mk78 Posté(e) le 8 octobre 2015 Partager Posté(e) le 8 octobre 2015 Des hackers chinois pourraient avoir dérobé la technologie de Samsung Pay DR Le système de transmissions magnétiques chiffrées derrière Samsung Pay, développé par une start-up américaine, aurait été espionné et volé par un groupe de hackers travaillant pour le gouvernement chinois avant son déploiement. En février dernier, alors qu’Apple Pay essayait de prendre suffisamment de hauteur pour être incontournable et que Google tentait de doper son Wallet, Samsung achetait la société LoopPay pour se construire rapidement un équivalent. Si rapidement, d’ailleurs que la nouvelle solution, baptisée Samsung Pay, était annoncée pendant le Mobile World Congress, deux semaines après le rachat... Une attaque venue de la Chine Aujourd’hui, le New York Times révèle que la start-up LoopPay a été la victime d’une attaque organisée par un groupe de hackers affilié au gouvernement chinois, en mars dernier, soit quelques semaines seulement après son rachat. Appelés Codoso Group ou Sushick Group, selon les experts en sécurité qui les traquent, ces hackers aurait donc pénétré le réseau de la jeune société. Aucune donnée touchant à la clientèle n’aurait été dérobée. Les assaillants en avaient apparemment après la technologie de la société. Cette dernière fonctionne grâce à des ondes magnétiques chiffrées directement émises par un module intégré aux smartphones. L’attaque menée grâce à un malware diffusé par le site Thought of the Day a permis de compromettre le réseau de LoopPay et d’accéder ensuite de manière non autorisée au réseau interne. La start-up aurait eu connaissance de cette attaque seulement 38 jours avant le lancement de Samsung Pay. Si les informations diffusées par le New York Times se confirment cela pourrait représenter une sérieuse crise sécuritaire pour le système de paiement de Samsung. Cette attaque viendrait également s’ajouter à la longue liste des espionnages industriels numériques menées depuis la Chine par des groupes de hackers apparemment aux ordres de l’Etat. Source : The New York Times Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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