serdam Posted August 31, 2017 Share Posted August 31, 2017 “Seven Sisters”, une dystopie caricaturale Critique Dans un monde surpeuplé, des septuplées doivent se cacher, politique de l’enfant unique oblige. Si le film de Tommy Wirkola, en salles, promet défis techniques et vertige schizophrène, son idéologie douteuse déçoit. Attention, ce texte révèle certains éléments de l’intrigue. En 2073, sur une Terre surpeuplée, où la natalité a explosé à cause des OGM, la politique de l’enfant unique a été instaurée. Pour survivre, des septuplées (Noomi Rapace, fois sept) appliquent un stratagème élaboré par leur grand-père (Willem Dafoe, trois ou quatre flash-back et puis s’en va). Elles vivent retranchées dans leur appartement, sortent chacune un jour par semaine et prétendent, à l’extérieur, être une seule et même personne. Sept personnalités en sept looks Le film promet un vertige schizophrène, comme dans la scène inaugurale de repas réunissant les sept – mieux vaut être un inconditionnel de l’actrice. Hélas, le Norvégien Tommy Wirkola, visiblement absorbé par les défis techniques liés au tournage (masques, incrustations et autres écrans verts), néglige totalement la caractérisation des héroïnes. Les sept personnalités se réduisent en fait à sept looks : la Noomi hackeuse, la Noomi sportive, la Noomi fêtarde, etc. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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