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“Stars 80, la suite” : dommage, dommage… et jamais ne reviens !


serdam

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Tubes qui tournent en boucle, extraits de concerts recyclés, gags douteux : ce deuxième opus est d’un amateurisme qui dépasse l’entendement. Un navet navrant.

 

Succès populaire en 2012 (1,8 million d’entrées en salles), Stards 80 se terminait par un concert triomphal au Stade de France. Comment relancer la machine ? Producteur, scénariste et réalisateur, Thomas Langmann  imagine la faillite de la société Stars 80, qui organise la tournée du même nom. Une seule solution pour se renflouer : remplir à nouveau le Stade de France. C’est donc reparti pour cent dix minutes (!) de film-karaoké, carburant à la nostalgie pour les vedettes des années 80 : Gilbert Montagné, Lio, Jean-Luc Lahaye, Jean Schultheis, Jean-Pierre Mader, Début de soirée, etc.

 

Même médiocre, le numéro 1 s’apparentait à une revanche des has-been et portait un regard bienveillant sur les artistes, qui jouaient leur propre rôle avec pas mal d’autodérision. Ici, il n’y en que pour les deux producteurs (Richard Anconina  et Patrick Timsit ), les personnages les plus insignifiants. Autrement dit, le film adopte systématiquement le point de vue des patrons et à peine celui des employés : le dénouement (attention spoiler !), où les chanteurs deviennent actionnaires et transforment la société en coopérative, est d’une totale hypocrisie.

 

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