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“Girls Trip”, ça ne vaut pas tripette


serdam

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Surfant sur la vague de “Very Bad Trip” mais décliné au féminin, le film de Malcolm D. Lee débarque dans les salles de l’Hexagone après avoir cartonné aux Etats-Unis. Pas drôle, carrément vulgos, d’une bêtise crasse et très américano-américaine, cette version n’est-elle pas le “trip” de trop ?

 

On ne compte plus les variantes de Very Bad Trip. Après les mecs, ce sont les filles qui sont parties en bande pour une bringue d’enfer et pour tenter de s’envoyer en l’air le temps d’un long week-end. A part l’hallucinant Spring Breakers, de Harmony Korine, rare exception confirmant la règle, tous ces délires faussement transgressifs ont fini par constituer un filon rentable, une pompe à conformisme. Cette fois le cœur de cible visé, comme on dit aujourd’hui, est la population afro-américaine.

 

Ecrit, produit, réalisé et joué par des Noirs, Girls Trip a fait un énorme carton l’été dernier, au box-office américain (plus de 110 millions de dollars de recettes !). Pas sûr qu’il ait autant de succès ici – il est très « américano-américain », truffé d’expressions argotiques et d’allusions à toute une culture populaire du RnB ou du rap difficile à traduire (pour ceux qui iraient le voir en version originale sous-titrée). Mais à voir l’affluence correcte pour ce film vu dans une salle parisienne le jour de sa sortie et à entendre les rires sonores, parions qu’il ne passera pas malgré tout inaperçu.

 

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