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J'ai testé une séance du “Rocky Horror Picture Show” au Studio Galande


serdam

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J'ai testé une séance du “Rocky Horror Picture Show” au Studio Galande

 

 

Coup de folie

 

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En 2015, notre journaliste est allée vérifier si le culte autour du film réalisé par Jim Sharman opérait toujours 40 ans après. Entre kitsch, mauvais goût, et décadence totale.

 

 

Film de série B, totalement culte pour certains ou nanar intersidérale pour d'autres, The Rocky Horror Picture Show fête ses 40 ans cette année, et je ne vais pas mentir, je ne l'ai jamais vu. Pas une question d'envie, au contraire, mais plutôt d'occasions manquées. Mais le culte autour de cette comédie musicale, mi-film de science-fiction, mi-film d'horreur, aux influences glam-rock et transgenres, me fascine depuis longtemps. Il faut dire, que malgré les critiques assassines lors de sa sortie en salles en 1975, le Dr Frank-N-Furter (Tim Curry), travesti de « Transexual, Transylvania », a toujours la cote et des fans dévoués partout dans le monde.

 

Pour preuve, le 9 août dernier, près de 2000 personnes se sont rassemblées au Damrosch Park du Lincoln Center à New York pour une projection un peu spéciale des aventures de Janet Weiss (Susan Sarandon) et de son fiancé Brad Majors (Barry Bostwick). Devant un écran géant, munis de casques audios individuels et lumineux, les spectateurs ont pu chanter et danser ensemble sur le légendaire Time Warp et jouer les Sweet Transvestite à la belle étoile.

 

A Paris, c'est le Studio Galande (5e) qui diffuse le film tous les vendredis et samedis soirs depuis plus de 30 ans. Je fonce voir si l'ambiance de ces projections tardives et animées est aussi folle qu'à NYC. On est le 14 août, date de la sortie officielle du film il y a tout juste 40 ans, ça ne s'invente pas.

 

 

Du riz et des cris

 

 

En arrivant devant le petit cinéma, j'espère tout de même ne pas être la seule à tenter la projection à 22 heures, sous une pluie battante. Et effectivement, le culte n'a que faire des intempéries et des vacances d'été puisque la file d'attente est déjà longue. Des spectateurs de tout âge et de toute origine, couples de touristes coréens et américains inclus, qui rient et discutent joyeusement en attendant de pouvoir entrer. « Pour les spectateurs du Rocky Horror Picture Show, merci de présenter vos sacs ouverts afin qu'on vérifie qu'il n'y a pas d'armes de destructions massives, d'alcool, de chibres ou de Charlie Hebdo à l'intérieur ! » hurle d'un coup, Nasser, le jeune projectionniste de 24 ans, sur le trottoir d'en face. Le ton est donné, le spectacle commencera donc dans la rue.

 

A l'intérieur, les comédiens en costumes de la troupe No Good Kids (qui animera la projection ce soir-là) nous accueillent à grands coups de blagues sous la ceinture – « c'est la première fois que vous venez ? Séb mets les deux vierges au troisième rang s'il te plaît et occupe toi bien d'elles ! ». Ambiance. La salle est quasi pleine, l'écran recouvert d'une toile protectrice, ça promet. Quelques recommandations de la troupe avant de débuter la projection : se munir de riz, d'eau et d'un journal pour les scènes de mariages et d'orage du film (cruciales), hurler très fort « Picture show ! »  dès qu'on entend « Rocky Horror »« asshole ! » lorsqu'on entend Brad se présenter,  et « slut ! » lorsqu'il présente Janet (je vous laisse deviner les traductions). Et le plus important ne pas hésiter à chanter et danser le fameux Time Warp” (chanson phare du film dont on nous apprend les rudiments de chorégraphie).

 

 

 

 

 

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