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Champion's League : tirage des quarts de finale


gringoman

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salut,

 

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les quarts :

 

Ajax Amsterdam - Juventus de Turin

 

Liverpool FC - FC Porto

 

Tottenham - Manchester City

 

FC Barcelone - Manchester United

 

 

 

 

 

Demi-finale

 

 

Tottenham (ENG)/Man. City (ENG) - Ajax (NED)/Juventus (ITA)

 

Barcelona (ESP)/Man. United (ENG) - Liverpool (ENG)/Porto (POR)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Salut 1@gringoman[/uSER], et tout le monde,

 

perso, je suis peut-être depuis tellement d'années pour le Var, car j'ai tellement morflé, après l'après match, de VOIR L'inconsidérable et trop même.

 

Ensuite le Var à 80% RAISON, maintenant, regardez à l'époque, et tous les jours qui se suivent que le Var est Génial, pas comme Platini, que j'adorais pourtant à l'époque.

 

Son ami a était "assassiné" en 82 je crois, et pas de Var , sinon on aurait eu une 1ère étoile du monde, quasiment.

 

Après, chacun son opinion, et de toutes façons VAR OU PAS VAR , pas de Clubs Français comme DAB...

 

 

VIDEO. Coupe du monde 1982 : Schumacher-Battiston, le temps du pardon

 

 

 

"Pardon, j'ai pas fait exprès"... Ce sont en substance les mots succints de Harald Schumacher envers Patrick Battiston, qu'il avait agressé lors de la demi-finale France-RFA le 8 juillet 1982. Des paroles prononcées nerveusement par le gardien allemand lors d'une rencontre organisée par le Républicain Lorrain, une semaine après le drame de Séville : les deux joueurs s'étaient serrés la main, mais la réconciliation avait-t-elle eu lieu ? C'est à relire ici dans notre Boîte à archives.

 

 

  • VU 10227 FOIS
     
  • LE 04/07/2014 À 12:00
     
  •  MIS À JOUR LE 11/10/2017 À 12:52
     

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Photo HDBattiston-Schumacher, la réconciliation le 15 juillet 1982 au Républicain Lorrain(Archives RL / Photo Serge Cardon)

 

 

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Le Républicain Lorrain vous propose désormais d'entrer dans les archives de votre journal. Revivez un événement marquant, grave ou léger tel qu'il était paru dans nos colonnes.

 

Culture, sport, faits-divers, politique, vie quotidienne… Avec "La boîte à archives du RL", retrouvez un article original d’époque, retranscrit pour vous faciliter la lecture et vous permettre de plonger dans les actualités régionales et Grande Région qui ont marqué les pages de votre quotidien.

 

 

 

 

Le choc Battiston-Schumacher en vidéo d'archives INA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'amorce d'une réconciliation ?

 

 

 

Une semaine jour pour jour après Séville : Battiston et Schumacher se retrouvent au Républicain Lorrain

[Républicain Lorrain du 16 juillet 1982]

 

 

 

Patrick Battiston et Harald Schumacher, une semaine précisément après le match France-Allemagne au cours duquel le gardien allemand s’était rendu coupable d’une agression sur le joueur français, se sont rencontrés hier au Républicain Lorrain à Metz. La poignée de main qui voulait être celle du pardon a bien eu lieu. Pourtant, le comportement du goal allemand au cours de la conférence de presse, l’aggravation de l’état de Patrick Battiston ont laissé dans la bouche et dans le cœur de tous les témoins la même impression que le match lui-même : un goût de cendre comme nous l’écrivions vendredi dernier.

 

L’abcès de l’agressivité a été crevé hier. Patrick Battiston a pardonné mais bien des questions sont restées sans réponse. Seul le comportement de Schumacher sur les terrains nous dira si le cadeau qu’il a fait hier au jeune Français pour son mariage était ou non empoisonné.

