« Degringolada », « petit d'Europe », « pathétique » : le PSG jugé sévèrement par la presse

[James13]

« Degringolada », « petit d'Europe », « pathétique » : le PSG jugé sévèrement par la presse

 

 

 

Après sa défaite, et son élimination, contre le Real Madrid en 8e de finale de la Ligue des champions, le club de football est sous le feu des critiques.

 

PAR LE POINT.FR (AVEC AFP)

 

 

Modifié le 07/03/2018 à 11:58 - Publié le 07/03/2018 à 07:05 | Le Point.fr

 

 

 

Le PSG s'était déjà incliné lors du match aller.

 

© AFP/ CURTO DE LA TORRE

 

 

 

 

 

 

De « tout ça pour ça » à « petit d'Europe », la presse française se montre mercredi très critique après l'élimination du Paris-SG par le Real Madrid, en 8e de finale de la Ligue des champions, qui devrait pousser l'entraîneur Unai Emery vers la sortie. « Tout ça pour ça », titre en une L'Équipe, pour qui les joueurs « ont montré leurs limites dans la compétition ». « Paris perdu », titre en une Le Parisien qui traite le PSG de « petit d'Europe », après une « défaite qui marque ses limites actuelles ». « Une défaite qui fait très mal », assure Le Figaro en première page.

 

Libération a vu un « Paris hors-jeu » face à Madrid et « une faillite parisienne ». « Le Real trop fort pour le PSG », estime le Courrier picard. Le Midi libre a trouvé un « PSG impuissant ». Pour La Dépêche du Midi, il n'y a « pas eu de miracle ». Selon Vincent Duluc, l'éditorialiste de L 'Équipe, cette élimination est « un échec, récurrent, spectaculaire et abyssal ». « L'Europe est trop grande pour Paris », assène-t-il. Damien Degorre dans son compte rendu de la rencontre pour L'Équipe souligne « l'écart abyssal entre les deux équipes ». Son confrère du Parisien, Dominique Sévérac, a trouvé lui« le PSG pathétique, voire indigne de la Ligue des champions et des ingrédients qui vont avec ». « Une soirée cauchemardesque » avec des Parisiens « jamais à la hauteur » et une soirée « finalement révélatrice de ce qui sépare le PSG du Real Madrid », écrit dans Le Figaro, Baptiste Deprez. « On l'a vu à travers cette élimination sans gloire, le mastodonte de la Ligue 1 n'a – encore – pas grand-chose d'un grand club. Le double tenant lui a rappelé que le chemin est encore très long pour espérer décrocher un jour la timbale », souligne Christophe Bonnefoy, du Journal de la Haute-Marne.

 

 

 

Les journaux marseillais se gaussent eux aussi de cette défaite. La Provence titre avec humour « La Degringolada », avec une photo de Cavani à terre.

 

 

 

 

 

Bonne Journée à toutes et tous les #Marseillais#AJamaisLesPremiers #EtPourLongtemps @laprovencepic.twitter.com/kb54YcTfsF

 

— Stéphane Tapie (@TapieStephane) 6 mars 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

Le sort d'Unai Emery en question

 

 

Si le Paris-SG remporte un jour la Ligue des champions, ce ne sera pas avec Unai Emery. Pour tous, le sort de l'entraîneur basque est scellé après cette élimination. On évoque le nom d'Antonio Conte, en partance de Chelsea, pour prendre sa place. « Emery a été incapable d'emmener le PSG vers les sommets, si encore il ne l'a pas freiné. Il ne sera plus là la saison prochaine », affirme Vincent Duluc (L'Équipe). Il « n'est pas sûr de finir la saison », estime même Dominique Sévérac (Le Parisien). « Avec lui, Paris n'a jamais progressé parce qu'il n'était pas assez charismatique et tacticien pour diriger une très grosse équipe », déplore-t-il. « Les jours d'Unai Emery sont comptés », affirme également Baptiste Deprez (Le Figaro).

 

Le Paris-SG, qui a dépensé plus de 400 millions d'euros cet été pour recruter les stars Neymar et Kylian Mbappé et briller en Europe, s'est fait éjecter de la Ligue des champions dès les huitièmes de finale – comme l'an dernier face à Barcelone –, cette fois par le Real Madrid, mardi soir au Parc des princes (3-1 à l'aller, 2-1 au retour).

 

Com :

 

Et à votre avis il faut combien de temps pour faire une grande équipe car ça fait un moment que les Qataris œuvrent au PSG. 

Leur problème c'est de croire que l'argent fait forcément une grande équipe et ils semblent oublier l'humain.

 

recom :

 

Ça nous en touche une... Comme aurait dit Chirac. Je ne vois aucune raison de s’enthousiasmer pour cette équipe du Qatar, pays pour le moins sujet à caution. Je comprends en revanche que les Allemands s’enthousiasment pour le Bayern Munich : gestion saine, joueurs très entourés et heureux et... 5 ligues des champions ! On n'entendra plus parler à longueur de journée de tous ces gens qui touchent des fortunes (sans que personne ne trouve à redire) et sont incapables de faire ce pourquoi ils sont payés.

 

dernier :

 

Paris et les autres ? Quelle tristesse de voir ces commentaires acerbes et désagréables alors qu'aucune équipe française ne peut rivaliser avec les grandes équipes européennes et serait encore plus ridicule face à un réal, un atletico ou un Bayern. 

Seule Paris peut donner quelques espoirs mais une grande équipe ne se fait pas en un jour ou une saison quels que soient les moyens que l'on y met. Il faut des conditions qui ne sont pas réunies à Paris. Peut-être quelqu'un pourrait-il suggérer au prince que même un changement d'entraineur ne changera pas grand chose si on ne laisse pas du temps pour construire sans pression.

[gringoman]

salut

 

les journaux, sont là pour vendre du papier donc il faut appâter le chaland... je donne mon sentiment :

 

aucun regret sur les 2 matchs, psg ne mérite pas de passer. ils ont tenu 1h durant le premier match sans convaincre.

 

la suite est logique. 

 

les clubs français n'ont pas fait d'étincelles cette année encore. çà nous fera reculer et compliquera la tache encore. 

 

voilà ce qui m'emmerde, attention pour demain europa league, rien n'est gagné...

[Youssersif]

Salut,

 

Merci pour le partage James,

 

Hier j'ai cru, que c'était Metz qui joué contre le Real Madrid

[iautran]

A mon avis, une partie du problème du PSG vient du fait qu'il n'a pas suffisamment l'habitude d'élever son niveau de jeu en championnat. 

 

On voit d'ailleurs qu'il réussit moyen contre les grosses équipes françaises et des qu'elle n'a pas le ballon l'équipe est étouffée.