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Neymar hésite à venir à Paris ? Nos 8 adresses brésiliennes pour le convaincre


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Neymar hésite à venir à Paris ? Nos 8 adresses brésiliennes pour le convaincre

 

 

Seleçao

 

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Annoncé au PSG depuis des semaines, le footballeur brésilien n'a toujours pas signé. Pourtant, Paris est un lieu idéal pour les Paulistes et Cariocas qui ont le mal du pays. La preuve avec cette liste d'adresses auriverde !

Neymar au PSG, toute la presse en parle depuis des jours. « C'est sûr à 100% »« Le joueur a donné son accord »« Il passera sa visite médicale demain », peut-on ainsi lire un peu partout. Sauf que pour l'instant, l'attaquant brésilien n'a toujours pas paraphé le moindre contrat avec le club de la capitale. Mais que se passe-t-il donc ? Neymar aurait-il changé d'avis ?! La ville de Barcelone ne lui manquerait finalement pas quelque peu ? Le salaire proposé par le PSG ne comporterait pas assez de zéros ? A moins que l'appel du pays ne soit trop fort...

Pourtant, Paris ne manque pas d'arguments pour les auriverde en manque de Feijoada, de Caïpirinha ou de Churrasco. La preuve avec notre liste d'adresses qui rappellent le sable chaud de Copacabana. 

 

 

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    Maloka
     
     
    28 rue de la Tour-d’Auvergne - 75009 Paris
     
    Poissonnière - Ligne 7
     
    Seize couverts et un menu imposé permettent de découvrir la réinterprétation de la cuisine brésilienne par Raphaël Rego, chef marqué par son passage chez Robuchon et Taillevent. Pas de feijoada (bien que la farofa, farine de manioc grillé, soit ici saupoudrée sur du bœuf) ni de moqueca de poisson, mais des variations autour de saveurs de là-bas mises en valeur gastronomiquement. Après des pães de queijo (gougères au tapioca) rehaussés de menthe, les plats s’enchaînent : saumon fumé au quinoa noir et fruits de la passion, gâteau fondant de manioc confit dans le beurre, bœuf de Galice confit sur riz noir, avec coco et piment, sorbet à l’açaï, banane, ananas et cacao. Une cuisine savoureuse et relevée, les notes pimentées étant servies à part, judicieusement accompagnée de vins du monde (Afrique du Sud, Portugal, Argentine), à même de souligner l’ensoleillement des plats. Une table à faire en amoureux  
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    Brasiloja
     
     
    16 rue Ganneron - 75018 Paris
     
    La Fourche - Ligne 13
     
    La discrète adresse de Débora m’a été donnée par des Brésiliens. Comme souvent, les tables do Brasil se voient de loin, enseignes et drapeaux étant de la partie. Y compris dans cette table microscopique de seize couverts collés-serrés. A la fois restaurant, traiteur et épicerie, la maison déborde de produits, de la cachaça au manioc en passant par les haricots noirs. Côté nourriture, les trois plats nationaux font l’essentiel de la carte : feijoada, picanha (bœuf mariné) et moqueca (crevettes et lait de coco), plus quelques beignets, tourtes (poulet et crevettes) et un plat du jour. A peine suis-je arrivé que des Brésiliens débarquent et qu’aussitôt rires et joie fusent ! Ici aussi, on diffusera les matchs du Brésil et de la France. Quant à cette cuisine familiale, elle est bonne, tout comme la caïpirinha extra qui, c’est selon, vous fera vous mouvoir sur la samba ou… sur la danse des canards !
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    Gabriela
     