 

Quand Patrick Battiston est arrivé hier soir, sur le coup de 18 h au Républicain Lorrain, il y avait une heure déjà que Schumacher tournait comme un ours en cage. Bien moins à l’aise que dans un but, plus fébrilement inquiétant que jamais, le gardien de but allemand n’en finissait plus de dire qu’il n’était pas venu pour la presse, mais pour Battiston, que seul l’avis de ce dernier comptait, qu’il allait lui expliquer et lui demander d’excuser… La vue de Patrick, pâle, tout raidi et annonçant qu’il sortait de l’hôpital où la radio avait permis de déceler une fracture de la deuxième vertèbre cervicale, acheva de démonter la belle mécanique défensive mise sur pied par l’Allemand. La porte qui se referma à ce moment-là sur les deux hommes, leur permettant de se retrouver ensemble avant d’affronter objectifs, stylos et caméras, n’arrivait pas à masquer l’inégalité de ce nouveau combat. Entre Patrick meurtri, armé de bonne foi et Schumacher dont le doute n’arrivait pas à camoufler l’insolence, le cœur des journalistes, qu’ils soient allemands ou français, les yeux des téléspectateurs ont vite choisi. Une poignée de main ça n’efface pas tout. C’est une amorce, mais le plus dur reste à faire : chasser la violence !

 

C’est une véritable rafale de flashes qui s’est abattue sur Patrick Battiston et Harald Schumacher lorsque, après les explications de Patrick, les deux hommes se serrèrent la main dans une des salles du Républicain Lorrain. Un événement dont toute la France et l’Allemagne ont pu être témoins grâce à la présence de plusieurs chaînes de télévision, de la quasi-totalité des stations de radio et d’une multitude de photographes. La rencontre entre les deux protagonistes de l’incident, survenu il y a une semaine à Séville, au cours de France-Allemagne et qui avait vu Schumacher agresser Battiston et l’envoyer au tapis s’est donc déroulée dans nos locaux. La rédaction du R.L. avait en effet saisi la balle au bond lorsque Harald Schumacher avait déclaré vouloir rencontrer Battiston pour lui demander de l’excuser. Elle avait proposé un terrain neutre et néanmoins public pour tenter d’effacer une agression, publique elle aussi.

 

Harald Schumacher a semblé plus que gêné par cet aspect des choses. Après avoir présenté ses excuses à Battiston en privé, puis serré la main en public, il s’enferma dans un mutisme obstiné qui fit bondir les journalistes allemands en particulier à qui il voue une antipathie peu commune. « Non, il n’avait pas à se justifier en public, non l’image du football allemand n’était pas en cause, non, il ne répondrait pas ». Schumacher ne retrouva un semblant d’amabilité que pour offrir à Patrick Battiston une corbeille de fleurs pour son mariage qui sera célébré aujourd’hui.

 

Patrick Battiston de son côté expliquait et réexpliquait pourquoi il avait accepté cette rencontre. Sans trop d’illusions, mais sans amertume non plus. Il apportait à ces retrouvailles la touche de chaleur humaine qui lui faisait cruellement défaut. Et pourtant, Dieu sait s’il avait envie d’autre chose que d’épiloguer indéfiniment. Une nuque raidie qui le faisait souffrir ; une famille qu’il n’avait pas eu le temps de prévenir entre l’hôpital et Le Républicain Lorrain ; la perspective de porter une minerve pendant plusieurs semaines ; un mariage au cours duquel il ne pourrait même pas tourner la tête pour donner son consentement à son épouse. Autant de choses qui lui trottaient dans la tête en même temps que le souvenir des blessures de son père. Peu importe, il a joué le jeu jusqu’au bout. Avant de monter dans la voiture qui l’a reconduit à l’hôpital pour un nouvel examen, il a signé jusqu’au dernier les autographes et carnets que lui tendaient les jeunes filles regroupées dans la ruelle débouchant sur la rue Serpenoise. « Félicitations et meilleurs vœux, Patrick » qu’elles lui ont crié. Une formule toute bête et toute simple qu’on ne peut pas ne pas reprendre avec elles.

