, porte-t-il toujours ce nom ?) ne devrait plus être un véritable problème d’UX, comme par le passé. C’est désormais avant tout un choix de goût. Certes, Samsung s’est éloigné de l’’interface simple et épurée de l’expérience pure de Lollipop, néanmoins le résultat final est réussi. Le polissage annoncé se ressent, le tout est fonctionnel et toujours aussi riche. Photographie Une des caractéristiques qui se démarque, c’est le capteur photo arrière du Galaxy S6. Il tire des images fixes grâce à un capteur Sony IMX240, toujours d’une définition de 16 mégapixels, avec un mécanisme de stabilisation optique. Il s’agit du capteur que l’on trouve sur le Galaxy Note 4, sorti en fin d’année 2014. Samsung était déjà un bon élève sur la partie photographie, le fabricant coréen a continué à apporter des optimisations pour l’intégration de ce capteur, ainsi que de nouvelles fonctionnalités bienvenues. La basse lumière est toujours un problème, j’avoue néanmoins ne jamais avoir eu de grands espoirs pour la photographie en faible luminosité sur mon smartphone. Cependant, la plupart de mes photos étaient au moins utilisables. J’ai rajouté une bonne vingtaine de photos sur mon compte Flickr, directement sorties de l’appareil, vous allez pouvoir accéder l’exif. Même chose pour les vidéos, quelques exemples sont rajoutés sur un album Flickr. L’autofocus est très rapide et permettra de prendre des photos réussies à la volée. Autre fonction devenue quasi indispensable, le double tap sur le bouton Accueil permet de lancer l’appareil photo en moins d’une seconde, vous pouvez ensuite shooter avec les boutons volumes (comme sur l’iPhone). Cela vous permet de prendre des photos, sans enlever vos gants (pratique à Montréal, j’avoue). Bonne nouvelle, Samsung propose un mode manuel, certes limité, mais un mode manuel. Pas de capture de DNG RAW, ni de réglage de la vitesse d’obturation, mais la possibilité de changer à la volée les paramètres ISO, la balance des blancs, le contraste ou encore la température des couleurs. Des filtres prédéfinis sont également proposés. Concernant l’API Camera2 présent sur Lollipop, je ne peux pas me prononcer sur la pleine compatibilité. D’après François Simond, avec qui nous avons collaboré lors du MWC 2015, les développeurs ne pourront pas encore tirer pleinement parti de l’API Camera2. Le développement du firmware semble avoir été bâclé par manque de temps, mais aussi (et sûrement) par manque d’intérêt de Samsung. Cela n’empêchera pas de permettre à des développeurs de proposer des applications tierces avec des fonctions avancées sur le Galaxy S6, comme la capture RAW ou la gestion de la vitesse de l’obturation. Vous pourrez télécharger de nouveaux filtres et des modes sur le Galaxy Store, à l’image de ce que propose Sony sur les Xperia. Au final, de nouvelles options logicielles et encore de l’optimisation, ce qui permet à Samsung d’offrir un capteur photo arrière de qualité. Néanmoins, l’écran est tellement bon que vos photos seront sûrement moins réussies une fois transférées sur votre PC ou votre TV. La partie vidéo est toujours aussi réussie, avec la possibilité de capturer en 4K, un mode de stabilisation (seulement en 1080p) et la possibilité de réaliser des ralentis à 240 fps, et d’éditer les vidéos à la volée sur son smartphone. Enfin, le capteur frontal n’est pas en reste, avec ses 5 mégapixels, il devrait ravir les adeptes de selfies. Son Le Samsung Galaxy S6 n’est pas bon partout, ce n’est pas le cas du haut-parleur. Il parvient à être fort et assez clair, néanmoins il s’agit d’un son mono et la grille est située au-dessous du téléphone, ce qui signifie que vous pouvez accidentellement étouffer le son avec votre main. Le HTC One M9 surpasse le Galaxy S6 dans ce domaine, avec ses haut-parleurs stéréo BoomSound. Pour ma part, c’est un point négatif, je n’écoute pas du son dans le bus avec les haut-parleurs de mon téléphone, mais je suis souvent dans des situations où ils sont utiles : dans la salle de bain, lorsque je partage une vidéo avec un proche ou encore lorsque j’utilise le mode haut-parleur pendant une