     
    3 rue Milton - 75009 Paris
     
    Cadet - Ligne 7
     
    Le drapeau brésilien annonce la couleur. Hier encore minitraiteur de la rue de Maubeuge, Gabriela est devenue une référence de la cuisine auriverde. Le Brésil est partout, des poignées de portes customisé à coup de canette de Guarana, aux peintures murales, en passant par les jouets à l'effigie de grands joueurs de la seleção. Chaises et tables colorées attendent les afficionados, et la carte est sans doute l’une des plus riches proposées à Paris. La cave propose une dizaine de références sud-américaines, quelques bières et cocktails dont la fameuse caipirinha. Nous commençons par des salgadinhos, délicieuses bouchées farcies au poulet, aux crevettes, aux cœurs de palmier, au fromage et à la viande hachée, accompagnés d’une sauce TNT ! Nous goûtons du pão de queijo (pain au fromage à base d’amidon de tapioca) et des pastels (chaussons au jambon, au fromage…), tous deux aussi typiques que réussis. Puis nous nous régalons d’un excellent xinxim de galinha, sauté de volaille dans une sauce à la noix de cajou, aux cacahuètes, à la coriandre et aux crevettes séchées, fumées et légèrement épicées, et d’une feijoada (plat national) avec travers de porc, poitrine fumée et saucisses, mijotés avec des haricots noirs, accompagnés de riz, de chou vert et de farine de manioc, savoureuse comme une samba. La cave offre une dizaine de références sud-américaines, quelques bières et cocktails dont la fameuse caipirinha. Une belle ambassade en plein Paris !
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    Librairie portugaise et brésilienne 
     
     
    19-21 rue des Fossées Saint-Jacques - 75005 Paris 
     
    Cardinal Lemoine - Ligne 10
     
    Avec son costume de lin blanc et sa voix posée évoquant son amour pour la culture lusophone, on imagine aisément Michel Chandeigne marchant dans les ruelles de Lisbonne. Ou encore le long de la baie de Rio, un livre de Machado de Assis, célèbre écrivain brésilien, dans sa poche. Depuis 1986, l’élégant sexagénaire tient cette institution parisienne sise à l’ombre du Panthéon. « C’est la dernière librairie de langue portugaise en France », précise-t-il. Dernière mais vaillante : la clientèle — « très mélangée et pas communautaire » — s’y presse, avec des fidèles venus de Finlande ou du Vietnam. Il faut dire que l’établissement profite aussi de l’engouement croissant pour le Brésil. « En dix ans, j’ai multiplié par quatre la vente de méthodes de portugais brésilien. » C’est pendant son service militaire que Michel Chandeigne découvre Lisbonne où il donne alors des cours. Puis vient la rencontre avec le Brésil, grâce à sa première femme. Exerçant d’abord en tant que typographe à Paris, il ouvre finalement cette librairie, traduit Pessoa, puis lance, en 1992, une maison d’édition — qui porte son nom — spécialisée dans l’histoire des grandes découvertes portugaises au XVIe siècle. « C’est une culture ouverte sur le monde depuis près de cinq cents ans », s’enthousiasme Michel Chandeigne pour expliquer son attrait constant auprès des lecteurs. Cap-Vert, Mozambique, Angola, la littérature lusophone ne se limite pas seulement au Portugal et au Brésil, et le libraire tient à représenter cette diversité dans sa boutique. Et la Coupe du monde dans tout ça ? « Le foot fait vendre des bières et des pizzas mais n’a jamais fait vendre de livres », dit-il en riant. Le libraire compte bien plus sur la soif de connaissance qui incite les curieux à pousser sa porte.    
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    Le restaurant de la Favéla chic
     
     
    18 rue du Faubourg du Temple - 75011 Paris
     
    République - Ligne 3, 5, 8, 9, 11
     
    En cette période pré-Mundial 2014, j’emmène un ami, fan de foot, en repérage. Il a déjà son pub pour les Anglais, son resto pour les Italiens, sa table à tapas pour l’Espagne, mais il cherche encore le lieu pour son équipe favorite. Je l’emmène donc dans cette Favela Chic, institution de nuit qui brasse une clientèle entre 25 et 45 ans venant de tous horizons. Il ne se reconnaît pas dans ce vaste resto aux tables d’hôtes interminables avec son bar baigné de musique. Inquiet, il s’informe : « Pour la Coupe du monde, vous faites quelque chose ? » « Nous diffusons surtout les matchs de la France et du Brésil, quelle que soit l’heure », lui répond le serveur en lui indiquant les différents écrans. Rassurés, nous sirotons notre caïpirinha au rythme de la musique qui balance gentiment en attendant nos commandes. Commencement avec des beignets de viande, de fromage et de poulet, accompagnés de sauce piquante, tous fameux. Pour suivre, nous nous partageons une feijoada (haricots noirs, porc, riz, farine de manioc), une moqueca (crevettes, lait de coco, tian de légumes et riz) et une picanha (viande marinée et grillée). Tous se révèlent savoureux et copieux. Voilà mon supporter qui se met à danser avec une Brésilienne de passage… en chantant « et 1… et 2… et 3-0… » . Mission accomplie. 
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    Natura Bresil 
     