 

Article signé Jean-Pierre Jager

 

 

 

La rencontre en vidéo d'archives INA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Battiston est indisponible pour six semaines

 

 

Ils se sont serrés la main au R.L., mais… « Je suis venu pour m’expliquer avec Patrick Battiston et non pour donner une conférence de presse. N’insistez pas je ne répondrai à aucune question… » Le ton est agressif, le regard méchant, Harald Schumacher a même tendance de parler avec les mains et… avouons-le, il a dans son comportement de hypernerveux quelque chose sinon d’inquiétant du moins de pas naturel…

« Je suis venu pour m’expliquer avec Patrick Battiston et non pour donner une conférence de presse. N’insistez pas je ne répondrai à aucune question… ». Le ton est agressif, le regard méchant, Harald Schumacher a même tendance de parler avec les mains et… avouons-le, il a dans son comportement de hypernerveux quelque chose sinon d’inquiétant du moins de pas naturel…

 

Bref, s’il est venu à Metz, comme Henri IV - le leur, pas le nôtre - est allé à Canossa, pour solliciter le pardon de Patrick Battiston, il n’a paru guère plus repentant que son empereur au moment de la guerre des Investitures. La seule parole capable de le disculper qu’il ait finalement prononcée, c’est « qu’il n’était pas venu là pour soigner son image de marque… ».

 

Fracture de la 2e vertèbre cervicale

 

Son pardon, il l’a cependant obtenu et… il n’a pas dû s’en retourner pour autant, l’esprit tranquille, à Cologne. A Metz, il aura en effet appris que Patrick Battiston - lequel, avant de se rendre à ce rendez-vous au siège du Républicain Lorrain, avait subi un nouvel examen à la clinique Claude Bernard - souffrait finalement d’une fracture de la 2e vertèbre cervicale. Heureusement sans déplacement. Il n’empêche qu’après son mariage - cet après-midi - il lui faudra porter une minerve et observer un arrêt de travail de six semaines avant de pouvoir espérer reprendre ses activités.

 

Malgré tout, Patrick Battiston qui, comme chacun sait, est la gentillesse même, a pardonné, se satisfaisant des explications techniques données par le gardien allemand pour expliquer son geste.

 

« Harald prétend que quand il a vu que j’aillais arriver le premier sur ce ballon expédié par Michel Platini, il a tenté le tout pour le tout et s’est balancé. Pour ne pas me toucher avec un genou ou un pied, il a tenté de se retourner mais n’ayant pas d’appui, il n’a pu contrôler son geste et éviter l’irréparable… ».

 

L’international stéphanois, décidément beau prince, devait encore déclarer que s’il avait accepté ce rendez-vous, c’est parce qu’il pensait qu’après les jugements sévères portés à l’encontre du gardien allemand, il se mettait à sa place, et croyait que cet incident avait dû le perturber moralement.

 

On voudrait bien en être sûr… Mais nous ne sommes pas persuadés que ce Schumacher ait plus de cœur que de cervelle… Car, même si son repentir est sincère, il a tout de même été très long à se manifester. Ne parlons pas de son manque d’élégance sur le terrain. En s’approchant de Battiston, il n’aurait peut-être fait qu’envenimer les événements. Mais attendre huit jours pour tenter de s’excuser, ce n’est plus de la réflexion, c’est de la méditation…

 

Article signé Claude Janin

 

 

 

Les pédicules de l’axis. Lors du retour à l’hôpital, hier soir, le diagnostic précis est tombé : « Fissure des pédicules de l’axis, deuxième vertèbre cervicale, sans déplacement ». Normalement, s’il n’y avait pas eu le mariage aujourd’hui, Patrick Battiston aurait été gardé à l’hôpital et aurait dû porter tout de suite une minerve. Devant le caractère exceptionnel des circonstances, les médecins ont accepté une petite entorse, mais Patrick devra porter aujourd’hui un drôle de nœud pap ! En l’occurrence, un col qui lui serrera le cou et empêchera les déplacements dangereux. Bon courage.