conversation téléphonique. Autonomie et temps de charge C’est une des parties essentielles, mais les moins intéressantes à traiter. Pourquoi ? Car l’autonomie diffère en fonction des usages que l’on a du smartphone, et les tests techniques formatés m’ennuient. Voilà ce que j’ai à vous dire. J’ai utilisé le Galaxy S6 durant cinq jours comme appareil principal, avec plusieurs comptes configurés, beaucoup de consommation de data en 4G LTE, beaucoup de notifications et beaucoup de tests. Effectivement, quand on a un produit à tester, on l’utilise dès que l’on en a l’occasion. Le Galaxy S6 ne m’a jamais surpris, lors de grosses journées, il a réussi à terminer aux alentours des 15 % sans avoir à activer des modes d’économie d’énergie. De ce point de vue là, rien d’alarmant sur l’autonomie de l’appareil. Mais l’autonomie d’un appareil mobile est tellement importante que je me suis lancé dans une série de tests reproductibles dans des conditions définies ainsi que des scénarios qui mettent l’accent sur différents aspects pour obtenir une vue d’ensemble assez complète. J’avais à ma disposition quatre appareils différents, un Galaxy S6 (bien entendu), un Nexus 6, un Sony Xperia Z3 (sous Kitkat) et un iPhone 6. Le premier test est assez simple à reproduire, il consiste à activer le WiFi, la luminosité maximale de l’écran, désactiver la veille automatique de l’écran, et lancer une page web qui se rafraichit toute seule toutes les minutes. Même configuration, avec une vidéo en Full HD stockée en local, avec les notifications désactivées. Comment expliquer que l’autonomie du Galaxy S6 soit au moins égale à celle du Galaxy S5, alors que la capacité de la batterie n’a pas changé ? Cela s’explique par les efforts de Samsung pour supprimer les options inutiles de TouchWiz, l’apport des nouveautés et les optimisations de Lollipop, la gravure 14nm FinFET de l’architecture, mais aussi une amélioration impressionnante de l’efficacité énergétique de l’écran AMOLED. Le Galaxy S6 dispose également d’un mode d’économie d’énergie (Ultra) qui abaisse la luminosité de l’écran et définit le fond en noir, ce qui permet de réduire considérablement la consommation d’énergie. Avec ce mode activé, vous pouvez vous attendre à au moins doubler l’autonomie de l’appareil. J’ai également remarqué que de la rémanence apparaissait, ce qui illustre la diminution du taux de rafraîchissement de l »écran. Notez également que la fonction 4G LTE reste disponible : on peut naviguer sur le navigateur et lancer des applications telles que Facebook ou FrAndroid lorsque ce mode économie d’énergie est activé. Et enfin, le temps de charge de 0 à 100 % avec le chargeur par défaut. Sur ce dernier test, je n’ai pu le réaliser que sur deux appareils différents. L’iPhone 6 a pris 2 heures 12 min, tandis qu’il n’a fallu que 1 heure 32 minutes au Galaxy S6. Comme sur le Galaxy Note 4, le mécanisme de charge rapide fonctionne très bien, après 30 minutes de charge, on se retrouve avec 52 % de rechargement. Verdict Notre avis 09/10 Tout est mieux, et presque tout est différent. Le Galaxy S6 est le meilleur téléphone que Samsung ait jamais conçu, ce qui n’est pas une chose très difficile à dire étant donné les efforts réalisés ces deux dernières années. Évidemment, j’aurai bien aimé avoir un slot micro-SD, une batterie amovible et qu’il conserve la résistance à l’eau du Galaxy S5. Il est également vrai que les haut-parleurs BoomSound renforcés avec Dolby 5.1 du HTC One M9 me donnent envie, sans oublier l’absence de port USB Type-C et un peu de chauffe localisée. Et évidemment, je chipote. Je chipote car la conception est impeccable, l’esthétisme générale a été entièrement revue, le niveau de détails n’a jamais été aussi élevé, les performances de l’architecture choisie sont uniques, la technologie OLED n’a jamais été aussi bonne, la couche logicielle a été en grande partie revue et l’autonomie est toujours aussi satisfaisante, malgré l’augmentation de la résolution de l'écran. Le Galaxy S6 semble être ce qu'il faut à Samsung pour rétablir son influence dans le marché des smartphones grand