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Général Elektriks:"Les punks nous ont balancé des Tampax et craché dessus


serdam

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General Elektriks : “Les punks nous ont balancé des Tampax et craché dessus”

 

 

 

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Avec son groupe, Hervé Salters est l'inventeur d'une pop-funk tourbillonnante et généreuse. Avant de jouer à l'Olympia, le génial claviériste se souvient notamment de son premier concert mouvementé, au lycée…

Quand êtes-vous monté sur scène pour la première fois ? 

 

A 15 ans, lors de la fête de mon lycée, dans le sud de Londres, avec mon frère à la basse. Frustrés de ne pas jouer, les punks de l'école nous ont balancé des Tampax et craché dessus. Sympathiquement anglaise comme journée...

 

Vous avez dit avoir mis longtemps à trouver votre son...

 

Quatre ans, entre mes premières expérimentations dans une cave et la sortie de mon premier album, Cliquety Kliqk, en 2003. Et j'ai mis du temps à m'assumer comme chanteur. C'est en tournée, devant des gens, que je n'ai plus reculé.

 

Qu'avez-vous appris en jouant avec les rappeurs de Blackalicious, lors de votre exil à San Francisco ? 

 

A ne pas simplement utiliser les sonorités médium, comme il est d'usage dans le rock, mais aussi les fréquences graves, en magnifiant le son de la basse, de la boîte à rythmes TR-808 et de la grosse caisse. A faire ce que j'avais envie de faire, sans me soucier des ventes et des passages radio. Les Blzckalicious  m'ont donné des ailes.

 

 

 

Qu'a changé pour vous « Raid the Radio » ? 

 

Mon petit hit, décroché en 2009, à 39 ans ! Ce ne fut pas comme un subit feu de prairie. Mais plutôt comme le décollage d'une fusée à étages, grâce d'abord au soutien inespéré et enthousiaste de Radio Nova, puis du Mouv', de France Inter... Mon passage à Taratata a tout changé. D'un coup, je me suis retrouvé dans le salon de gens qui ne me connaissaient pas et sont venus me voir en concert. C'est quand même assez étrange et rigolo que les programmateurs radio aient choisi cette chanson... qui dit qu'on s'emmerde à la radio.

 

Un refrain d'une de vos chansons qui vous tient à coeur ? 

 

« Hey Little Lady/ Men say they own this town/ Don't let them hold you down. » Un refrain écrit pour ma fille Adèle. Il dit aux filles de ne pas se laisser faire dans ce monde, hélas toujours sexiste et misogyne.

 

 

“Sur scène, j'ai un son cru, rêche, électrique”

 

 

Stevie Wonder ou Sly Stone ? 

 

Deux grandes influences... Je dirais Stevie Wonder pour avoir, parmi les premiers, utilisé le synthétiseur, non comme un gadget futuriste, mais comme une pièce maîtresse de ses compositions. J'adore la façon dont il use, à partir de son album For once in my Life , en 1969, du Clavinet lancé par la marque allemande Hohner. Sur scène, j'ai le même. Un son cru et rêche, électrique.

 

Sur scène, vous n'avez pas peur de vous faire voler la vedette par Jessie Chaton,votre incroyable et charismatique bassiste ? 

 

Au contraire, Jessie est génial. Un genre de mix entre les Pointer Sisters et les « hardeux » de Mötley Crüe. Nous sommes un groupe où chacun est un peu la version super-héros de lui-même...

 

Pourquoi ces pains de glace sur vos chevilles ? 

 

Une application après chaque concert, pendant un quart d'heure. Un remède de footballeur professionnel. Je saute beaucoup sur scène, alors j'ai plutôt intérêt... 

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