 

La Mère Blanc attendra. C’est un mini-voyage de noces que Patrick Battiston et sa jeune épouse Anne avaient prévu sur le chemin du retour vers Saint-Etienne. Il s’agissait d’une halte prolongée cher la Mère Blanc à Vonnas, l’une des meilleures tables de France. Ce sera pour une autre fois.

 

Souvenir, souvenir. La blessure de Patrick Battiston a réveillé dans son esprit des souvenirs douloureux eux aussi. Il y a bien sûr l’accident cervical de son père. La blessure grave de son frère, mais aussi un premier choc encaissé par Patrick lui-même au cours d’un France-Allemagne alors qu’il était encore junior et qui l’avait envoyé au tapis. La blessure de Patrick Battiston n’est pas non plus sans rappeler celle de Gerets, l’arrière belge, qui a été victime d’un choc avec son propre gardien.

 

Article signé Richard Bance [Républicain Lorrain du 16 juillet 1982]

 

 

 

[Républicain Lorrain du 14 juillet 1982]

 

 

Patrick Battiston : « Aujourd’hui je sais qu’on peut mourir sur un terrain de football ! »

 

 

« Si Schumacher veut vraiment me faire un cadeau de mariage, qu’il évite à l’avenir de démolir les joueurs adverses. Mais j’ai vu qu’il avait déjà fait attention devant les Italiens… » Profitant d’une course en ville, Patrick Battiston est monté nous dire bonjour. Le temps pour lui de découvrir sur les téléscripteurs qu’Harald le voyou n’était pas satisfait de sa trop brève rencontre avec notre Messin, et qu’après lui avoir cassé quatre dents, il aurait aimé lui serrer la main.

 

« La notion importante que Schumacher avait oubliée ce jour-là : c’est le respect de l’adversaire et même le sentiment. Sait-il qu’à la suite de son geste j’aurais pu être paralysé pour la vie… Sur le coup, le médecin de l’équipe de France a cru que j’avais les cervicales brisées. On n’a rien décelé à la radio, mais j’ai encore des vertiges, des coups de pompe. Je suis sur un petit nuage. Je me fatigue vite. Là, j’ai voulu prendre ma voiture pour venir de Talange. Il y avait de la circulation avec la revue du 14 juillet. Je ne me sens pas bien… ». Et de fait, Patrick a pâli. Il a dit très vite au revoir et s’en est retourné chez lui.

 

La publicité de Schumacher

 

Allongé sur un divan, il n’en finit pas de répondre au téléphone : les témoignages de sympathie, des confrères journalistes français et allemands qui viennent prendre de ses nouvelles, son manager de « Genestar », qui appelle depuis Marseille, etc. Là, dans les cadeaux de mariage, l’envoi modeste, émouvant, d’une vieille dame. Un service à quelque chose…

 

- R.L. : En fait, Schumacher t’a fait indirectement de la publicité…

 

- Battiston : Je m’en serais bien passé. Moi qui pensais être tranquille pour préparer le mariage, je n’arrête pas de répondre au téléphone. C’est raté pour l’incognito. Paraît-il que même la presse allemande sera là.

 

- R.L. : Et si Schumacher profitait de l’événement pour venir se réconcilier avec toi ?

 

- Battiston : Je lui serrerai la main… Je ne lui ferai aucun reproche. Simplement, je lui parlerai de la frayeur de mes parents devant leur téléviseur. Je lui dirai de penser à la réaction que ses proches auraient eue en le voyant prendre un tel coup dans sa surface et ne plus se relever. Anne, ma fiancée, est restée prostrée jusqu’au moment où je lui ai téléphoné depuis l’Espagne pour la rassurer. Je souhaite à sa famille, à sa femme, à ses enfants, s’il en a, de ne jamais vivre de tels moments. Que cela serve de leçon à Harald, qu’il se souvienne que nous faisons le même métier et pendant quelques années seulement. Les chocs sont nombreux, mais la brutalité est gratuite et peut briser une vie et celle de ses proches. Je ne suis pas un sentimental, j’ai toujours joué mes matches à fond, mais sans danger pour l’adversaire. Chaque fois que je revois les images de Séville, j’ai le cœur qui bat la chamade, je me sens mal… Aujourd’hui, je sais qu’on peut mourir sur un terrain. Et je le ressens d’autant plus que mon père a été victime, il y a sept ans, d’un accident cervical…

 

- R.L. : Combien as-tu perdu de dents ?

