serdam Posté(e) le 16 septembre 2017 Partager Posté(e) le 16 septembre 2017 Première vague de réédition pour la folie de Paul Weller, un groupe pop jazzy soul qui, juste après les années punks, prit les fans de The Jam à rebrousse-poil. Tout un style dans l’esprit des “modernistes”, quelques divines chansons et une obsession : flinguer le thatchérisme. « Et maintenant, The Style Council ! » Difficile d’imaginer le choc que cette simple phrase produit en 1983. Même si Paul Weller fait encore partie du paysage actuel, nous sommes à des années-lumière de l’époque qui fut celle de sa gloire. Et celle-ci, il faut bien l’avouer, n’a jamais bouleversé les Français. Au plus fort des années punk,The Jam , la bête à trois têtes qu’il mène avec hargne, est soutenue avec passion par le cœur de l’Angleterre ouvrière. Ni trop singulier, ni trop effacé, Paul Weller est une idole et un modèle sur ses terres. Il triomphe à domicile, à l’extérieur, en Europe, en Amérique, c’est match nul. Ses compositions sèches, nerveuses, ramassées tapent juste et rallument la flamme dans les villes des « mods » où rien ne compte autant que flamber, danser et se castagner. En 1982, A town called malice est le tube des tubes en Grande-Bretagne, une ritournelle sautillante façon Motown, speedée et durcie par l’accent des faubourgs, l’apogée pour The Jam, l’hymne sur lequel les fans se chauffent comme jamais. Et là-dessus, rideau ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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