Administrators chone Posted August 23, 2017 Administrators Share Posted August 23, 2017 salam, source: karak.over-blog Introduction (c'est le Karak qui raconte) Me voilà devenu le « pauvre con » le plus célèbre de la planète. Tout ça parce qu’un p’tit gars nerveux, qui serrait les mains de tous les bouseux du salon de l’agriculture voulait me serrer la pince. Attendez! C’est pas très propre toutes ces mains de paysans ! ça peut propager des maladies. La grippe aviaire, l'achun hainun.(ça se prononce comme ça s'éternue). J’voulais pas qui me touche, l’autre nabot. Pis voilà qui me traite de « pauvre con ». En effet, je suis très con, mais me faire traiter de pauvre, ça m’a pas fait plaisir! Faut pas se moquer des pauvres surtout quand on est riche.. C'est vrai que je suis con, j'aurais pu lui serrer la louche et lui piquer sa rolex, mais non je suis honnête moi, Monsieur. Remarque dans notre société les gens honnêtes passent souvent pour des cons, faut bien le reconnaître! Tu en sais quelque chose! Tiens! Regarde Berlusconi, il est malhonnête, mais personne le traite de con; de salaud, de tyran oui, mais con, non. C'est réservé aux petites gens comme toi et moi, enfin surtout comme toi, oui, rigoler en se faisant traiter de con, excuse moi mais c'est le gâteux sous la cerise. Tu n'as pas d'excuses comme moi. Moi, j’étais prédestiné pour être con, ma mère buvait comme un trou –normal elle était normande- et mon père bouffait comme un porc-normal il était Chiraquien.-. Vous pensez bien qu’avec l’hérédité, j’ai morflé. Même avant de naître, déjà, j’étais con. Ma mère attendait des triplets, moi, ch’uis sorti le dernier et pour déconner, j’ai passé le cordon autour de la tête de celui qu’était devant moi en le poussant dehors. Bon et on n’a plus été que des jumeaux… Très con, je sais, mais je t'avais prévenu. NB: Cette histoire que je remasterise et que j'avais publiée sous mon précédent blog avait suscité le courroux, l'ire, la colère d'une Sarkosyste qui croyait que j'étais le célèbre "pauv'e con" inconnu. Et je dois avouer que se faire traiter de con par plus con que soi est un plaisir raffiné dont je raffole.. Episode n° 1 A l’école publique, ils se sont vite rendus compte que j’étais très con, mais mon père a dit "Les instituteurs c'est tous des cons de gauchistes, ils ne pensent qu'à faire grève" (ben, oui l'hérédité ça compte!). Le fait que je ne sache ni lire ni écrire aurait du l'alerter, mais comme je savais qui était le général De Gaulle ça effaçait mes faiblesses. J'aurais pu copier sur mon voisin, tu vas me dire, mais ça m'est même pas venu à l'esprit, puis ça n'aurait pas plu ni à De Gaulle, ni à mon père. J'était con dans le public alors mes parents m’ont mis dans le privé. A la place de signer le carnet de correspondance, ils ont signé le carnet de chèques, rien que pour croire que j’étais moins con. L’école, si t’es con, tu t’emmerdes un peu, mais si t’es pas trop con et que tu bosses, que tu vas pas jouer pour faire tes devoirs, que tu étudies, que tu apprennes par cœur, que tu te lèves tôt pour arriver à l'heure, tu t’emmerdes beaucoup plus. Alors j’ai choisi d’être moi-même : rester con. J’étais doué en calculs manteaux, je savais toujours exactement où était situé le mien pour l'arracher en vitesse dés que la cloche sonnait. Par contre pour la grammaire, l'orthographe, la lecture et l’écriture, bernique ! Pour un con, la lecture et l’écriture c’est le sommet de la connerie ! y a la télé merde ! et la radio! faut vivre avec son époque ! et pour atteindre les sommets, y a les tire-fesses pour les tire au cul. A quoi ça sert de savoir ce que tu sais si ça te sert à rien, sinon à savoir que tu sais? Tu saisis? Episode n° 2 Au service militaire, grâce à mon adjudant, que tout le monde appelait Taras Boulba à cause de la coiffure sans doute, j’ai compris qu’être con n’était pas un handicap, mieux, on pouvait faire carrière. Alors je me suis engagé, et là j’ai tout appris, fumer, boire des bières, aller aux putes, boire des bières. L’armée a fait de moi un homme ! un vrai ! Un qui chiale pas comme une gonzesse! Un qui crache par terre, qui gagne les concours de pets et qui sait boire des bières. En plus j’ai appris à faire mon lit et à me lever tôt ! Pas comme ces feignants des banlieues ! -Neuilly c’est la banlieue, ha! merde !.