 

- Battiston : Quatre… Mais ce n’est pas le plus grave. J’ai un excellent dentiste à Talange. Je sais qu’un Allemand s’est proposé de me soigner et me poser des couronnes. C’est « sympa », ça montre quelle a été la réaction de l’opinion, des médias outre-Rhin et dans le monde entier. Mais j’ai plus peur encore des séquelles cervicales. C’est devenu une hantise. Même sans dents, je sais que vendredi à l’église, je pourrai dire « oui ».

 

- R.L. : Tu es rentré dans ce match France-RFA comme dans du beurre...

 

- Battiston : Je me sentais tellement bien. Hidalgo m’avait demandé de jouer dans l’axe, devant la défense et de prendre Breitner. Il comptait sur ma fraîcheur physique pour faire la différence et sur ma frappe de loin pour marquer un but décisif. Dès mon entrée, je n’ai pas cessé de toucher le ballon. Je le « bouffais » littéralement. Je voulais prouver qu’on n’avait pas pu m’écarter contre l’Autriche sur ma valeur. Et qu’on ne me serve plus l’excuse de l’insolation pour tenter d’expliquer mon remplacement…

 

Pour lors, Patrick se repose ; dort le plus possible. « Le mariage, c’est Anne et nos deux familles qui s’en sont surtout occupé. Moi j’étais en Espagne… La reprise c’est pour le 22 à Saint-Etienne. Peut-être retrouverai-je Schumacher en Coupe d’Europe. A la régulière ! ».

 

Il y aura du monde et du beau monde, vendredi après-midi dans la petite église de Pierrevillers, avec la famille et les proches d’Anne et de Patrick : ses copains les joueurs, avec ce Platini qui partageait sa chambre et lui tenait la main sur la civière, avec peut-être Garonnaire et… plus d’un représentant de la presse écrite et audio-visuelle française et allemande. Pour un mariage discret… Patrick fera-t-il une entorse à son régime pour manger le brochet, les langoustines et les tourteaux au menu de noce !

 

Article signé Richard Bance [Républicain Lorrain du 14 juillet 1982]

 

 

 

Editorial [Républicain Lorrain du 16 juillet 1982]

 

 

Sport et vie…

 

 

« Dans notre société décadente, trop de gens en toute impunité trichent et abusent surtout dans ces professions de plus en plus nombreuses où faire semblant, voire mentir n’entraîne aucune sanction mais au contraire promotion et rétribution ». C’est Haroun Tazieff qui écrivait cela. Optimiste, il poursuivait : « Heureusement, il existe quelques refuges ». Et cet ancien rugbyman citait en particulier : le sport.

 

C’est vrai qu’a priori il reste un domaine privilégié, dans la mesure où le travail de l’athlète se juge sur pièce et ne permet donc aucune tromperie sur la qualité. Ici, il serait sans doute préférable de nous mettre à l’imparfait et plus juste de dire "restait un domaine privilégié". Sport et vie sont trop étroitement mêlés. Pour le préserver des gênes, les Britanniques ont inventé le mot fair-play, ce qui est déjà reconnaître qu’il portait le mal en lui.

 

Comment le nier, la feinte est une manière de faire semblant et en tous cas d’abuser l’adversaire. Et, du coup de bluff, que l’on qualifie généralement de génial, au coup tout court, la marge est finalement très faible... C’est surtout vrai pour le sport de haut niveau, le qualificatif ne faisant plus seulement référence aux performances mais bien également aux retombées. Tant et si bien qu’il y a trop d’enjeu, pour que ce soit encore un jeu et surtout pas un jeu de petit garçon.

