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Avant la sortie du nouvel album blues des Rolling Stones,réécoutons les originaux


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Avant la sortie du nouvel album blues des Rolling Stones, réécoutons les originaux

 

 

 

 

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Annoncé pour le 2 décembre, “Blue and Lonesome ”collecte douze classiques du blues de Chicago (Little Walter, Howlin' Wolf, Jimmy Reed…). Manière ultime de boucler la boucle pour Jagger, Richards & co ? 

Vendredi 7 octobre, sur la scène de l'Empire Polo Field d'Indio, Californie, les Rolling Stones ouvraient le Desert Trip Festival — surnommé « Oldchella » en référence au Coachella qui se déroule au printemps sur le même site. Partageant une affiche « premium vermeil » avec Bob Dylan (le même jour), puis Paul McCartney, Neil Young, Roger Waters et The Who, les vieux pirates ont marqué le coup en jouant le Come together des Beatles. Facétieux, Mick Jagger l'a présenté par ces mots : « On va faire une reprise d'un genre de groupe beatinconnu. Peut-être que ça vous dira quelque chose… » Mais il y avait là peut-être autant de nostalgie que d'ironie.

 

On se souvient que les Stones, il y a quelques années, avaient tenté, avec une fortune diverse, d'oublier les stades auxquelles leur gloire les condamne, pour retrouver l'excitation des concerts de leurs débuts dans des salles de dimension modeste. Leur prochain album, annoncé pour le 2 décembre, marque à nouveau un souci de boucler la boucle en redevenant un groupe de reprises de blues, ce qu'étaient les jeunes gars de Richmond en 1962-63. Blue and Lonesome, onze ans après A Bigger Bang, ne contient donc aucune composition originale, ce qu'on interprétera au choix comme un aveu de panne sèche ou un retour aux sources.

 

Les douze morceaux sont puisés au bon blues de Chicago, et on saura gré à Jagger et Richards (les Glimmer Twins coproduisent l'album avec Don Was) de ne pas avoir choisi des standards usés. Little Walter, l'harmoniciste et compagnon de route de Muddy Waters, se taille la part du lion avec quatre titres (Just your foolBlue and lonesomeI got to goHate to see you go), les autres étant équitablement répartis entre des cadors du genre tels Howlin' Wolf (Just like I treat youCommit a crime), Jimmy Reed (Little rain), Otis Rush (I can't quit you baby) et les plus obscurs Lightnin' Slim (Hoo doo blues), Eddie Taylor (Ride 'em on down), Little Johnny Taylor (Everybody knows about my good thing) et Magic Sam (All your love).

 

Assistés à deux reprises par un autre gardien de la flamme, Eric Clapton (dont le récent I Still Do ravivait Skip James ou Robert Johnson), les Stones offrent donc un menu qui curieusement fait plus saliver que la promesse de morceaux inédits sortis de la besace de ses increvables siamois. N'ont-ils pas toujours été au fond un groupe de blues ? En attendant de goûter leurs versions, voici les douze originaux en ordre de bataille. 

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