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ANALYSE : Le nouvel OM fort


serdam

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Maintenant que la pression de dimanche est redescendue, l'heure est à l'analyse des performances de chacun des acteurs d'un Classico qui s'est avéré piquant (2-2). Premier opus sur l'Olympique de Marseille, qui est en train de se redécouvrir à travers un style nouveau.

 

 

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cet adage pourrait bien définir le ressenti actuel de joueurs comme Valère Germain ou Morgan Sanson, formidables manieurs de cuir cantonnés actuellement au banc des remplaçants. Ils doivent cette perte de statut au virage pris par Rudi Garcia depuis plusieurs semaines, qui a failli trouvé un prolongement magnifique dimanche, avant qu'Edinson Cavani n'en décide autrement. Une philosophie faisant la part belle à la combativité, et qui permet à des guerriers comme Lucas Ocampos ou Zambo Anguissa de s'émanciper. Finalement, les figures de proue du Champions Project ne seraient pas celles que l'on aurait soupçonné. À une exception près. Face au PSG, Luiz Gustavo a gratifié le Vélodrome d'une énorme prestation, mêlant grinta, science tactique et classe naturelle. Un constat renforcé par l'effet pris par sa frappe de balle, sur l'ouverture du score. Le fait de pouvoir se reposer sur deux milieux purement défensifs, en plus de l'activité d'Ocampos, permet de décharger Dimitri Payet, malgré son inconsistance de dimanche, et Florian Thauvin d'une partie de leurs tâches défensives. Pour le Réunionnais, ce revirement a l'avantage de le replacer dans le cœur du jeu, là où il pourra faire franchir un nouveau cap l'OM dès qu'il retrouvera l'entièreté de ses moyens. Devant lui, Kostas Mitroglou a besoin de temps pour trouver ses marques, mais son profil semble se rapprocher de celui de Bafétimbi Gomis, dont le non-renouvellement de bail avait surpris.

 

 

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Initialement, en choisissant Rudi Garcia, le club phocéen aspirait à une idée de jeu toute autre, à même de reconquérir un public tout aussi exigeant que passionné. C'est d'ailleurs en ce sens qu'avait vu le jour le phénomène Maxime Lopez, petit bonhomme à la bouille et au talent rafraîchissants. Mais faute d'une assise défensive fiable, les résultats ne furent pas forcément ceux escomptés. Parfois séduisant mais régulièrement dépassé, Marseille manquait jusque-là de régularité et de confiance pour atteindre un certain équilibre. Il a alors fallu faire les choix cités précédemment pour continuer à avancer. Au détriment de certains éléments talentueux mais friables, tel Rémy Cabella. Ainsi, dimanche, l'OM a réussi là où il aurait plongé avant. Il a fait sortir Neymar de son match, preuve d'une certaine malice, à museler l'entrejeu parisien et à ne pas renvoyer l'image d'une équipe coupée en deux. C'est déjà beaucoup. Et force est de constater que ce passage était nécessaire pour grandir plus vite.

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