 

On ne sait donc plus très bien, si dans un tel contexte, il convient de louer ou au contraire de plaindre celui qui en est demeuré un. Admirable Patrick Battiston, prince au grand cœur, cervicale brisée, qui arrive à pardonner à son agresseur. Dans pareille circonstance, on souhaiterait avoir son comportement. On n’est pas sûr pour autant de pouvoir réprimer des sentiments que l’on voudrait à tout jamais étouffer. Difficile, impossible parce que l’on reste un homme, c’est-à-dire un animal pas forcément doté de raison et encore moins d’un langage articulé.

 

Cette dernière définition convient parfaitement à Harald Schumacher, lequel, en guise d’excuses publiques, s’est contenté de quelques vociférations, contre les journalistes en particulier, prétextant que cette affaire ne concernait que Patrick et lui. C’est sans doute vrai et c’est ce qui le rend humain malgré sa morgue, son agressivité mal contenue… On n’en voudrait pas pour ami et on hésiterait à lui serrer la main…

 

Patrick Battiston a tendu la sienne. Il en est qui le trouveront naïf. Possible. Ce sont sans doute d’autres Schumacher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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salut

 

en 1982, même sans VAR c'était flagrant contre Allemagne.

 

et que dire du but de Giresse annulé par le sheick d'arabie saoudite alors ? fallait la VAR...?

 

pour se faire voler, on a vu le péno du Barca contre Lyon, la VAR a servi à rien ou je dirai ils l'ont zappée pour confirmer la décision de l'arbitre.

 

comme par hasard, en faveur du club le plus riche !!! comme toujours...

 

moi je suis contre, regarder 12 ralentis pour accorder un pénalty par exemple, ne me racontez pas que çà n'influence pas ...

 

confiance aux arbitres, et sanctions sévères lorsqu'ils se plantent et favorisent : toujours pour le club riche çà ne vous semble pas bizarre.

 

le football est pourri, 

 

 

 

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Oui, gringo, 

 

le foot est pourri,

 

mais quand on a les capacités de Milliards, pourquoi les mêmes gagnent tout le temps?

 

Psg , pas de sous ? 

 

et que dire du but de Giresse annulé par le sheick d'arabie saoudite alors ? fallait la VAR...? oui je m'en souviens, un truc de malade 

 

Et Tapie, et bien si c'est ainsi, il est + fort que tous les clubs étrangers et pire...que Paris avec les Quatars.

 

Ben gringo, c'est pas grave, comme dit ma femme... ils te rapportent des sous eux ?... non certes comme on dit, donc chacun son Opinion, et c'est vrai que je suis tellement devenu fou dans les championnats Français par exemple, que la Flagrance d'un Pénalty non sifflé ou Hors jeu etc...

 

Perso je souhaite que l'on n'ai droit à la VAR qu'à 3 fois dans tout le match, là oui.

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Bonjour à tous

 

SVP est ce que quelqu’un peut me dire contre qui joue le PSG , je trouve pas ! :face-with-tears-of-joy:

 

Salut 

 

PSG joue en privé. Stp c'est  Le club vip royal . 

 

Mais je pense qu'on peu voir le match sur ps4. Heureusement ?

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Bonjour 1@rosen[/uSER], 

 

excellent :

 

 

Castaner en boîte de nuit : les syndicats dénoncent une « faute professionnelle »

 

 

 

VIDÉO. Un ministre de l'Intérieur peut-il être sans protection et alcoolisé par les temps qui courent ? La soirée arrosée de Christophe Castaner fait débat.