     
    2 place Michel-Debré - 75006 Paris
     
    Mabillon - Ligne 10
     
    Castanha, açai, buriti : ces noms inconnus s’affichent en grand sur les étiquettes des produits Natura. C’est normal : la marque est spécialisée dans les produits de beauté brésiliens. Dans cette boutique lumineuse du 6e arrondissement — la seule en France —, la marque, célébrissime depuis plus de quarante ans au Brésil, ne propose que des onguents fabriqués dans la région de Belém, avec des ingrédients fournis par des communautés rurales d’Amazonie. Un modèle économique créé dans les années 70 et devenu argument de vente. En témoignent les gommages et autres crèmes de sa gamme Ekos, dont le coût environnemental a été pensé, depuis la quantité de plantes à récolter, l’arrosage, jusqu’à l’acheminement. La marque utilise des emballages recyclés et de l’alcool bio pour ses parfums. Ça sent bon et ça dépayse. Dommage que les prix soient un peu élevés. Et pour poursuivre le voyage, la boutique organise des concerts le samedi, de 15h à 18h.   
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    O Corcovado
     
     
    152 rue du Château - 75014 Paris
     
    Pernety - Ligne 13
     
    La table de Claudia et Seb est particulièrement dépaysante. Débordante de charme et de vie, l’étroite salle promet une promiscuité qui rappelle les rues de Rio, un soir de carnaval. Mais cela participe à l’atmosphère particulière que l’on ressent ici, d’autant que la caïpirinha coule au rythme de cette musique envoûtante. Quant à la popote de Claudia (qui chante aussi), elle propose une des plus jolies cartes brésiliennes. Ainsi cet assortiment de mises en bouche, avec ses six beignets frits (poulet, viande, morue…) ou encore ces ailes de poulet marinées et frites à l’ail et au persil, qui se révèlent délicieux. La suite est tout aussi délectable, avec ce xinxim de galinha (plat de Bahia) mêlant poulet, lait de coco, noix de cajou, crevettes et riz, ou cette moqueca de peixe, un dos de poisson (perche) cuit dans une sauce de lait de coco, poivrons rouges et coriandre. Fin sur un quindim, dessert à base de noix de coco et de jaune d’œuf. Une table attachante, plus chère aussi, mais sans doute l’une des meilleures ambassades du Brésil à Paris.
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    porta del Selva
     
     
    4 rue Chaligny - 75012 Paris
     
    Faidherbe - Chaligny - Ligne 8
     
    C’est au milieu des sex-shops et des ateliers du Sentier que Maria a installé son Porta da Selva (“porte de la jungle”, en portugais). Un nom qui n’évoque pas le quartier, mais la région natale de Maria, Belém, porte de l’Amazonie. Un lieu simple et propre, avec quelques notes brésiliennes, mais qui ne donne pas dans le folklorique. A peine entré, on oublie le stress, l’agressivité et la grisaille de Paris. Pourquoi ? Parce que l’accueil est chaleureux et vrai, le sourire sincère, l’accent chantant toujours aussi charmant. L’œil pétille, on est heureux de vous voir. La carte propose quelques grands classiques brésiliens comme la feijoada (à base de haricots noirs, de riz et de porc) et des spécialités amazoniennes. Rassurez-vous, pas de mygales ni de termites géants, mais des plats méconnus à base de canard, de crabe ou de porc. Maria me conseille une caïpirinha. Au déjeuner ? J’hésite, avant de craquer. A la fin du repas, j’en ai bu trois ! Et je me suis régalé d’une délicieuse feijoada, notamment. Une table aussi bonne et douce pour le palais que pour le cœur.

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