public, mais nous ne pouvons pas en être parfaitement sûr. Concevoir un bon smartphone n’est plus suffisant aujourd’hui. Une chose est sûre, il s’agit du meilleur téléphone Galaxy jamais conçu. Dernier point noir, son prix. Positionnement "premium" de Samsung oblige, il est vendu à plus de 700 euros. L'ensemble des prix de la gamme S6 est élevé en raison du caractère premium de ses produits, mais sont-ils suffisamment uniques pour mériter un tel tarif ? Autour de Samsung, la concurrence est féroce et son droit à l'erreur est inexistant. Design accompli CPU et GPU performants Ecran AMOLED de qualité Android Lollipop avec TouchWiz nettoyé et revu Photos et vidéos Capteur d'empreinte efficace Présence d'un port infrarouge Pour Contre Pas de slot micro-SD Plus de résistance à l'eau (IP67) Un peu de chauffe lors de gros calculs GPU et CPU Les prix élevés Samsung Galaxy S6 Voir la fiche produit Voir le test Voir le meilleur prix Écran : 5,1 pouces Définition : 1440 x 2560 pixels Processeur : Samsung Exynos 7420 Ram : 3 Go Appareil Photo: 16 mégapixels Notre note 09/10
  21. Google Now continue encore et toujours de s’enrichir. Compatible avec un nombre croissant d’applications tierces, il autorise aujourd’hui l’usage de la commande vocale pour saisir des messages Hangouts. Comme souvent lorsqu’il s’agit des nouveautés relatives à Google Now, ce qui nous concerne aujourd’hui ne vaut que pour les États-Unis, avant un très probable déploiement à l’échelle internationale. Nos confrères américains rapportent en effet qu’il est désormais possible d’envoyer un message Hangouts depuis Google Now. Pour cela, il suffit de prononcer un classique « OK Google », suivi de « Send a Hangouts message », ce qui permettra ensuite de saisir un message en passant par la commande vocale. Cette nouvelle intégration fait notamment suite à l’ajout d’une quarantaine d’applications tierces à Google Now, dont Waze, désormais propriété de Google, mais aussi TripAdvisor ou Runtastic. Une API permettant aux développeurs de rendre d’autres titres compatibles avec ce système de cartes devrait prochainement être accessible à tous, permettant ainsi l’affichage de nouvelles cartes d’information. On devrait en apprendre plus à ce sujet à l’occasion de la Google I/O qui se tiendra en mai prochain, et dont les inscriptions sont d’ailleurs en cours.
  22. Facebook est sur le point d’introduire une nouvelle fonctionnalité à sa messagerie instantanée Facebook Messenger : la possibilité d’envoyer de l’argent à ses contacts. Une fonctionnalité qui n’est pour l’instant disponible qu’aux États-Unis. Après Snapchat ou Twitter, c’est au tour de Facebook de se lancer dans le transfert d’argent sur mobile. Facebook vient en effet de rajouter une nouvelle fonctionnalité de transfert d’argent à l’application Facebook Messenger. Facebook insiste sur le fait que cet envoi d’argent est « facile et gratuit ». Comme le montre la vidéo ci-dessous, il suffit en effet de commencer une discussion avec l’un de ses amis, de cliquer sur l’icône dollar, de rentrer le montant désiré puis de valider le tout pour que son compte soit débité et le montant transféré sur le compte de son contact. Facebook précise également : « l’argent que vous envoyez est transféré immédiatement. La réception de la somme peut toutefois nécessiter un à trois jours ouvrés, en fonction de votre banque, comme n’importe quel autre dépôt ». https://www.youtube.com/watch?v=-fyKMkm1Cc0 Chaine Youtube FrAndroid Évidemment, pour envoyer ou recevoir de l’argent, il est nécessaire que le destinataire et l’envoyeur aient préalablement entré leur numéro de carte bancaire (Visa ou MasterCard) au sein de l’application. Pour plus de sécurité, il est possible de créer un code PIN au sein de l’application afin de sécuriser ses envois d’argent. Contrairement à ce que laisse penser l’image en illustration de cette actualité, le transfert d’argent sera disponible « dans les prochains mois » sur les applications Android et iOS et sur la version web de Facebook. Le service ne sera disponible, dans un premier temps, qu’aux États-Unis uniquement.