 

 

LePoint.fr (avec AFP)

 

Séquence compliquée pour le ministre de l'Intérieur, Christophe CastanerCloser et Voici ont dévoilé des clichés où l'on peut le voir en boîte de nuit le 9 mars dernier. Selon leurs informations, le premier flic de France enchaîne alors les shots de vodka et embrasse une jeune femme blonde. Une séquence amplement commentée qui a fait réagir le monde policier. Il a pourtant tenté de mettre fin à la polémique vendredi à Saint-Astier (Dordogne) en affirmant que sa sécurité était « assurée ». « Il n'y a pas de polémique, ma sécurité est toujours assurée. Mais nous étions dans un lieu privé, un restaurant, et elle sait se faire efficace et discrète », a affirmé devant la presse le ministre de l'Intérieur, qui célébrait en Dordogne les 50 ans du Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG).

 

 

 

 

Mais pour un responsable policier cité par Le Parisien, cette sortie médiatisée ne passe pas. "C'est une faute professionnelle quand vous êtes premier flic de France. Samedi, on demandait aux policiers et aux gendarmes une mobilisation sans précédent sur les Gilets jaunes et nous allons être la risée de tous  ! » Un avis partagé par un autre syndicaliste qui reste anonyme. « Les syndicats ne bougeront pas, à part peut-être certains minoritaires. Mais c'est une vraie connerie. Difficile d'être crédible et audible après. »

 

Lire aussi Béglé - Christophe Castaner, la fièvre du samedi soir  !

 

 

 

 

 

Une conseillère LREM

 

 

Le fait que la jeune femme impliquée dans cette soirée arrosée soit,selon les informations de Voiciune proche du ministre de l'Intérieur depuis au moins deux ans ne simplifie pas l'affaire. Ex-conseillère au cabinet du secrétaire d'État auprès du Premier ministre et du porte-parole du gouvernement de juillet à novembre 2017, justement lorsque Christophe Castaner occupait cette dernière fonction, elle est devenue depuis novembre 2017 conseillère numérique du délégué général de La République en marche. 

Très vite, Christophe Castaner a toutefois pu compter sur le soutien gouvernemental. Vendredi matin, le Premier ministre Édouard Philippe a affirmé sur Europe 1 qu'il n'avait « aucun commentaire à faire sur la vie privée de Christophe Castaner, et que le ministre de l'Intérieur avait toute (sa) confiance ». « Je crois qu'il n'y a pas de questions autour de sa sécurité », a encore affirmé Édouard Philippe sur Europe 1. Interrogé sur un éventuel problème d'« exemplarité » de son ministre, le Premier ministre a de nouveau fait valoir qu'il n'avait « aucun commentaire » à faire sur ce qui relève selon lui de la « vie privée » de Christophe Castaner.

 

Une sobriété qui n'a pas vraiment été partagée par ses opposants politiques. Ainsi, sur son compte Twitter, le secrétaire général délégué des Républicains Guillaume Larrivé, s'est montré plutôt moqueur. « Le vrai problème n'est pas que M. Castaner s'amuse en discothèque, mais qu'il occupe le bureau du ministre de l'Intérieur, en France, en 2019. »

 

 

 

 

 

 

Le vrai problème n'est pas que M. Castaner s'amuse en discothèque, mais qu'il occupe le bureau du ministre de l'intérieur, en France, en 2019.https://t.co/VQzzeDgI0c

 

 

 

— Guillaume Larrivé (@GLarrive) 14 mars 2019

 

 

 

 

 

 

 

Benoît Hamon a, lui, pointé un problème gouvernemental plus large. Interrogé sur RTL, le candidat de Génération·s aux élections européennes a demandé de la « tenue » au gouvernement. « Il y a quelque chose dans ce gouvernement, depuis l'affaire Benalla, qui montre qu'il y a de la légèreté (...) une légèreté qui n'est pas appropriéeà l'époque que nous vivons. »

 

Pour Christophe Castaner, ce qui compte, c'est « la capacité du ministre à être dans la totalité de l'exercice de ses fonctions. C'est mon cas, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24". Une position qui risque d'être peu audible dans les prochains jours.

 

Un grand méa culpa 1@gringoman[/uSER] d'avoir détourné ton post.

 

C'est fini, j'ai trollé c'est vrai mais sans vouloir te nuire, mais rosen m'a tué  :face-with-tears-of-joy:

 

 

 

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