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Alain Chamfort :le charme discret du dandy


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Alain Chamfort : le charme discret du dandy 

 

 

 

 

 

 

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Dans l'ombre de Claude François, Jacques Dutronc ou Serge Gainsbourg, Alain Le Govic alias Chamfort est devenu chanteur “par accident”. Le père de Manureva retrace pudiquement sa vie, son œuvre.

Invité au piano pour clore l'une de ses discussions avec la journaliste Corinne Renou-Nativel, il semble buter sur une note, laisse échapper un « Ah ! oui, c'est ça », avant de reprendre sa partition fluide et enjouée. Dans cette hésitation, finalement maîtrisée, se dessine la personnalité d'Alain Le Govic, alias Alain Chamfort, né en 1949 à ­Paris, organiste doué et précoce, devenu chanteur « par accident », aimé du public, mais star toujours un peu embarrassée, souvent dans l'ombre des musiciens dont il croisa la route : l'omnipotent Claude François, qui lui mit le pied à l'étrier, Jacques Dutronc, l'ami si libre et effronté, Serge Gainsbourg, le parolier génial dont il finit par s'éloigner.

 

 

 

 

 

 

 

« Je n'ai pas travaillé ma voix, je préfère suggérer plutôt qu'imposer », glisse le chanteur et musicien, qui enregistra pas mal de hits, de ­Manureva à Bambou« mais aussi de nombreux fours ». Et c'est ainsi qu'il se raconte : en effleurant avec une pudeur touchante et un humour distancié ses souvenirs bien davantage qu'en les étalant. Il émeut vraiment lorsqu'il évoque ses parents aimants et son enfance banlieusarde. Il lasse aussi un peu, quand il détaille ses déceptions répétées avec les maisons de disques... Le discret Alain Chamfort avait une voix de ténor, il a préféré devenir un chanteur murmurant. « Mon métier c'est l'affect : on a moins de chances de se tromper, les enjeux sont moins graves... »

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