  23. L’application de messagerie WhatsApp vient d’être mise à jour sur le PlayStore. Au programme : la possibilité d’utiliser WhatsApp via un navigateur Web mais aussi de passer des appels vocaux depuis l’application. La célèbre application de messagerie instantanée WhatsApp vient d’être mise à jour sous Android. On attendait cette fonctionnalité avec impatience, surtout depuis la fin du mois de janvier, lorsqu’on avait découvert la présence d’un dossier WhatsApp Calls au sein de l’application. Cette fois-ci, c’est la bonne (ou presque), WhatsApp permet d’appeler ses contacts de manière vocale, sans passer par le forfait voix de son opérateur. Toutefois, il existe une subtilité : pour avoir accès à cette fonctionnalité, il faut tout d’abord qu’un de vos contacts vous appelle depuis l’application. Encore faut-il que ce contact bénéficie de la fonctionnalité. C’est donc un genre de bêta test par invitation. L’autre nouveauté, c’est la possibilité d’utiliser WhatsApp depuis un navigateur web, sur un PC par exemple. Pour cela, pas besoin de rentrer un quelconque identifiant, il suffit de scanner un QR Code avec son smartphone pour que le site de WhatsApp affiche, comme par magie, la liste des conversations déjà ouvertes. Il est ensuite possible de débuter une nouvelle conversation, qui se synchronisera avec le téléphone. Pratique, facile et efficace. Avec cette nouvelle mise à jour, WhatsApp rattrape le retard qu’elle pouvait avoir sur Hangouts. En effet, la messagerie instantanée de Google permet déjà de passer des appels vocaux et il est possible d’envoyer des messages depuis un ordinateur. La guerre entre les deux géants n’a pas fini de s’arrêter, et c’est sans compter Skype ou encore WeChat. Il va devenir de plus en plus difficile pour ces services de se distinguer de la concurrence.
  24. Le connecteur réversible USB-C (aussi appelé USB Type-C) a été officialisé en août 2014. La tablette Nokia N1 est d’ailleurs le premier appareil grand public intégrant un port USB-C à avoir été présenté. Depuis, la cadence d’adoption de ce connecteur s’accélère, que ce soit dans le monde PC avec des cartes mères, des ordinateurs portables ou encore dans celui des périphériques. En marge de l’annonce du nouveau Chromebook Pixel intégrant un connecteur USB-C, Google a promis que l’année 2015 verrait la multiplication d’appareils Android et de Chromebook équipés de cette nouvelle connectique révolutionnaire. Le connecteur USB-C risque bien de révolutionner votre quotidien. À terme, ce connecteur est censé remplacer l’ensemble des ports sur les appareils puisqu’il peut servir à véhiculer de l’énergie, mais aussi des données, que ce soit en USB 3.1 ou en DisplayPort pour la vidéo. À court terme, ce connecteur aura au moins l’avantage de permettre ne plus se tromper de sens d’insertion puisqu’il est totalement réversible tête en haut ou tête en bas et chaque côté du câble disposera du même embout. Pour le moment, ce connecteur est disponible dans la tablette N1 de Nokia, le Macbook d’Apple, le nouveau Chromebook Pixel de Google et quelques périphériques comme des clés USB ou des disques durs externes. Les constructeurs sont bien partis pour intégrer l’USB-C dans leurs produits Android et Chromebook cette année si l’on en croit les propos de Google. En effet, dans une vidéo accompagnant l’annonce du Chromebook Pixel en version 2015, Adam Rodriguez – qui occupe le poste de Production Manager chez Google – a annoncé que son entreprise était partie prenante du déploiement de l’USB-C et que de nombreux smartphones Android et de Chromebook intégreront ce connecteur dans un futur proche. Il est d’ailleurs étonnant que les produits annoncés au MWC de Barcelone il y a quelques jours n’intègrent pas ce nouveau connecteur. Il est possible que le développement des produits ait commencé bien avant l’annonce du nouveau standard et que les constructeurs n’aient pas voulu faire l’effort de l’intégrer. Dommage.
  25. Google a enfin sauté le pas. Longtemps confinés à la section « Appareils » du Play Store, les différents produits hardware de Google disposent désormais d’un magasin en ligne qui leur est spécifiquement dédié. Ce magasin, sobrement nommé Google Store, se consulte à cette adresse. Il comprend tous les appareils que l’on trouvait autrefois dans la rubrique « Appareils » du Play Store (rubrique qui est toujours présente sur le Play Store mais qui renvoie désormais vers cette nouvelle page) mais sur un site web dédié, à la mise en page à la fois sobre et soignée. Ce magasin en ligne permet donc d’acheter les divers Nexus (Nexus 6, Nexus 9 mais pas de Nexus 5), le Chromecast, quelques montres Android Wear (Moto 360, ZenWatch, LG G Watch et Gear Live), le thermostat Nest, quelques accessoires et une page faisant le point sur les fonctionnalités clés d’Android. Le site web est beau, bien présenté et tente d’être exhaustif. Les fiches produits, par exemple, renvoient vers différents tests de la presse spécialisée. Il fallait bien cela pour enfin mettre en avant les produits de Google. Notez pour finir que pour le moment, tous les frais de port sont gratuits sur ce nouveau magasin. Google a pris prétexte du lancement du Chromebook Pixel pour mettre en ligne son nouveau magasin dédié aux appareils. La rubrique Chrombeook est d’ailleurs absente du site français et se voit réservée à l’Amérique du Nord uniquement. Google Store
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