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Son bébé a la varicelle : une maman lyonnaise débarquée du vol Ajaccio - Lyon.


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Le 13 août dernier, alors qu'elle devait décoller de l'aéroport d'Ajaccio pour rentrer sur Lyon avec sa famille, Sarah Poggionovo a été débarquée avec sa petite fille de 9 mois. L'enfant avait la varicelle. La jeune maman n'a pas hésité à relater les faits sur les réseaux sociaux. 

 

La fâcheuse mésaventure de Sarah Poggionovo et de son bébé s'est produite le 13 août dernier à l'aéroport d'Ajaccio. La petite famille - les parents et leurs deux fillettes de 2 ans et 9 mois, rentraient sur Lyon. Dans la soirée, ils étaient déjà installés dans le vol easyJet en partance pour la capitale des Gaules lorsqu'un membre du personnel de bord a remarqué les boutons du nourrisson. La petite Louise est en effet atteinte de la varicelle. La famille n'a pas de certificat médical attestant qu'elle peut voyager, comme le reconnaît la maman. Sarah affirme cependant au steward que son enfant "n’était pas contagieuse, que les boutons avaient fait des croûtes, ce qui signifie que le virus n’était plus actif ". 

 

En vain, les arguments n'ont pas convaincu le steward inflexible : la maman et l'enfant ont dû descendre de l'avion. La petite famille avait pourtant passé sans embûches les différents contrôles avant de monter dans l'appareil. Pour Sarah, c'est l'incompréhension. "Pourquoi nous laisser nous installer dans l'avion ?" se demande-t-elle. Elle convainc son conjoint de partir par ce vol avec son aînée, Manon âgée de 2 ans et demi. De son côté, Sarah descend de l'avion avec son bébé.

 

Et la mère de famille de donner les détails sur Facebook par la "voix" de sa fillette de 9 mois : "J'ai passé le comptoir easyJet , les contrôles de Police, attendu très sagement une heure dans un aéroport bondé de monde. Une fois dans l’avion un steward a regardé mes boutons de varicelle et a décidé de me faire descendre de l’avion, je me suis retrouvée d’un coup sur le tarmac seule à 22h00 sans aucune proposition de logement."

 

Sentiment d'abandon à la sortie de l'avion.

 

Une absence d'accompagnement à la sortie de l'avion vécue comme un cauchemar par la jeune mère de famille. "Quand j'ai demandé au steward ce qui allait se passer à la descente de l'avion, il n'a pas répondu," explique la jeune femme...."J'ai compris après". A l'intérieur de l'appareil, pas de réactions de la part des autres passagers. Elle évoque aussi son embarras d'être la seule à descendre de l'avion et surtout le stress de laisser sa fille Manon pour la première fois. 

 

Une fois descendue de l'avion, Sarah parle alors d'un réel sentiment d'abandon et de solitude : "Il n’y avait presque plus personne, et je me retrouvais seule avec ma fille et mes grosses valises. L'angoisse était encore plus forte car il faisait nuit," nous a-t-elle confié. "Trouver un hôtel pour se loger à la dernière minute un week-end du 15 août, à Ajaccio, c'est mission impossible," précise-t-elle. Aucune assistance pour la jeune femme et son bébé. C'est finalement le père de Sarah, qui fera plusieurs heures de route pour venir les récupérer.  

 

Dès le lendemain, Sarah a bien tenté de repartir avec la petite Louise par le vol de 12h30 pour Lyon avec easyJet . Certificat médical à l'appui cette fois-ci. Peine perdue : elle essuie un refus de la part de la compagnie lowcost et n'en comprend pas la raison. "A ce moment-là, j'ai vraiment été très en colère," explique la jeune femme qui se décide à poster un texte sur Facebook.

 

Sarah et Louise sont finalement bien rentrées à Lyon le 15 août avec une autre compagnie, AirCorsica.

 

Autorisation de voyager 7 jours après l'apparition du dernier bouton.

 

Sarah est encore aujourd'hui très amère. La mère de famille déplore l'attitude d'easyJet. La compagnie, qui dit "comprendre le ressenti" de la jeune mère, a bien répondu à son message posté sur Facebook et se justifie : " ...bien que la varicelle soit une infection bénigne, elle reste contagieuse et peut devenir dangereuse voire grave pour d'autres passagers. C'est pour cela que nous ne pouvons accepter les passagers que 7 jours après l'apparition de la dernière nouvelle tache." 

 

Par ailleurs, la jeune maman ne comprend pas pourquoi elle n'a pas pû embarquer sur le vol easyJet du lendemain à destination de Lyon avec sa fille. Elle est allée jusqu'à poster le certificat médical daté du 14 août sur FB indiquant que l'enfant "ne présentait aucun signe de maladie contagieuse et pouvait voyager en avion". Le certificat médical n'était-il pas assez précis ? 

 

Sarah a-t-elle espoir d'obtenir un remboursement ? La réponse d'easyJet sur Facebook sur ce point : "Si un certificat médical stipulait que 7 jours était passés après l’apparition du dernier bouton au jour du vol, alors notre passagère peut nous transmettre ce certificat pour obtenir le remboursement du vol et une indemnité compensatoire".

 

Sarah obtiendra-t-elle satisfaction ? Pour l'heure aucune nouvelle d'un quelconque remboursement, d'une indemnisation ou même d'excuses de la part de la compagnie aérienne.

 

France 3 Alpes, Auvergne et Rhône-Alpes.

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