Aller au contenu

“Seven Sisters”, une dystopie caricaturale


serdam

Messages recommandés

“Seven Sisters”, une dystopie caricaturale

 

 

 

 

 

 

Critique

 

seven_0.jpg?itok=kgoX5RNY%26sc=3ddc6e9f19b176c56cdccb90ed67e40c&key=3278afafc711510f209fafb668e0416f46b7a8ff321d82aa78a111112c8d5024

 

 

 

Dans un monde surpeuplé, des septuplées doivent se cacher, politique de l’enfant unique oblige. Si le film de Tommy Wirkola, en salles, promet défis techniques et vertige schizophrène, son idéologie douteuse déçoit.

 

Attention, ce texte révèle certains éléments de l’intrigue. 

 

En 2073, sur une Terre surpeuplée, où la natalité a explosé à cause des OGM, la politique de l’enfant unique a été instaurée. Pour survivre, des septuplées (Noomi Rapace, fois sept) appliquent un stratagème élaboré par leur grand-père (Willem Dafoe, trois ou quatre flash-back et puis s’en va). Elles vivent retranchées dans leur appartement, sortent chacune un jour par semaine et prétendent, à l’extérieur, être une seule et même personne.

 

 

Sept personnalités en sept looks

 

 

Le film promet un vertige schizophrène, comme dans la scène inaugurale de repas réunissant les sept – mieux vaut être un inconditionnel de l’actrice. Hélas, le Norvégien Tommy Wirkola, visiblement absorbé par les défis techniques liés au tournage (masques, incrustations et autres écrans verts), néglige totalement la caractérisation des héroïnes. Les sept personnalités se réduisent en fait à sept looks : la Noomi hackeuse, la Noomi sportive, la Noomi fêtarde, etc.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...