- non, je parle de l’autre banlieue, où même ceux qui travaillent se lèvent tard sous prétexte qu’ils sont veilleurs de nuit. Mais, heu, je me suis fait virer de l’armée à cause de la position du tireur couché. Déjà au début, je croyais que c'était une position sexuelle, parce que les cons parlent toujours de cul. (là, faut être un peu malin pour piger le clin d'œil –excusez moi, ça m'a échappé-) Donc c'était pas la position du missionnaire ou alors pendant la croisade. Moi, j'avais adopté la position du tireur couché en chien de fusil, ce qui me paraissait normal puisque le fusil mitrailleur je l'avais dans les mains.. Par contre c'est ma cible qui pouvait dormir tranquille, jamais un impact, tout à la volée, un peu partout ailleurs. Alors mon adjudant est venu, s'est planté les jambes écartées à trois mètres du pas de tir et à dit:"Vise entre mes jambes et tu mettras tout dans la cible." Et il avait raison Taras Boulba. J'ai tous mis dans la cible. Mais à sa grosse grimace j'ai pensé qu'il avait perdu quelque chose. J'ai alors compris pourquoi on l'appelait Boulba. D'ailleurs on l'a plus appelé que "Putain de Taras" surtout quand on le croisait au Bois.. A SUIVRE... 4 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
karfou Posted August 25, 2017 Share Posted August 25, 2017 3 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Administrators chone Posted September 7, 2017 Author Administrators Share Posted September 7, 2017 salam, suite et fin: Épisode n°3 et dernier Travail ! Famille ! Patrie ! C’était ma devise de con, mais l’armée m’avait rejeté, et du coup ma famille aussi. Je ne serais pas le général De Gaulle au grand désespoir de mon père, et je ne ramènerais pas de caisses de bières, se lamentait ma mère, la gorge sèche. Alors il me restait le Travail. Du travail quand tu es très con, tu en as pas, pourtant du travail con c'est pas ce qui manque, mais voilà, il faut des diplômes. Et pas de diplôme de con, parce que là j'aurais pu montrer mon bon gros CV (Con Véritable). J’ai fait n’importe quoi, j’ai vendu des andouilles virtuelles à Vire, je me suis fait virer, de l’eau bénite de contre-bande à Lourdes, je me suis fait lourder, de la porcelaine à tricoter à Limoges, je me suis fait limoger, et à Chartres, j’ai pas voulu y aller… Je suis rentré dans une grande boîte, « l’Agrume» ça s’appelle, et là j’ai commencé au bas de l'échelle. Quand tu es con, tu es toujours au bas de l'échelle, comme ça si un marteau tombe, y a moins de dégâts. Mais les cons aiment péter plus haut que leur cul, tu le sais bien, et c'est pour ça que j'ai voulu monter à l'échelle. Puis j'ai voulu prendre l'ascenseur social, ça allait plus vite. Alors j'ai dénoncé ces cons de syndicalistes, j’ai eu de la promo, puis j’ai dénoncé les femmes qui arrivaient en retard, encore promo, puis ceux qui toussaient, buvaient ou faisaient les marioles. J’ai tellement balancé, qu’ils m’ont nommé DRH. ils voulaient du 109, j’ai pas compris pourquoi mais j’ai licencié 109 personnes. Pour la 110eme lettre de licenciement, j’avais laissé le nom en blanc . C’est le mien qu’ils ont écrit ! Et à ce moment là, j’ai compris que je ne m'étais pas enrichi, mais que j'avais pris du poids, en quelque sorte, j’étais devenu un gros con! Que reste-t-il à faire à un gros con, comme moi, quand, même l'armée, ne veut pas de lui? J'aurais bien fait collabo ou du marché noir, mais il n'y a pas la guerre. Dénoncer aussi j'aurai pu faire mais en signant mes lettres anonymes je perdais de la crédibilité. Ah Barbara! La guerre! Quel enchantement! Tu dénonçais des juifs, des communistes, des résistants et tu touchais des primes, aujourd'hui même avec les sans-papiers, les roms et les babas ça rapporte que dalle. Alors j'ai étudié les stars de la télé, je veux faire comme elles: dire des conneries et gagner de la thune. Et à ce petit jeu, j'ai choisi la politique. Un gros con ça craint rien, c'est à ça qu'on les reconnaît disait Audiard, je le sais, ils l'ont dit à la télé. Alors je me suis lancé. Je voulais être le président de mon pouvoir d'achat. J'ai dit que les autres étaient des racailles, qu'avec moi il n'y aurait plus de SDF dans ma rue. J'ai dit qu'il fallait travailler plus pour que je gagne plus. Enfin toutes les conneries qu'on dit quand on est très con ou bien bourré. Et tu sais pas? J'ai été élu président des cons! C'est plus sympa que roi des cons, parce que l'hérédité n'y est pour rien.. A la force de la veuve poignet, je me suis fait! Aussi aujourd'hui au salon de l'agriculture, lorsqu'un cul terreux n'a pas voulu me serrer la main, tu sais ce que je lui ai dit? Ben oui, j'chuis con! ZY INDE ( en plus j'apprends l'Anglais avec la méthode à Mimile) 7 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.